Extraído da obra “Instruções psicofônicas”, de Chico Xavier.
“Frère « F » par lequel nous désignerons le compagnon, dont nous allons retranscrire le message, était un grand banquier sur Terre. Il n'était certes pas un criminel, au sens commun du terme, mais, de par le contenu spirituel de ses manifestations, il semble avoir été un de ces hommes "ni froids ni bouillants" du symbole évangélique, qui, ramenant son esprit chaud à l'idée de l'or, durant son existence dans la chair, il en fut dominé à ses débuts, au-delà de la mort.“
« […] Troublé et bouleversé, j'ai ressenti le besoin de me confesser. Après tout, j'étais un catholique qui avait assoupli sa foi. Sans que personne n'écoute mes appels, j'ai demandé la présence d'un prêtre. Je m'avançai vers le confessionnal et me mis à genoux, mais en quelques instants le confessionnal devint pour moi une fenêtre banc. Surpris, je levai les yeux vers l'autel. L'autel, cependant, était devenu un coffre-fort. J'ai essayé de me consoler à la vue du missel, mais le livre culte est soudainement apparu métamorphosé en un vieux livre à moi, dans lequel j'ai secrètement publié mes notes de revenus réels. J'ai essayé de m'isoler. Je craignais la folie complète. Pourtant, j'ai levé mon regard vers l'image de la Vierge Marie. Naturellement, elle aurait pitié de moi, cependant, devant mon attention, l'image a été réduite à un bijou de prix élevé… Il était entièrement en or, en or pur…
[…]
J'ai demandé un réservoir d'eau qui m'était familier en haut du quartier de Santo Antônio. L'eau y coulait par à-coups. Je pouvais me pencher... Je pouvais boire comme si j'étais un animal et, prostré, non plus à genoux, mais debout, j'implorais la grâce de Dieu. J'ai trouvé l'eau courante, l'eau claire visitée par la lumière du soleil et je me suis étendu sur le sol... Mais, au moment précis où mes lèvres assoiffées ont touché le liquide pur, seul l'or, l'or est apparu... J'ai reconnu que je était descendu à l'état de personne mentalement aliénée. Je me suis souvenu alors d'un vieil ami… Cicero Pereira… Cicero était spirite et, pour cette raison, il est devenu pour moi quelqu'un que je supposais, dans mon triste aveuglement, avoir laissé derrière la folie. Le souvenir suffisait à sa voix pour se faire entendre. Il a répondu à l'appel. Il m'a soutenu. M'a parlé […]
Un grand exemple qu'on ne peut pas prendre aveuglément les communications d'un Esprit comme si elles étaient l'expression de la vérité. Imaginez si cet Esprit, emmené à une réunion d'aide spirituelle, ne racontait que la partie de l'illusion en question et que des gens sans méfiance partaient en disant que, dans le monde des Esprits, il y a de l'or...
Leçon de calligraphie
Dans cet article, Kardec présente le cas suivant : avoir le médium M. D. a présenté un phénomène très intéressant - celui d'écrire avec une bien meilleure écriture lorsqu'il est inspiré par les Esprits - l'un des membres de la Société, le Dr. V., a eu l'idée d'évoquer l'Esprit d'un calligraphe, Bertrand, à des fins d'observation.
Selon Le Livre des Médiums,
270. Lorsque vous souhaitez communiquer avec déterminé Esprit, il faut absolument l'évoquer. (Point 203.) S'il peut venir, la réponse est généralement : Ouais, ou alors je suis là, ou encore : Que voulez-vous de moi? Parfois, il entre directement dans le vif du sujet, répondant d'avance aux questions qui lui sont posées.
271. Il est souvent surprenant de constater à quelle vitesse un Esprit évoqué se présente, même la première fois. On dirait qu'il était prévenu. C'est en effet ce qui se passe lorsque celui qui l'évoque est préoccupé par son évocation. Cette préoccupation est une sorte d'évocation anticipée et, comme nous avons toujours avec nous nos esprits familiers, qui s'identifient à notre pensée, ils préparent le chemin de telle manière que, si aucun obstacle ne surgit, l'Esprit que nous voulons appeler est déjà présent. .. lorsqu'il est évoqué.
Mais y a-t-il un danger à invoquer des esprits ?
278. Une question importante se pose ici, celle de savoir s'il y a ou non un inconvénient à évoquer les mauvais esprits..
Kardec, OLM
“Isso depende do fim que se tenha em vista e do ascendente que se possa exercer sobre eles. O inconveniente é nulo, quando são chamados com um fim sério, qual o de os instruir e melhorar; elle est, au contraire, très grande, lorsqu'elle est appelée par simple curiosité ou par amusement, ou même lorsque l'appelant se met à leur dépendance, en leur demandant quelque service.. Les bons esprits, dans ce cas, peuvent très bien leur donner le pouvoir de faire ce qu'on leur demande, ce qui n'exclut pas le casse-cou qui a osé demander de l'aide et les supposer plus puissants que Dieu d'être sévèrement puni plus tard. . Ce sera en vain s'il se promet, quel qu'il soit, de faire bon usage de l'aide désormais demandée, et de congédier le domestique une fois le service rendu. Ce même service qui lui était demandé, fût-il minime, constitue un véritable pacte signé avec le mauvais Esprit et il ne lâche pas facilement sa proie..” (Veja-se o item 212.).
279. Nul n'exerce d'ascendant sur les esprits inférieurs, sauf la supériorité morale. Les esprits pervers sentent que les hommes bons les dominent. Contre ceux qui ne sont opposés que par l'énergie de la volonté, une sorte de force brute, ils se battent et sont souvent les plus forts. A quelqu'un qui essayait d'apprivoiser un Esprit rebelle, uniquement par l'action de sa volonté, il répondit à celui-là : Laisse-moi en paix, avec ton air d'abattoirs, qui ne valent pas plus que moi ; on dirait un voleur prêchant la morale à un autre voleur.
282. 11ème. Y a-t-il des inconvénients à évoquer des esprits inférieurs ? Et est-il à craindre qu'en les appelant, l'invocateur tombe sous leur domination ? « Ils ne dominent que ceux qui se laissent dominer. Celui qui est aidé par de bons esprits n'a rien à craindre. Elle s'impose aux esprits inférieurs et non ces derniers à lui. Isolés, les médiums, surtout les débutants, doivent s'abstenir de telles évocations.. (point 278.)
Poursuivant avec l'article, où le médium apporte la communication :
3. ─ Connaissez-vous l'objectif principal qui nous a amenés à demander votre venue ? ─ Non, mais je veux savoir.
REMARQUE: L'esprit de M. Bertrand est encore sous l'influence de la matière, comme on pourrait le supposer, compte tenu de sa vie terrestre. On sait que de tels esprits sont moins aptes à lire dans les pensées que ceux déjà plus dématérialisés.
Dès lors, l'Esprit continue de donner plus de détails sur sa vie. De manière générale, il regrettait d'avoir abusé, ou du moins pas aussi bien qu'il le pouvait, de son temps incarné :
9. ─ Quel était votre style de vie ? ─ Je cherchais à satisfaire les besoins du corps.
11. ─ Regrettes-tu de ne plus appartenir à ce monde ? ─ Je regrette de ne pas avoir fait bon usage de mon existence.
12. ─ Es-tu plus heureux que sur Terre ? ─ Non. Je souffre pour le bien que je n'ai pas fait.
13. ─ Que penses-tu de l'avenir qui t'attend ? ─ Je pense que toute la miséricorde de Dieu m'est nécessaire.
14. ─ Quelles sont vos relations avec le monde dans lequel vous vous trouvez ? ─ Relations regrettables et malheureuses.
15. ─ Quand tu viens sur Terre, y a-t-il des endroits où tu vas plutôt que d'autres? ─ Je cherche des âmes qui pleurent mes souffrances ou qui prient pour moi.
17. ─ On dit que dans la vie il était très tolérant. C'est vrai? ─ J'étais très violent.
18. ─ Que penses-tu du but de nos rencontres ? ─ J'aurais bien aimé les connaître dans la vie. Ils m'auraient rendu meilleur.
19. ─ Y vois-tu d'autres esprits? ─ Oui, mais je me sens très confus en ta présence.
20 – Nous prions Dieu de l'avoir dans sa sainte miséricorde. Les sentiments que vous venez d'exprimer devraient vous permettre de trouver grâce auprès de lui. Nous ne doutons pas qu'ils vous aideront dans votre progression.
REMARQUE: Les enseignements dispensés par l'Esprit de M. Bertrand sont absolument exacts et d'accord avec le mode de vie et le caractère qu'ils lui ont connus. Ce n'est qu'en confessant son infériorité et ses erreurs que le langage est plus grave et plus élevé que prévu. Une fois de plus, nous avons la preuve de la situation douloureuse de ceux qui, sur Terre, sont très attachés à la matière. C'est ainsi que les esprits inférieurs eux-mêmes nous donnent parfois, par l'exemple, de précieuses leçons de morale..
Où est le seuil ? Et Notre Maison ? Ces lieux existent-ils ?
Le seuil et « Notre Maison » existent-ils ? Où est-ce que c'est? Réponse courte : ils n’existent pas comme on le croit, faute de connaissance du Spiritisme. Mais comme il s’agit d’un groupe d’étude, vous ne devez pas simplement accepter cette réponse, sans raisonner, de la même manière que vous ne devez pas accepter les idées isolées d’aucun Esprit, quel que soit le médium.
Pourquoi beaucoup d'esprits, avant le Spiritisme ou sous d'autres religions, disent-ils qu'après la mort, ils se sont retrouvés en Enfer ? Pourquoi, à l'époque romaine, les Esprits prétendaient-ils être dans le Tartare ? Pourquoi les Esprits qui ont connu le spiritisme (celui-là déformé) disent-ils qu'ils se sont trouvés sur le seuil ou dans la vallée des suicides, et non en enfer ? Il est bien clair que cela est dû à leurs propres conceptions, car, si l'une ou l'autre était une réalité, il y aurait toujours une uniformité dans les idées présentées par les Esprits, à tout moment et partout.
Il est donc facile de voir que ce sont là des conceptions de l'imaginaire. Sont-ils une abomination ? Bien sûr que non : ils font partie de notre évolution. Cependant, le spiritisme n'est pas venu de poursuivre ces idées, d'une manière plus agréable : il s'agissait de présenter la réalité, aidant les êtres humains à se débarrasser de ces conceptions limitantes qui retardent leur démarche. Or, c'est un fait que le spiritisme a cette vocation de levier de progrès, comme toute science, car, s'il n'en était pas ainsi, et puisque l'Esprit est immortel, Dieu pourrait-il, dans ses Lois, laisser chacun parvenir au progrès par des incarnations infinies, apprendre par essais et erreurs, seulement, et sans aucun support. Mais Lui, étant toute bonté, nous donne les outils, dont le plus grand est l'intelligence et la raison ; à nous de les utiliser ou non, selon notre volonté.
Le rôle du médium
Le rôle du médium n'est pas d'interférer dans la communication d'un Esprit et, à travers lui, tout type d'Esprits peut communiquer, selon les circonstances et le but, soit du médium, soit des Esprits supérieurs. Le rôle du savant est analyser et juger ces communications, basées sur la science déjà acquise et les devinette de raison((Lire l'article "Le rôle du chercheur et du médium dans les communications avec les Esprits“)).
Après la mort de Kardec et avec toutes les déviations que le Mouvement Spirite a prises, principalement avec la véritable plantation d'ivraie que furent les idées de Roustaing, les Spirites, loin des études, ils ont cessé de raisonner et ont commencé à autoriser des idées différentes, sans fondement doctrinal, commençaient à inonder l'imagination des adeptes de la Doctrine. Ainsi, des concepts fantastiques et superstitieux ont commencé à transformer lentement et progressivement le Mouvement, qui se présente aujourd'hui comme une religion, pleine de dogmes et de faux concepts.
Qu'y a-t-il dans le Spiritisme ?
Or, cher lecteur, il y a dans Le Livre des Esprits la conclusion suivante, présentée à la question 1012 du Livre des Esprits :
1012((Remarque des examinateurs : Il convient de noter que, dans la numérotation des éléments du livre, Kardec a sauté le numéro 1011. Malgré l'oubli évident, le texte a été conservé ainsi dans les quatorze éditions qui ont suivi jusqu'à la mort d'Allan Kardec. Pour éviter toute confusion, cette édition n’a pas tenté de « corriger » la numérotation.)). Y aura-t-il des places limitées dans l'univers pour les peines et les plaisirs des esprits, selon leur mérite ?
« Nous avons déjà répondu à cette question. Les peines et les plaisirs sont inhérents au degré de perfection des esprits. Chacun prend de soi le principe de son bonheur ou de son malheur. Et comme ils sont partout, il n'existe pas de lieu circonscrit ou clos spécialement destiné à telle ou telle chose. Quant aux incarnés, ils sont plus ou moins heureux ou malheureux, selon que le monde qu'ils habitent est plus ou moins avancé.
Le) - Conformément donc à ce que vous venez de dire, l'enfer et le paradis n'existent-ils pas, tels que l'homme les imagine ?
« Ce sont de simples allégories : il y a partout des esprits heureux et malheureux. Cependant, comme nous l'avons déjà dit, les Esprits du même ordre se rassemblent par sympathie ; mais ils peuvent se rencontrer où ils veulent, quand ils sont parfaits.
L'emplacement absolu des régions de pénalités et de récompenses n'existe que dans l'imagination de l'homme. Cela vient de leur tendance à se concrétiser et limiter des choses dont il ne lui est pas possible de comprendre l'essence infinie.
KARDEC, Allan. Le Livre des Esprits. 1860
Il est très clair que le des endroits, dans le monde des esprits, n'existent pas par eux-mêmes. Ce ne sont que des allégories et surtout des états de conscience. L'Esprit heureux est « au ciel », tandis que l'Esprit malheureux et souffrant est « dans l'enfer » de sa propre conscience.
Notons cependant un détail important, dans la question 1012-a : «Cependant, comme nous l'avons déjà dit, les esprits du même ordre se rassemblent par sympathie.🇧🇷 Cela signifie que, selon leurs idées et leurs états d'évolution, les Esprits peuvent se rejoindre. Or, sachant que des Esprits moins évolués sont attachés aux concepts de matière et sachant que, par l'action de la volonté, l'Esprit peut agir sur la matière fluidique, issue du Fluide Cosmique Universel, il est aisé de concevoir que, ensemble, les les Esprits souffrants réunis peuvent créer de véritables paysages infernaux ou purgatoires, qui, cependant, n'existent qu'aussi longtemps que ces Esprits les façonnent, c'est-à-dire que ce ne sont pas des lieux qui les précèdent, mais qui n'existent que comme créations de ces groupements d'intelligences.
Nous ne pouvons pas non plus oublier que nous, mentalement, sommes capables de créer de vraies illusions, dues à nos idées, nos croyances, nos peurs, etc. Il est donc facile de comprendre qu'un Esprit souffrant se dise blessé, affamé, assoiffé ou même fatigué.
Important : les Esprits, dans le spiritisme, ont été catégoriques à cet égard : il n'y a pas de lieux circonscrits. Par contre, à propos d'autres concepts, ils disaient : « calmez-vous. Cela ne peut pas encore être compris. Attendez le développement de la Doctrine ». Cela démontre qu'il est faux l'idée que de tels concepts ne pouvaient pas être enseignés à cette époque (ce qui n'a même pas de sens).
Mais ne nous arrêtons pas là. En juillet 1858, dans l'article «Tambour de Bérézina», Kardec pose les questions suivantes, après avoir mené une série d'enquêtes pour tenter de comprendre l'état moral et rationnel de cet Esprit, qui fut soldat dans sa dernière incarnation :
28. ─ Vois-tu d'autres esprits autour de toi ? ─ Oui, beaucoup.
29. ─ Comment sais-tu que ce sont des esprits? ─ Entre nous, nous nous voyons tels que nous sommes.
30. ─ Comment les vois-tu ? ─ Comme les esprits peuvent être vus, mais pas à travers les yeux.
31. ─ Et toi, sous quelle forme es-tu ici? ─ Sous ce que j'avais de mon vivant, c'est-à-dire comme tambour.
32. ─ Et vois-tu les autres esprits avec les formes qu'ils avaient dans la vie? ─ Non. Nous ne prenons pas d'apparence jusqu'à ce que nous soyons évoqués. A part ça, nous sommes sans forme.
La dernière réponse était assez intéressante, mais jusqu'à présent ce n'était que l'opinion d'un Esprit. Il convient de noter la méthodologie de Kardec, sondant des sujets d'intérêt, au lieu de poser des questions directes auxquelles on pourrait répondre de manière biaisée. Puis, en septembre de la même année, dans l'article «Conférences d'outre-tombe — Mme Schwabenhaus. Léthargie extatique“, Kardec pose les questions suivantes, obtenant les réponses suivantes. Veuillez noter:
29. ─ Sous quelle forme êtes-vous parmi nous? ─ Sous ma dernière forme féminine.
30. ─ Nous vois-tu aussi distinctement que si tu étais vivant? ─ Oui.
31. Depuis que vous êtes ici avec la forme que vous aviez sur Terre, est-ce à travers les yeux que vous nous voyez ? ─ Non, l'Esprit n'a pas d'yeux. Je ne me retrouve dans ma dernière forme qu'à satisfaire les lois qui régissent les esprits lorsqu'ils sont évoqués et contraints de reprendre ce que vous appelez périsprit.
Voyons donc : il y a déjà deux Esprits, d'élévations différentes, outre celui qui a répondu aux questions d'OLE, disant la même chose : pour l'Esprit libéré de la matière, il n'y a pas de forme, comme celle que nous comprenons. Ils assument le périsprit, s'occupant d'un loi naturelle, seulement quand ils ont besoin d'agir matériellement, quand, par exemple, ils s'approchent de nous pour communiquer (avec matériellement Je veux dire : ils ont besoin d'assumer le périsprit pour pouvoir se mettre en communication avec nous, ce qui, surtout, passe par ce « vêtement »).
Enseignement général et raison
Kardec a toujours souligné, comme méthode indispensable à la formation de la science de l'esprit, la double contrôle de la raison et de l'enseignement général des Esprits. Mais ce n'est pas tout : l'enseignement, souligne Kardec, quand il doit se diffuser, il se donne simultanément sur divers points du globe. Les concepts présentés ici, cependant, n'ont pas été établis de cette manière : ils ont été apportés par un Esprit ou médium, à la fois, et, heures supplémentaires, ont commencé à être acceptés par d'autres individus, qui ont commencé à les reproduire. C'est comme s'il s'agissait d'une pyramide inversée, dans le temps : actuellement, à partir d'une construction de théories illusoires du passé, une série d'autres se sont développées, contraires à la Doctrine Spirite elle-même et reprenant plusieurs concepts des anciennes religions.
"Mais je l'ai vu en voyage astral"
Pour le spécialiste de la Doctrine, il est très clair que les idées de l'individu jouent un rôle fondamental dans ce qu'il voit et comment son esprit physique interprète ces "visions".
Kardec, dans A Genesis, chap. XIV, souligne que :
27. La vision spirituelle est nécessairement incomplète et imparfaite chez les esprits incarnés et, par conséquent, sujette à des aberrations. Ayant son siège dans l'âme elle-même, son état doit influencer les perceptions. Selon le degré de son développement, les circonstances et l'état moral de l'individu, il peut donner, que ce soit dans le sommeil ou à l'état de veille : 1°) la perception de certains faits matériels réels, tels que la connaissance des événements qui se produisent à une distance, les détails descriptifs d'une localité, les causes d'une maladie et les remèdes convenables ; 2°) la perception de choses également réelles dans le monde spirituel, comme la vision des Esprits ; 3°) des images fantastiques créées par l'imagination, analogues aux créations fluidiques de la pensée (voir ci-dessus, n° 14). Ces créations sont toujours en rapport avec les dispositions morales de l'Esprit qui les crée. C'est ainsi que la pensée des gens fortement imbus et préoccupés de certaines croyances religieuses leur présente l'enfer, ses chaudières, ses tortures et ses démons, à la manière qu'ils imaginent eux-mêmes : c'est parfois toute une épopée ; les païens voient l'Olympe et le Tartare, comme les chrétiens voient l'enfer et le paradis. Si, au réveil ou à la sortie de l'extase, ces personnes conservent un souvenir fidèle de leurs visions, elles les considèrent comme la réalité et la confirmation de leur croyance, même si elles ne sont que le produit de leurs propres pensées. Une distinction très stricte doit être faite des vues statiques avant de les accepter. En ce sens, le remède à l'excès de crédulité est l'étude des lois qui régissent le monde spirituel.
28. Les rêves eux-mêmes présentent les trois natures de visions décrites ci-dessus. Aux deux premiers appartiennent les rêves de prédiction, les pressentiments et les avertissements. Dans le troisième, c'est-à-dire dans les créations fluidiques de la pensée, on peut trouver la cause de certaines images fantastiques, qui n'ont rien de réel par rapport à la vie matérielle, mais qui, pour l'Esprit, ont une telle réalité que le corps subit une impact. , car on a vu des cheveux blanchir sous l'impression d'un rêve. Ces créations peuvent être provoquées par des croyances exaltées, des souvenirs, des goûts, des désirs, des passions, des peurs, des remords, des soucis habituels, des besoins corporels ou des malaises liés aux fonctions de l'organisme ; enfin, par d'autres esprits, dans un but bienveillant ou malveillant, selon leur nature.
C'est-à-dire, cher lecteur, que, selon la science spirite, les places dans le monde des esprits ne sont que de faux concepts. Malheureusement, tombés dans une curiosité nouvelle et absents de ces fondements, les spirites commencèrent à admettre les fruits des idées isolées de certains Esprits comme s'ils étaient la pleine vérité.
Il reste donc à dire qu'il n'y a pas de seuil, qu'il n'y a pas de vallée de suicides et qu'il n'y a pas de colonies spirituelles. comme nous le croyons: il y a des esprits qui se réunissent, selon leurs idées, et que, plus distraits du but de l'intervalle entre les incarnations, qui devrait être de réfléchir et d'apprendre, renforçant leur volonté de surmonter leurs imperfections dans la prochaine incarnation, ils créent des scénarios « matériels », reproduisant les habitudes terrestres, ce qui constitue, pour eux, un véritable retard vers le bonheur.
Enseigner les faux concepts de seuils, de vallées suicidaires, d'hôpitaux spirituels, etc., qui sont la représentation extérieure de la souffrance morale, c'est échouer à enseigner ce qui compte vraiment : l'analyse de ses erreurs et de ses réussites, la compréhension que tout dépend de sa propre volonté. et l'action nécessaire à sa propre évolution. Pour un Esprit qui souffre, et pour nous-mêmes, disons : toute souffrance ou besoin physiologique, dans le monde spirituel, sont de FAUSSES sensations, une sorte de répercussion morale((voir Le Livre des Esprits, deuxième partie, chap. VI, article 257)) . Or, c'est la conclusion de Kardec que la mort du corps provoque le départ de l'Esprit, déconnectant le périsprit, cellule par cellule ((voir Genèse, chapitre XI)). Puisque toutes les cellules sont mortes et que le périsprit est « libéré » (ce qui ne prendra pas plus de 24 heures après la mort cérébrale) il n'y a pas de répercussion du corps vers l'Esprit, sinon par une extériorisation de la souffrance morale !
Donc, vous ne franchirez pas le seuil, mais vous devrez faire face à votre propre conscience, à un moment ou à un autre, et votre conscience, selon comment vous êtes et les concepts que vous portez, peut très clairement indiquer le chemin de réajustement. , ou bien cela peut vous mettre dans des états de perte de temps. Le paradis ou l'enfer dépendra de votre propre conscience. Ayez donc soin d'apprendre le spiritisme et d'en tirer les conséquences morales à l'appui de votre propre volonté. De cette façon, il atteindra plus tôt le bonheur désiré, qui n'est pas de vivre dans une petite maison douillette d'une colonie spirituelle où les Esprits se préoccupent de travailler pour gagner de l'argent en échange, mais la possibilité d'agir dans le bien, à travers l'espace infini, faisant leur part dans la création divine.
Et ne vous méprenez pas : l'Esprit est transporté par la pensée, partout où il projette cette pensée. Pas besoin de bus volant.
Où est la clé pour comprendre tout cela, alors ?
C'est dans A Genesis, d'Allan Kardec. A lire avec attention :
14. Les Esprits agissent sur les fluides spirituels, non en les manipulant comme les hommes manipulent les gaz, mais à l'aide de la pensée et de la volonté, qui sont pour l'Esprit ce que la main est pour l'homme. Par la pensée, ils impriment telle ou telle direction au fluide ; ils les agglomèrent, les combinent ou les dispersent et forment des ensembles avec une apparence, une forme, une certaine couleur ; ils changent leurs propriétés, comme un chimiste change celles d'un gaz ou d'autres corps, en les combinant selon certaines lois. C'est le grand atelier ou laboratoire de la vie spirituelle.
Parfois ces transformations sont le résultat d'une intention, mais souvent elles sont le produit d'une pensée inconsciente, car l'Esprit pense juste à quelque chose pour que cela se fasse.
C'est ainsi, par exemple, qu'un esprit apparaît à un esprit incarné, doué de vision spirituelle, sous l'apparence qu'il avait de son vivant, au moment où il l'a rencontré, bien qu'il ait déjà eu plusieurs autres incarnations. Il se présente avec des vêtements, des signes extérieurs, des maladies, des cicatrices, des membres amputés, etc. qui avait; un décapité se présentera sans tête. Je ne dis pas qu'ils aient conservé de telles apparences ; non, certainement, parce que, comme Esprit, il n'est ni boiteux, ni manchot, ni borgne, ni décapité. Mais sa pensée, se référant au temps où c'était comme ça, son périsprit prend instantanément cette apparence, qui change aussi instantanément. S'il avait été une fois noir et une fois blanc, il se présentera soit comme noir soit comme blanc, selon laquelle des deux incarnations il est évoqué et où vont ses pensées.
Par un effet analogue, la pensée de l'Esprit crée avec fluidité les objets qu'elle avait l'habitude d'utiliser. Un avare manipulera l'or; un soldat aura ses armes et son uniforme ; un fumeur, sa pipe ; un ouvrier, sa charrue et ses boeufs ; une vieille femme, sa quenouille. Ces objets fluidiques sont aussi réels pour l'Esprit qu'ils le seraient à l'état matériel pour l'homme incarné. Mais parce qu'ils sont créés par la pensée, leur existence est aussi éphémère qu'elle [la pensée].
Il est donc très facile de comprendre ce que nous avons dit : « pourquoi ça existe ? Parce qu'ils croient ». Nous devons reconnaître, par conséquent, la besoin comprendre et séparer ce qui est faux de ce qui est vrai, car, dès que quelqu'un dit que, dans le monde des esprits, il y a des croque-mitaines qui mangent des enfants, ou des esprits qui vampirisent le fluide périsprital des incarnés (le quoi non peut arriver, connaissant le principe des lois universelles qui régissent la matière et l'Esprit), et que les gens commencent, sans réfléchir, à croire, sans raisonner, à ces concepts, eux-mêmes, après leur mort, selon leur état de conscience, va fabriquer leurs propres hantises, c'est-à-dire par l'action de la pensée, créeront de telles images et, ensuite, dans leurs communications médiumniques, ils reproduiront les mêmes idées, probablement augmentées ici et là, après tout, "quiconque raconte une histoire, en augmente une indiquer".
Comprenez-vous le problème, cher lecteur?
Vidéo explicative, avec Paulo Henrique de Figueiredo
Conclusion
Avec tout cela, disons-nous que Chico Xavier avait tort ? NON, par le principe que Chico Xavier n'est que le médium. Pourtant, André Luiz, qui n'était même pas un spiritualiste, sur Terre, a présenté sa vérité des choses, selon ses conceptions. Et, comme cette opinion n'a aucun fondement doctrinal et rationnel, elle ne peut faire partie du Spiritisme.
Il est important de noter cependant que si de telles créations existent, c'est parce que Dieu les permet. En fait, c'est quelque chose lié à la bienveillance divine elle-même, qui garantit, à chacun, le développement progressif et sans à-coups. Dans l'article « A propos des Esprits qui se croient encore vivants », du Spiritist Magazine de 1864, il y a une importante communication spirituelle, dont nous reprenons l'extrait suivant :
Tout n'est pas une preuve d'existence; la vie de l'Esprit continue, comme on vous l'a déjà dit, depuis sa naissance jusqu'à l'infini ; pour certains, la mort n'est qu'un simple accident qui n'a aucune influence sur le sort de la personne qui meurt. Une tuile tombée, un accès d'apoplexie, une mort violente, bien souvent, ne font que séparer l'Esprit de son enveloppe matérielle ; mais le enveloppe périspirituelle conserve, au moins en partie, les propriétés du corps qui vient de succomber. Un jour de bataille, si je pouvais ouvrir vos yeux que vous avez, mais dont vous ne pouvez vous servir, vous verriez continuer bien des combats, bien des soldats encore monter à l'assaut, défendre et attaquer les redoutes ; vous les entendriez même produire leurs hourras ! et leurs cris de guerre, au milieu du silence et sous le voile lugubre qui suit une journée de carnage ; le combat fini, ils rentrent chez eux pour embrasser leurs vieux pères, leurs vieilles mères qui les attendent. Parfois cet état dure longtemps pour certains ; c'est une continuation de la vie terrestre, un état mixte entre la vie corporelle et la vie spirituelle. Pourquoi, s'ils étaient simples et sages, sentiraient-ils le froid de la tombe ? Pourquoi passeraient-ils brusquement de la vie à la mort, du jour à la nuit ? Dieu n'est pas injuste, et Il laisse cette joie aux pauvres en esprit, espérant qu'ils verront leur état à travers le développement de leurs propres facultés, et qu'ils pourront passer sereinement de la vie matérielle à la vie réelle de l'Esprit.
Nous voyons donc que l'existence de tels «lieux» est un fait, permis par la bienveillance divine, à ceux qui ne sont pas encore développés pour comprendre quelque chose au-dessus et en dehors de la matière et des besoins matériels.
Nous terminons en rappelant ce qui est imprimé sur notre page d'accueil :
Généralité et accord dans l'enseignement, c'est le caractère essentiel de la doctrine, condition même de son existence, d'où il résulte que tout principe qui n'a pas encore reçu la consécration du contrôle de la généralité ne peut être considéré comme faisant partie intégrante de cette même doctrine.. Ce sera une simple opinion isolée, dont le spiritisme ne saurait assumer la responsabilité.
Cette collectivité en accord avec l'opinion des Esprits, transmise aux autres, par le critère de la logique, est ce qui fait la force de la doctrine spirite et assure sa perpétuité.
Tout au long de son discours à la communauté des spirites des villes françaises de Lyon et de Bordeaux, en 1862, Kardec ((Livre Viagem Espírita em 1862. Discours prononcés aux assemblées générales des spirites à Lyon et Bordeaux. Discours I)) a catégorisé les adeptes en trois grands groupes : I) Ceux qui croient purement et simplement aux phénomènes de manifestations, mais qui n'en déduisent aucune conséquence morale ; II) Ceux qui perçoivent la portée morale, mais l'appliquent aux autres et non à eux-mêmes ; III) Ceux qui acceptent personnellement toutes les conséquences de la doctrine et qui pratiquent ou s'efforcent de pratiquer leur morale.
Le vrai spirite s'applique donc à lui-même ce que beaucoup ne manifestent que dans des discours normatifs chargés d'enseignements ennoblissants, mais vides d'actions.
Parmi chacune de ces catégories, de multiples sous-catégories ont pu être identifiées, proportionnelles à la maturité morale et intellectuelle des individus. L'un d'eux serait formé par ceux qui se présentent comme des adeptes, mais adaptent les enseignements à leurs propres intérêts et cherchent souvent à légitimer leurs opinions particulières sur divers sujets controversés, prétendant qu'elles sont fondées sur le spiritisme. Tel est le spirite par commodité, qui personnalise la foi selon ses intérêts et ses ambitions.
La foi personnalisée est adoptée au détriment de la cohérence doctrinale par de nouveaux sophistes qui déforment la réalité pour façonner l'apparence de la vérité. Une telle distorsion découle souvent des passions que l'adepte supposé porte et dirige sa cosmovision et l'argumentation qui en découle. Au lieu d'utiliser des prémisses doctrinales pour se connaître, se perfectionner et repenser ses croyances antérieures avec un changement naturel d'attitudes, il fait le contraire, partant de convictions idéologiques profondes pour inscrire le spiritisme dans ces propositions. Ce qui ne correspond pas ou est divergent, est simplement ignoré ou réinterprété.
C'est ce qui arrive avec les passions politiques. Dans un monde d’expiations et de procès, les vieilles propositions sociales révolutionnaires qui promettent la réalisation du royaume de justice sur Terre ne manquent pas, à condition de suivre une certaine ligne directrice déjà conçue par les interprètes de l’histoire et les planificateurs du comportement collectif. Presque toutes ces recettes utopiques du bonheur ignorent le processus interexistentiel de développement et prêchent l’imposition de relations économiques artificielles et collectivistes telles que celles qui transformeraient moralement l’individu, mais qui finissent par l’étouffer. Pour ceux-ci, l'Esprit Erastus ((Extrait de l'épître d'Erastus aux spirites de Lyon – 1861. Un avertissement contre les utopies matérialistes. Revista Espírita, octobre/1861.)) se manifeste ainsi.
Je viens de dire le mot égalitaire. Je pense qu'il est utile de s'y attarder un peu, parce que nous n'avons absolument pas vu prêcher parmi vous d'utopies irréalistes, et aussi parce qu'au contraire, nous rejetons vigoureusement tout ce qui semble lié aux prescriptions d'un communisme antisocial ; avant tout, nous sommes essentiellement propagandistes de la liberté individuelle, indispensable au développement de l'incarné ; donc ennemis déclarés de tout ce qui se rapproche de ces législations conventuelles qui anéantissent brutalement les individus.
Fruit d'illusions utopiques, de nombreux spirites sélectionnent et réinterprètent par commodité des concepts doctrinaux pour légitimer le modèle politique qu'ils portent de systèmes de relations socio-économiques qui dépendent de la perfection morale de tous.
Les questions sociales transitoires étaient récurrentes dans les dialogues d'Allan Kardec avec les Esprits et l'enseignement doctrinal respectif contient les éléments fondamentaux pour la construction d'une société terrestre plus juste et fraternelle, basée sur la connaissance de la réalité spirituelle et le but de la réincarnation.
L'apport primordial du Spiritisme au progrès social se manifeste dans la condition d'un puissant agent de transformation morale de l'humanité, sans aucun encadrement dans des conceptions politico-idéologiques déjà conçues.
En tant que philosophie inter-existentialiste, le spiritisme ne se limite pas aux relations du monde matériel, car il élargit la compréhension de la réalité et déplace le but ultime de l'être vers la conquête du vrai Royaume de Dieu en lui-même. Les misères humaines sont le reflet du niveau moral des individus, les confrontant aux blessures de l'orgueil et de l'égoïsme, les incitant à exercer leur intelligence et à pratiquer la charité dans son vrai sens, en harmonie avec les lois divines.
Le spiritisme, en démontrant la responsabilité de chacun pour ses actes et ses conséquences respectives au cours du processus de réincarnation dans le plein respect des lois naturelles, s'éloigne de la perspective historique matérialiste myope qui conçoit l'homme comme un produit de son environnement et ignore son bagage de réincarnation. , vos tendances évolutives et vos besoins d'accomplissement spirituel. L'expression « à chacun selon ses œuvres » résume l'essence méritocratique de l'effort individuel dans le cheminement intérieur à la recherche du vrai bonheur, selon le spiritisme.
La confiance et la croyance rationnelle en la justice divine et en l'avenir guidées par les bénéfices conséquents de la pratique de la charité, entendue ici comme une action bienveillante et indulgente visant le pardon des offenses, doivent guider la conduite équilibrée de l'adepte, favorisant le confort et le courage pour surmonter le matériel défis. La conduite du spirite reflète sa propre progression morale dans les travaux accomplis et est reconnue comme conforme aux principes de paix et de solidarité qu'il professe.
La foi raisonnée, sous cet angle, analyse de manière critique et admet la cohérence de l'ensemble des enseignements présentés par Allan Kardec, invitant l'adepte de la philosophie spirite à agir selon des principes doctrinaux, réduisant et atténuant les habitudes et postures orgueilleuses et égoïstes. Certes, dans un monde d'expiations et d'épreuves, la perfection soudaine ne doit pas être exigée et le progrès moral est graduel et proportionnel aux efforts et à la maturité de chacun.
La transformation sociale, pour Kardec, ne se fera pas de manière imposante et totalitaire sur l'individu, mais de manière inverse, résultant de l'amélioration de l'individu dans le respect de la liberté de conscience de chacun. Comme indiqué dans l'édition de février 1862 de la Revista Espírita ((Extrait du texte Réponse adressée aux spirites de Lyon à l'occasion du Nouvel An, Revista Espírita, Revista Espírita, février/1862)), nous avons :
Cherchez dans le Spiritisme ce qui peut vous améliorer : c'est l'essentiel. Quand les hommes iront mieux, des réformes sociales réellement utiles s'ensuivront naturellement ; travaillant au progrès moral, vous poserez le fondement le plus vrai et le plus solide de toutes les améliorations, et laisserez à Dieu le soin de veiller à ce qu'elles arrivent en temps voulu. Dans l'intérêt du spiritisme encore jeune, mais qui mûrit vite, opposez une fermeté inébranlable à ceux qui veulent vous entraîner dans une voie dangereuse..
En ne croyant qu'à ce qui est en accord avec ses passions politico-idéologiques et en rejetant tout ce qui dans la doctrine spirite les contredit, l'adepte de la commodité exemplifie la posture égoïste et orgueilleuse qui conduit à la folie doctrinale. Le militantisme politique, dans le but d'occuper les espaces et de diffuser ses propositions pour convaincre le plus grand nombre, bafoue la liberté de pensée et le libre arbitre d'autrui dans les institutions spirites et provoque des scissions.
Allan Kardec, s'adressant aux spirites à Lyon en 1862, mettait déjà en garde contre le piège préparé par les opposants au Spiritisme qui visaient à amener la discussion politique dans les groupes spirites ((ibidem)).
Je dois également vous signaler une autre tactique de nos adversaires, celle de chercher à compromettre les spirites, les amenant à s'éloigner du véritable objectif de la doctrine, qui est la morale, pour aborder des questions qui ne sont pas de leur ressort et qui, juste titre, pourrait éveiller susceptibilités et méfiance. Ne vous laissez pas tomber dans ce piège ; retirez soigneusement de vos réunions tout ce qui touche à la politique et aux sujets irritants ; à cet égard, les discussions ne causeront que de l'embarras, tandis que personne n'aura rien à objecter à la morale, pourvu qu'elle soit bonne.
Agissant en tant que promoteurs de la cizânia au nom de passions politiques variées, les adhérents supposés qui personnalisent la foi se lancent avec enthousiasme dans le prosélytisme de leurs convictions personnelles, les camouflant des questions doctrinales, favorisant les discussions contre ou en faveur des gouvernants, défendant ou attaquant les comportements des autres, ou encore, essayant de faire croire que seuls ceux qui partagent leurs passions politico-idéologiques peuvent être considérés comme des spirites légitimes.
Qu'en ces temps agités par la polarisation politique, nous puissions comprendre l'avertissement de Kardec sur la prudence dans le traitement des passions et le respect de la liberté de pensée et illustrer en nous-mêmes le comportement que nous aimerions que les autres aient.
Dieu et le diable : l'origine du bien et du mal
SOURCE DU BIEN ET DU MAL Extrait de A Genesis, 4e édition, FEAL — Allan Kardec
1. Dieu étant le commencement de toutes choses, et ce commencement étant toute sagesse, tout bonté et toute justice, tout ce qui vient de lui doit partager ces attributs, car le qui est infiniment sage, juste et bon ne peut rien produire de déraisonnable, de mauvais et d'injuste. Le mal que nous observons ne peut pas provenir de lui.
2. Si le mal était dans les attributions d'un être spécial, qu'il s'appelle Ahriman, ou Satan, de deux, un : soit il serait égal à Dieu et, par conséquent, aussi puissant et éternel, soit il serait inférieur.
Dans le premier cas, il y aurait deux puissances rivales, se combattant sans cesse, chacune cherchant à défaire ce que fait l'autre, s'opposant l'une à l'autre. Cette hypothèse est inconciliable avec l'harmonie qui se révèle dans l'ordre de l'Univers.
Dans le second cas, étant inférieur à Dieu, cet être lui serait subordonné. Ne pouvant être éternel comme lui sans être son égal ; n'a pu être créé que par Dieu. S'il a été créé, ce ne peut être que par Dieu. Dans ce cas, Dieu aurait créé l'Esprit du mal, ce qui serait une négation de son infinie bonté.
3. Selon une certaine doctrine, l'Esprit mauvais, créé bon, serait devenu mauvais, et Dieu, le punir, l'aurait condamné à rester éternellement mauvais, lui donnant la mission de séduire les hommes pour les conduire au mal. Maintenant, avec la possibilité d'une seule chute ((La chute, pour les religions dogmatiques, représente un événement dans lequel l'homme, à son origine, commet une grave offense à Dieu, perdant sa sainteté originelle, sa justice et sa sagesse, tombant par punition dans son présent condition : avec souffrance, ignorance, dérive vers le péché et la mort. En d'autres termes, il y aurait dégradation de l'âme. La Doctrine Spirite, basée sur le concept de l'évolution de l'âme d'être simple et ignorante en raison de son effort, établit sa théorie à travers cette solide logique. (N. do E.))) leur a coûté les châtiments les plus cruels pour l'éternité, sans espoir de pardon, il n'y aurait pas seulement un manque de gentillesse. Mais cruauté préméditée, car, pour rendre la séduction plus facile et mieux cacher le piège, Satan serait autorisé à se transformer en ange de lumière et simuler les œuvres de Dieu, jusqu'à tromper. Ainsi, il y aurait plus d'iniquité et d'imprévoyance de la part de Dieu, car donnant à Satan toute liberté de sortir des ténèbres et de s'abandonner aux plaisirs mondains pour entraîner les hommes, le provocateur du mal serait moins puni que les victimes de ses ruses, car ceux-ci, tombant par faiblesse, une fois dans l'abîme, ils ne peuvent plus en sortir. Dieu leur refuse un verre d'eau pour étancher leur soif, et pendant toute l'éternité, avec les anges, il entend leurs gémissements, sans s'en émouvoir, tout en laissant à Satan tout le plaisir qu'il désire.
De toutes les doctrines sur la théorie du mal, celle-ci est sans doute la plus irrationnelle et la plus le plus offensant pour la divinité. (À voir Le Ciel et l'Enfer selon le Spiritisme. Première partie, chapitre IX, Les démons.)
4. Cependant, le mal existe et a une cause.
Il existe plusieurs classes de mal ((À l'époque d'Allan Kardec, la philosophie enseignée dans les universités, dans les écoles normales (actuellement enseignantes) et dans les collèges était le spiritualisme rationnel. Dans la discipline de la morale théorique (une des sciences philosophiques), il a appris à faire la différence entre le mal physique et le mal moral, à démontrer une théorie révolutionnaire basée sur la liberté personnelle, contrairement au dogme de la chute et du châtiment divin des religions ancestrales et de la coercition extérieure, par le matérialisme : « Le mal physique consiste en la douleur, la maladie, la mort. " Ce sont des conséquences inévitables de l'organisation des êtres sensibles, un stimulant essentiel à leur activité. Le mal moral est la condition fondamentale de la liberté. Sans le mal, le bien n'est pas possible dans le monde, car si l'homme ne pouvait pas se tromper, il ne le ferait pas. Je ne serais pas libre et je ne serais pas capable de faire le bien. Cette vie est un temps d'épreuve et, sans mal physique et moral, il n'y a pas de place pour le courage, la patience, le dévouement et les autres vertus. » (Le Mansois-Duprey. Cours de Philosophie Élémentaire em L'école normale : journal de l'enseignement pratique. v. 13. Paris : Larousse et Boyer, 1864. p. 235.) La théorie morale spirite était un développement du spiritualisme rationnel : « Le spiritisme repose donc sur des principes généraux indépendants de toutes questions dogmatiques. Elle a, il est vrai, des conséquences morales comme toutes les sciences philosophiques. (Revue Spirite, 1859.). (N. faire E.))). Premièrement, il y a le mal physique et le mal moral. Nous pouvons également classer les maux entre ceux que l’homme peut éviter et ceux qui sont indépendants de sa volonté. Parmi ces derniers, il faut inclure les fléaux naturels.
L'homme, dont les facultés sont limitées, ne peut les comprendre toutes ni englober tous les desseins du Créateur ; il juge les choses au point de vue de sa personnalité, des intérêts et des conventions artificielles qu'il s'est créées et qui n'appartiennent pas à l'ordre de la nature. C'est pourquoi, en général, ce qu'il considérerait comme juste et admirable, s'il en connaissait la cause, le but et le résultat final, lui paraît nuisible et injuste. En enquêtant sur la raison d'être et l'utilité de chaque chose, vous reconnaîtrez que tout porte l'empreinte d'une sagesse infinie et vous vous prosternerez devant cette sagesse, même par rapport à des choses que vous ne comprenez pas.
5. L'homme a reçu une intelligence grâce à laquelle il peut conjurer, ou du moins diminuer considérablement les effets des fléaux naturels. Plus vous acquérez de connaissances et les progrès de la civilisation, moins ces calamités sont désastreuses. avec une organisation judicieuse sociaux, peuvent même neutraliser leurs effets, lorsqu'ils ne peuvent être pleinement évité. Ainsi, pour les mêmes fléaux qui sont utiles dans l'ordre général de la nature et pour l'avenir, mais qui nous attaquent dans le présent, Dieu a donné à l'homme, avec les facultés dont il a doté son Esprit, les moyens de paralyser leurs effets.
Ainsi, l'homme assainit les régions insalubres, neutralise les miasmes pestilentiels, fertilise terres incultes, les préserve des inondations ; on construit des maisons plus saines, plus solides pour résister aux vents, si nécessaires à la purification de l'atmosphère, et à la protection du climat. C'est ainsi, enfin, que peu à peu la nécessité lui fait créer les Sciences, à l'aide desquelles il améliore les conditions d'habitabilité du globe et étend l'ensemble de son bien-être.
L'homme devant progresser, les maux auxquels il est exposé constituent une incitation à l'exercice de son intelligence et de toutes ses facultés physiques et morales, l'invitant à rechercher les moyens de les éviter. S'il n'avait rien à craindre, aucun la nécessité le pousserait à chercher le meilleur ; il s'engourdirait dans l'inactivité de son esprit ; Je n'inventerais ni ne découvrirais rien. La douleur est l'aiguillon qui pousse l'homme en avant, sur la voie du progrès..
6. Mais les maux les plus nombreux sont ceux créés par l'homme par ses propres vices ; de votre orgueil, votre égoïsme, votre ambition, votre cupidité, votre excès en toutes choses. C'est la cause des guerres et des calamités qui causent les mésententes, les injustices, l'oppression du faible par le fort et, enfin, la plupart des maladies.
Dieu a établi des lois pleines de sagesse, dont le but est le bien. l'homme trouve en soi tout ce qui est nécessaire pour les suivre. Votre chemin est tracé par votre conscience, et la loi divine est gravée dans son cœur. De plus, Dieu se souvient de lui, constamment, par ses messies et ses prophètes, par tous les esprits incarnés qui a reçu pour mission d'éclairer, de moraliser et de contribuer à leur amélioration, ainsi que comme, ces derniers temps, par la multitude d'esprits désincarnés qui se manifestent de toutes parts. Si les hommes se conforment strictement aux lois divines, il n'y a pasLe doute qu'ils éviteraient les maux les plus graves, vivant heureux sur Terre. S'il ne le fait pas, c'est à cause de son libre arbitre, et il doit en accepter les conséquences.
7. Mais Dieu, plein de bonté, plaça le remède du côté du mal ; c'est-à-dire que du mal lui-même, il donne naissance au bien. Il vient un moment où l'excès du mal moral devient intolérable et fait sentir à l'homme le besoin de changer de vie. Instruit par l'expérience, il se sent obligé de chercher dans le bien le médicament dont il a besoin, toujours en vertu du libre arbitre. Quand il prend un meilleur chemin, c'est de son plein gré et parce qu'il a reconnu les inconvénients de l'autre chemin. La nécessité l'oblige à s'améliorer moralement pour être plus heureux, comme cette même nécessité l'oblige à améliorer les conditions matérielles de son existence.
on peut dire que le mal est l'absence de bien, comme le froid est l'absence de chaleur. Le mal ce n'est plus un attribut distinct, pas plus que le froid n'est un fluide spécial ; l'un est le négation de l'autre. Là où le bien n'existe pas, il y a nécessairement le mal. Ne pas faire le mal est déjà le début du bien. Dieu ne veut que le bien, le mal ne vient que de l'homme. S'il y avait dans la Création un être chargé du mal, l'homme ne pourrait pas l'éviter. Cependant, ayant la cause du mal en toi et, en même temps, ayant son libre arbitre et les lois divines pour guide, il l'évitera quand il le voudra.
Prenons un fait commun par comparaison : un propriétaire sait qu'à la de votre terre, il y a un endroit dangereux où vous pouvez être blessé ou mourir. Que faites-vous pour éviter les accidents? Placer, à proximité de la place, un panneau pour s'éloigner, car danger. C'est la loi; elle est sage et prévoyante. Si, malgré cela, une personne téméraire ignore l'avertissement et a un accident, qui pourrait être tenu pour responsable sinon lui-même ?
Ainsi en est-il du mal. L'homme l'éviterait s'il observait les lois divines. Dieu, par exemple, a mis une limite à la satisfaction des besoins ; l'homme est averti par la satiété ; s'il dépasse cette limite, il agit volontairement. Les maladies, les faiblesses corporelles, la mort qui peuvent en résulter sont de votre fait, pas de Dieu.
8. Le mal étant le résultat des imperfections de l'homme, et l'homme créé par Dieu, ils diront que s'il n'a pas créé le mal, du moins il en aurait créé la cause. Si j'avais créé l'homme parfait, le mal n'existerait pas.
Si l'homme avait été créé parfait, il serait fatalement enclin au bien. À présent, en vertu de son libre arbitre, il ne tend inévitablement ni vers le bien ni vers le mal. Dieu a voulu qu'il soit soumis à la loi du progrès, et que ce progrès soit le résultat de son propre travail, afin que le mérite lui appartienne, même s'il est responsable du mal qu'il commet par sa volonté. La question est donc de savoir quelle est, chez l'homme, l'origine de sa propension au mal((L'erreur consiste à prétendre que l'âme est sortie parfaite des mains du Créateur, alors que lui, au contraire, a voulu la perfection pour être le résultat du raffinement progressif de l'esprit et de son propre travail. Dieu voulait que l'âme, en vertu de son libre arbitre, puisse choisir entre le bien et le mal, atteignant ses fins ultimes par une vie dévouée et une résistance au mal. S'il avait créé l'âme avec perfection à sa ressemblance – et, en laissant ses mains, il l'avait liée à sa béatitude éternelle –, Dieu l'aurait faite, non à son image, mais semblable à lui-même, comme nous l'avons déjà dit. des choses en raison de son essence et sans avoir rien appris, mais mue par un sentiment d'orgueil né de la conscience de ses attributs divins, l'âme serait amenée à nier son origine, à ignorer l'auteur de son existence, restant en état de rébellion. contre son Créateur. (Bonnamy, juge d’instruction. La raison du Spiritisme, chapitre VI.) (Note d'Allan Kardec.))).
9. Si l'on étudie toutes les passions, et même tous les vices, on voit qu'elles ont leur principe dans l'instinct de conservation. Cet instinct, dans toute sa force chez les animaux et chez les êtres primitifs les plus proches de la vie animale, domine seul, parce que, chez eux, il n'y a pas encore de contrepoids au sens moral. L'être n'est pas encore né pour la vie intellectuelle. L'instinct s'affaiblit au contraire à mesure que l'intelligence se développe, parce qu'elle domine la matière. Avec l'intelligence rationnelle naît le libre arbitre, que l'homme utilise à volonté : alors seulement, pour lui, commence la responsabilité de ses actes ((Dans la théorie morale spirite, le libre arbitre naît après le développement de l'intelligence rationnelle. De là Dans ce Ainsi, la responsabilité morale ne commence que là et s'étend progressivement, en proportion directe du développement rationnel. Chez les animaux et chez les êtres encore simples et ignorants, le libre arbitre, le sens moral et la responsabilité de leurs actes ne sont pas apparus. Ces concepts les approches psychologiques suppriment complètement les dogmes du péché originel, de la chute et de l'incarnation comme punition. Les hypothèses scientifiques de l'égoïsme et des sentiments antisociaux innés chez tout individu sont également fausses. Cela apporte un encouragement, car plus grande est l'intelligence, plus grande est la responsabilité. Enfin, pour la pleine morale évolution de l'humanité, il est nécessaire de garantir à tous les individus la possibilité d'un développement rationnel à travers l'éducation. (N. do E.))).
10. La destinée de l'Esprit est la vie spirituelle. Mais au tout début de son existence corporellement, il n'a que des besoins matériels à satisfaire. A cet effet, le l'exercice des passions est une nécessité pour la conservation des espèces et des individus, matériellement parlant. Cependant, sortant de cette période, il a d'autres besoins, d'abord semi-moraux et semi-matériels, et plus tard exclusivement moraux. C'est alors que l'Esprit domine la matière. Au fur et à mesure qu'il se libère de son joug, il avance dans la vie propre et se rapproche de sa destination finale. Si, au contraire, il se laisse dominer par la matière, il retarde et s'identifie à l'irrationnel. Dans cette situation, ce qui était autrefois un bien, parce que c'est une nécessité de sa nature, devient un mal, non seulement parce que ce n'est plus une nécessité, mais parce qu'il devient nuisible à la spiritualisation de l'être.. Par conséquent, le mal est relatif et la responsabilité est proportionnelle au degré de progrès.
Toutes les passions ont leur utilité providentielle, sans laquelle Dieu aurait fait quelque chose d'inutile. et nuisible. C'est l'abus qui constitue le mal, et l'homme abuse, selon son libre arbitre. Plus tard, éclairé par l'intérêt personnel, il choisit librement entre le bien et le mal.
Action de l'Esprit sur la Matière
Postulat. La théorie de Mesmer et la Doctrine Spirite affirment que les Esprits n'agissent sur la matière que par la pensée et la volonté :
Les Esprits agissent sur les fluides spirituels, non en les manipulant comme les hommes manipulent les gaz, mais à l'aide de la pensée et de la volonté, qui sont à l'Esprit ce que la main est à l'homme.
(KARDEC, [1868] 2018, p. 290)
Pour Mesmer, il n'y a pas de fluides, comme le postulait la science de son temps, tels que les fluides caloriques, électriques, magnétiques, vitaux, etc. Sa théorie a conçu le Fluide Cosmique Universel, d'où tout la matière se formerait et remplirait donc tout, comme si nous étions des poissons, immergés dans l'océan ((FIGUEIREDO, Paulo Henrique de. Mesmer – A Ciência Negada do Magnetismo Animal. FEAL, 2022)). Les différents états de la matière seraient liés à un état d’onde différent, ce que prouve la physique moderne. Ainsi, pour qu’un Esprit agisse sur une matière fluide, il n’agit pas avec ses mains ni avec la force physique, mais par sa volonté. C'est ainsi qu'un Esprit peut, à travers son périsprit, apparaître sous différentes formes, le façonnant à sa guise. Cependant, il ne peut agir que sur la matière fluide. Pour agir sur une matière plus dense, il faut quelque chose de plus : soit un corps, dans lequel s'incarner, soit un corps dont le contrôle est momentanément cédé par un autre Esprit incarné, soit, simplement, l'aide d'un Esprit incarné, lucide et par lui-même. volonté.
C'est pour ce principe qu'un Esprit, comme le prouvent les expériences de l'époque de Kardec, NE PEUT PAS se rendre visible, matériellement, encore moins tangible, sans l'existence d'un médium spécial, qui fournit "l'ectoplasme", qui serait un espèce de fluide spirituel plus animalisé. S'il n'en était pas ainsi - ce qui est déterminé par les lois de la Nature, ou Lois Divines - il suffirait à un Esprit, qui veut faire le mal, de prendre un couteau ou un pistolet et de commettre n'importe quel crime. Il peut cependant inspirer quelqu'un à le faire, et cette personne, en acceptant la suggestion, a sa propre responsabilité.
Les esprits agissent-ils sur les phénomènes de la Nature ?
Dans un premier temps, on va trouver quelque chose qui semble incongru avec tout ce qui a été dit jusqu'ici. Je précise que, dans ce sujet, je m'appuie sur ce qui est né de ma compréhension, et non pas entièrement sur des postulats du spiritisme.
Premièrement, nous avons la question nº 537 du Livre des Esprits :
537. La mythologie des anciens reposait entièrement sur des idées spirites, à la seule différence qu'ils considéraient les esprits comme des divinités. Ils représentaient ces dieux ou ces esprits avec des attributions particulières. Ainsi, certains étaient chargés des vents, d'autres de la foudre, d'autres de présider au phénomène de la végétation, etc. Une telle croyance est-elle sans fondement ?
"Il est si peu dépourvu de fondement qu'il est encore loin de la vérité."
Donc les Esprits disent qu'il y a ceux qui gouvernent les phénomènes de la Nature ? Vraisemblablement. Mais, en premier lieu, nous avons appris, par Kardec, à ne rien accepter sans passer par le tamis de la raison. Maintenant, aujourd'hui, nous connaissons les forces de la nature qui provoquent l'apparition des tempêtes. On connaît l'action de la température sur les vents, la raison de la formation des nuages qui génèrent des précipitations et même la raison de la décharge électrique par la foudre. Ces phénomènes sont si prévisibles qu'il existe déjà des modèles informatiques mathématiques qui peuvent prédire, avec un taux de précision élevé, quand et combien il va pleuvoir, et avec quelques semaines d'avance.
Alors, pourquoi devrait-il y avoir des Esprits commandant quelque chose de prévisible et qui obéit aux Lois de la Nature ?
Passez à la question 538 :
538. Les Esprits qui président aux phénomènes de la nature forment-ils une catégorie spéciale dans le monde des esprits ? Sont-ce des êtres à part, ou des Esprits qui se sont incarnés comme nous ?
"Qui étaient ou seront."
Le) - Ces esprits appartiennent-ils aux ordres supérieurs ou inférieurs de la hiérarchie spirite ?
« Cela dépend du rôle plus ou moins matériel, plus ou moins intelligent qu'ils jouent. Certains commandent, d'autres exécutent. Ceux qui accomplissent des choses matérielles sont toujours d'un ordre inférieur, tant parmi les esprits que parmi les hommes.
Ainsi, il est entendu que les esprits supérieurs non ils interagiraient directement sur les éléments, mais laisseraient cela aux esprits moins développés - ce qui est rationnel, après tout cela devient un exercice d'apprentissage pour eux aussi. Kardec suit, avec mon emphase :
539. La production de certains phénomènes, les tempêtes par exemple, est-elle l'œuvre d'un seul Esprit, ou plusieurs se réunissent-ils, formant de grandes masses, pour les produire ?
"Ils se rassemblent en masses innombrables."
540. Les Esprits qui exercent une action dans les phénomènes de la nature opèrent-ils avec la connaissance de la cause, en utilisant leur libre arbitre, ou par l'effet d'une impulsion instinctive ou irréfléchie ?
"Certains oui, d'autres non. Faisons une comparaison. Considérez ces myriades d'animaux qui, petit à petit, font émerger de la mer îles et archipels. Vous pensez qu'il n'y a pas là de fin providentielle et que cette transformation de la surface du globe n'est pas nécessaire à l'harmonie générale? Néanmoins, ce sont des animaux de l'ordre le plus bas qui accomplissent ces travaux, subvenant à leurs besoins et sans se douter qu'ils sont des instruments de Dieu.. Tiens, tiens : de même, les esprits les plus arriérés offrent une utilité à l'ensemble. Tandis que répéter pour la vie, avant d'avoir pleinement conscience de leurs actes et d'être dans la jouissance du libre arbitre, ils agissent sur certains phénomènes, dont les agents sont inconsciemment constitués.. Tout d'abord, exécutez. Plus tard, quand leurs intelligences auront déjà atteint un certain développement, ils ordonneront et dirigeront les choses du monde matériel. Alors ils pourront diriger ceux du monde moral. C'est ainsi que tout fonctionne, que tout s'enchaîne dans la nature, de l'atome primitif à l'archange, lui aussi parti de l'atome.. Admirable loi d'harmonie, que votre esprit timide ne peut encore saisir dans son intégralité.!"
Nous arrivons ici à quelque chose de très important. Dans la réponse à la question n.º 539, il est précisé que les esprits agissant sur de tels phénomènes agissent ensemble en masse. N'est pas un Esprit, donc, qui interagit sur ces phénomènes. Puisqu'il s'agit de masses d'Esprits, dans la question n° 540 Kardec cherche à comprendre si ces masses sont intelligentes et rationnelles, agissant par leur volonté ou non.
Notons d'abord quelque chose d'important : l'Esprit n'utilise pas les tempêtes pour illustrer sa réponse, mais utilise l'exemple d'une île qui peut être formée par l'action d'infinis petits animaux, avec l'action du temps, comme cela se produit avec les coraux. Dans la question n° 537, Kardec donne plusieurs exemples des possibilités d'action spirituelle, dont, parmi eux, les vents, la foudre et les phénomènes de végétation. La réponse de l'Esprit, limitée par plusieurs questions, la première étant l'engagement de ne pas révéler à l'homme ce qu'il doit lui-même conclure, par la science, a reçu une réponse générique, et s'accorde bien avec les phénomènes de la dernière classe.
La réponse à la question #540 démontre que les êtres inférieurs (du point de vue évolutif) obéissent aux lois de la nature, c'est-à-dire à l'instinct, aveuglément, mais que, ce faisant, ils servent un but supérieur. Ce but supérieur n'est pas accompli par des miracles ou s'adapte, mais par les lois de la nature, qui sont les lois de Dieu, qui visent à l'harmonie générale. Cela signifie que ce ne sont pas des Esprits d'aucune sorte qui causent une catastrophe naturelle, mais la conséquence, précisément, de la Nature. Une catastrophe peut se produire, par exemple, par l'action de bactéries qui corrodent lentement le fer d'un pont qui, à un certain moment, tombe, ou par l'action de champignons qui agissent d'une certaine manière dans un sol d'une région montagneuse qui , saturés alors par la pluie, s'imbibent et glissent sur toute une ville.
Et nous arrivons là à un point important : les êtres vivants les plus simples, de la cellule, du virus à la bactérie, ont aussi une principe spirituel. Estaria explicado, portanto, os Espíritos reunidos em “massas inumeráveis”, governadas pela Natureza, que fazem a harmonia que nosso “acanhado espírito ainda não pode apreender em seu conjunto”.
Ainsi, quand on dit que les Esprits président aux phénomènes de la Nature, on dit qu'il y a des Esprits supérieurs, qui, par votre influence, gouverner le bas, lié directement matières scolaires.
Un Esprit peut-il agir directement sur la matière ?
Je crois que la question a été clarifiée, mais pour renforcer le concept, revenons au Livre des Esprits. Dans les trois questions suivantes et dans leurs réponses, le principe selon lequel les Esprits vous ne pouvez pas agir directement sur le sujet :
526. Ayant, comme ils l'ont fait, une action sur la matière, les esprits peuvent-ils provoquer certains effets, dans le but de faire advenir un événement ? Par exemple : un homme doit mourir ; grimpe à une échelle, l'échelle se brise et il meurt de la chute. Est-ce que ce sont les esprits qui ont brisé l'échelle, afin que le destin de cet homme puisse s'accomplir ?
« Il est vrai que les esprits agissent sur la matière, mais pour se conformer aux lois de la nature, non pour y déroger, faisant survenir, à un moment donné, un événement inattendu et contraire à ces lois. Dans l'exemple que vous avez illustré, l'échelle s'est cassée parce qu'elle était pourrie ou parce qu'elle n'était pas assez solide pour supporter le poids d'un homme. Si c'était le destin de cet homme de périr ainsi, les Esprits l'inspireraient à gravir l'échelle en question, qui devrait céder sous son poids, entraînant sa mort par un effet naturel et sans y être contraint. monsieur la production d'un miracle.
527. Prenons un autre exemple, dans lequel la matière n'entre pas dans son état naturel. Un homme doit mourir par la foudre. Réfugiez-vous sous un arbre. Fait éclater la foudre et le tue. Se pourrait-il que ce soient les Esprits qui aient causé la foudre, la dirigeant vers l'homme ?
« C'est comme avant. La foudre a frappé cet arbre à un tel moment parce que c'était dans les lois de la nature qu'il le fallait. Il n'a pas été dirigé vers l'arbre parce que l'homme était en dessous. A celui-ci, oui, l'idée a été inspirée de s'abriter sous un arbre sur lequel la foudre tomberait, car l'arbre ne manquerait pas d'être touché, justement parce que l'homme n'était pas sous sa fronde.
528. Dans le cas d'une personne mal intentionnée tirant sur une autre un projectile qui ne fait que passer près de lui sans l'atteindre, aurait-il pu arriver qu'un bon esprit ait dévié le projectile ?
« Si le tir individuel n'a pas à périr de cette façon, l'Esprit bienveillant l'inspirera à dévier, ou bien il pourra éblouir celui qui tient l'arme, afin de le faire mal viser, car, une fois l'arme est tirée, le projectile suit la ligne qu'il doit parcourir.
Les Esprits ne dérogent pas aux Lois de la Nature par un principe moral, mais simplement parce que ces Lois sont naturelles et s'accomplissent d'autant qu'il s'accomplit qu'à la surface de tout astre, en lâchant un objet, il va tomber, en raison de la loi de la gravité, avec une vitesse qui dépendra de la masse de ce corps (planète, étoile, etc.).
conclusion
La digression effectuée jusqu'à présent a servi à donner une plus grande base à un autre article de ma paternité, "Magie noire, sortilèges, bains de sel gemme et d'herbes, amulettes, Wicca : tout cela existe-t-il ?” (cliquez ici pour lire). La magie, comme beaucoup l'imaginent, n'existe pas. Sinon, nous serions susceptibles d'être frappés, contre notre volonté, et peu importe à quel point nous sommes, par n'importe quel sort. Nous pouvons, bien sûr, être atteints par des moyens matériels, par l'action de la volonté de l'individu, soutenue ou non par des Esprits incarnés. Mais, par des moyens immatériels, le maximum possible est pour un Esprit d'interagir avec la matière fluidique, qui, pour s'identifier à la nôtre, dépend exclusivement de notre permission apparente ou de notre impuissance à la combattre, car nous n'avons pas de subventions morales pour beaucoup.
Et vous, qu'avez-vous pensé de toute cette réflexion développée ici ? Laissez votre commentaire ci-dessous!
Les attentats contre Kardec et les tentatives de ternir le spiritisme
N'oublions pas que le spiritisme a des ennemis intéressés à entraver sa marche, à qui ses triomphes irritent, n'étant pas les plus dangereux ceux qui l'attaquent ouvertement, mais ceux qui agissent dans l'ombre, ceux qui le caressent d'une de leurs mains et se déchirent. Ces êtres maléfiques s'insinuent partout où ils prétendent pouvoir faire du mal. Comme ils savent que l'unité est une force, ils essaient de la détruire, en agitant des vagues de discorde. Qui, dès lors, peut prétendre que ceux qui, dans les réunions, sèment le trouble et l'émoi ne sont pas des agents provocateurs, intéressés par le désordre ? Sans doute, ce ne sont pas de vrais ou de bons spirites ; ils ne feront jamais le bien et peuvent faire beaucoup de mal.
KARDEC, Allan. Le livre des médiums.
On connaît depuis longtemps les ennemis du spiritisme qui, au grand jour, l'attaquent de toutes parts et de toutes les manières. Il y a ceux des religions, qui le combattent pour avoir prêché les principes d'autonomie et de libre arbitre ; ceux des sciences matérialistes, qui ne peuvent admettre ce qu'elles ne peuvent voir sous l'appareil ; les politiques, qui ne voient dans leurs idées qu'une menace à leur hégémonie ; ceux des philosophies matérialistes, etc. Ces ennemis, cependant, sont déclarés. Pire sont ceux qui émergent, par insouciance ou par malveillance, au sein de la Doctrine, parmi les hommes studieux qui devraient tout faire pour le bien de cette science.
Il y a dans tous les domaines les « Judas » du Spiritisme. Kardec en rencontra quelques-uns, dont le plus éminent était Roustaing, qui, par orgueil et par vanité, se tourna contre le spiritisme. Ce sont des Esprits qui n'ont pas encore réussi à comprendre l'essence de la Doctrine Spirite, qui la considèrent comme une « religion » menaçante et qui attendent subrepticement la moindre erreur à laquelle ils peuvent s'accrocher, provoquant une véritable tempête dans une théière. A cette fin, ils se servent d'eux-mêmes, lorsqu'ils sont incarnés, ou d'individus ignorant la véritable essence de la Doctrine des Esprits, sur lesquels ils influencent en raison de leurs idées attachées à la vanité et à l'orgueil.
Peu importe que, dans la formation de la science spirite humaine, il y ait mille concepts consolateurs, libérateurs et transformateurs : un seul concept, reconnu plus tard comme faux ou erroné, né des idées des hommes de l'époque, leur suffit pour essayer de mettre la Doctrine des Esprits, les idées des hommes qui l'ont étudiée et le Mouvement Spirite, trois choses différentes, dans le même panier, étiquetées inutiles ou nuisibles.
Une de ces idées qui provoque le plus de rage à l'homme sans méfiance et mal informé est celui du racisme chez Kardec. Oui, dit Kardec, dans ton conclusion, et ému par les concepts de la science de l'époque, que le noir, qu'il appelle « hottentot », l'Africain « sauvage », serait un élever matériellement parlant, où des esprits moins avancés s'incarneraient en quête d'expiation et d'apprentissage de base. Une idée terrible et raciste ? Oui mais seulement du point de vue actuel. À cette époque, il n'y avait même pas le concept de racisme, car il était naturel, selon la science, de classer les êtres humains en races - des dizaines d'entre elles.
Kardec a utilisé les concepts scientifiques et les postulats de son temps. Ainsi en était-il des fluides, qui ont ensuite été abandonnés, ainsi en était-il du racisme. C'est simple. Partant de cette conception MATÉRIELLE de l'infériorité de la race noire, supposait-il que les Esprits qu'ils incarnaient étaient inférieurs ? Pourquoi?
Maintenant, mettons-nous dans la situation de Kardec : il vivait dans une société ethnocentrique ; il a vu les Noirs être classés comme inférieurs par des concepts scientifiques et traités comme des animaux. Dès lors, il suppose que les esprits ont choisi d'incarner des Noirs pour expier leurs imperfections. C'est explicite dans « O negro pai César », dans la Revue spirite de juin 1859. Y a-t-il une erreur là-dedans ? Si l'on considère comment les noirs étaient traités et classés par la science et la société, qui leur imposaient de lourdes souffrances, alors il n'est pas facile de supposer que certains esprits ont choisi une vie comme celle-là, tout comme un esprit a choisi d'être enterré vivant, pensant qu'il avait à payer une erreur du passé ?
Un certain auteur dit : « Ce sont encore des centres spirites récurrents qui n'acceptent pas ou acceptent avec réserve les communications de vieux noirs, d'Indiens et d'autres esprits qui se présentent de manière non conventionnelle comme dignes de confiance ». Cependant, il est encore récurrent, dans les centres spirites, de monter dans les tribunes pour enseigner les notions de karma et la loi du retour ou encore pour parler d'« eau fluide » et « le téléphone ne sonne que de là à ici ». Et c'est pour la même raison que ce Mouvement Spirite n'accepte pas de telles communications : l'absence d'études doctrinales et scientifiques. Ne confondons pas le mouvement spirite avec le spiritisme. Ce sont des choses différentes, tout comme l'aspect humain et l'aspect spirite de la Doctrine sont distincts.
Je me souviens que le même Kardec qui était guidé par la science pour classer les Noirs (et aussi les autres peuples) de cette manière, s'efforça de démontrer que, « malgré tout » (dans le contexte de ces opinions), ils devaient être traité avec respect et dignité. Ce que l'auteur a oublié de citer :
829. Y a-t-il des hommes qui sont par nature destinés à être la propriété d'autres hommes ?
« Il est contraire à la loi de Dieu toute sujétion absolue d'un homme à un autre homme. L'esclavage est un abus de la force. Elle disparaît avec le progrès, comme tous les abus disparaîtront progressivement.
La loi humaine qui consacre l'esclavage est contraire à la nature, puisqu'elle fait de l'homme l'irrationnel et le dégrade physiquement et moralement (note d'Allan Kardec)
831. L'inégalité naturelle des aptitudes ne place-t-elle pas certaines races humaines sous la dépendance des races plus intelligentes ?
"Oui, mais pour qu'ils les élèvent, pas pour les brutaliser davantage par l'esclavage. Pendant longtemps, les hommes ont considéré certaines races humaines comme des animaux de trait, munis de bras et de mains, et ont cru avoir le droit de vendre ceux de ces races comme des bêtes de somme. Ceux qui le font sont considérés comme étant de sang plus pur. imbéciles ! Ils ne voient que la matière. Plus ou moins pur n'est pas le sang, mais l'Esprit. (361–803.)
Ce même Kardec s'est également efforcé de mettre les femmes au même niveau de dignité et de droits, comme dans le RE de janvier 1866 et dans les questions 817 à 821 de l'OLE. Pourtant, dans le même numéro du Magazine, il défait, à travers les principes spirites, les préjugés qui engendrent l'homophobie :
« Si cette influence de la vie corporelle se répercute sur la vie spirituelle, il en est de même lorsque l'Esprit passe de la vie spirituelle à la vie corporelle. Dans une nouvelle incarnation, il apportera le caractère et les inclinations qu'il avait en tant qu'Esprit ; s'il est avancé, ce sera un homme avancé ; s'il est en retard, ce sera un homme en retard.
En changeant de sexe, il pourra donc, sous cette impression et dans sa nouvelle incarnation, conserver les goûts, les tendances et le caractère inhérents au sexe qu'il vient de quitter. C'est comme ça qu'ils expliquent certaines anomalies apparentes qui se voient dans le caractère de certains hommes et femmes.
Il n'y a donc de différence entre l'homme et la femme que par rapport à l'organisme matériel, qui s'anéantit avec la mort du corps. Mais quant à l'Esprit, l'âme, l'être essentiel, impérissable, il n'existe pas, car il n'y a pas deux sortes d'âmes.
Allan Kardec, RE, janvier 1866
Et puis Paulo Henrique met en lumière l'utilisation des concepts scientifiques de l'époque, encore une fois, par Kardec, pour expliquer le terme « anomalie apparente » :
Il est très important de souligner ici que le terme « anomalie apparente », utilisé par Kardec, était présent dans les sciences de l'époque, faisant référence à des phénomènes qui échappent à l'explication des théories acceptées, n'étant pas « normaux » pour elles ; mais que, lorsqu'une nouvelle explication naturelle du phénomène se trouve dans de nouvelles théories, elles cessent d'être des « anomalies » et deviennent des phénomènes naturels. C'est pourquoi elle est "apparente"
Paulo Henrique de Figueiredo, Site de la Révolution Spirite, 25/08/2016
C'était déjà un grand pas, pour un homme de l'époque, d'avoir donné une âme à un peuple traité comme une machine. Mais, nous le savons, la marche du progrès avance et, comme Kardec l'a toujours dit, nous devons toujours suivre les avancées scientifiques, en abandonnant l'opinion qui s'est avérée fausse face à la science. C'est ce que nous faisons ici et c'est la même chose que ferait Allan Kardec si, aujourd'hui, il s'incarnait parmi nous. Je ne suis pas d'accord qu'il y ait un "faute" dans le personnage de Kardec, car il a démontré le contraire, tout le temps. Il y a des conceptions de l'époque, d'un homme profondément lié aux sciences.
Le même auteur poursuit en disant que « De plus, il était très courant pour les familles riches d'avoir des domestiques noirs pour toutes sortes de travaux. Ainsi, Kardec a non seulement vu des Noirs, mais a eu l'occasion de rencontrer, de parler et d'apprendre sur les sociétés africaines, car la présence noire en France était courante., sur lequel je fais les observations suivantes :
Premièrement, la référence donnée à la première déclaration — McCloy, Shelby T. Negroes and Mulattoes in Eighteenth-Century France. Le Journal de l'histoire noire, Vol. 30, Non. 3 (juillet 1945), p. 276-292 — n'apporte des références que de la fin du XVIIIe siècle. Rivail, né en 1804, n'atteindra sa maturité que vers 1816 au plus tôt. Il y a 16 ans de changements possibles, et il ne faut pas oublier que la France était un pays colonialiste et que, par conséquent, elle a envoyé la plupart des Noirs dans ses colonies.
Deuxièmement, la deuxième déclaration manque de logique. Kardec a fait ses études principalement à Yverdon, chez Pestalozzi, où, à l'âge de 14 ans, il a enseigné à d'autres élèves. Par la suite, il a vécu, à notre connaissance, principalement dans les milieux scientifiques et éducatifs, dominés, bien sûr, par l'homme blanc. Se pourrait-il que Kardec ait eu autant d'occasions de vivre avec des Noirs ? Maintenant, connaissant le bon sens de Rivail, il est à supposer que NON, sinon il aurait une opinion différente à cet égard.
Et il reste à se rappeler que les Esprits NE font PAS avancer la science qu'il appartient à l'homme d'acquérir, par ses propres efforts et son intelligence. De la même manière que les Esprits n'ont pas renié les fausses conceptions de fluides (électriques, vitaux, etc.), abandonnées par Kardec dans Une Genèse, pour n'en rester qu'à la théorie du Fluide Cosmique Universel, ils n'ont pas non plus renié l'humain thèse des races, qui ne fut surmontée qu'environ un siècle plus tard.
Je ne peux pas comprendre et être d'accord avec un texte qui, en quelque sorte, analyse le sujet de manière partielle. Il ne s'agit pas de minimiser le fait, mais de le présenter en entier. Il arrive qu'une personne qui ne connaît pas complètement les faits, lise une critique comme celle-ci, qui met, dans le même panier, la Doctrine, Kardec et le Mouvement Spirite, et conclut : « Le spiritisme n'est vraiment pas bon ». Et cela, mes amis, est un grand tort rendu à la Doctrine, de sorte que, même aujourd'hui, de nombreux Noirs et adeptes des religions Afro montrent encore de la rancœur, des préjugés et de la distance par rapport à la science spirite. Loin d'attirer, ces opinions continuent de les éloigner.
Pas aujourd'hui : le pouvoir de la volonté
Nous passons tous par le processus évolutif à travers des incarnations. Tous, sans exception. Au cours de ce processus, à cause de nos choix, nous pouvons développer de bonnes ou de mauvaises habitudes. Les premières deviennent des vertus, qui nous rapprochent du bonheur, tandis que les secondes deviennent des imperfections, qui nous éloignent du bonheur et, par conséquent, prolongent nos souffrances.
« Tous les hommes passent par les passions. Ceux qui les ont surmontés, et ne sont pas, par nature, orgueilleux, ambitieux, égoïstes, rancuniers, vindicatifs, cruels, colériques, sensuels, et font le bien sans effort, sans préméditation et, pour ainsi dire, involontairement, c'est parce qu'ils ont progressé dans la séquence de leurs stocks précédents, après s'être débarrassés de ce poids inconfortable. Il est injuste de dire qu'ils ont moins de mérite quand ils font le bien par rapport à ceux qui luttent contre leurs penchants. Il s'avère qu'ils ont déjà remporté la victoire, tandis que les autres ne l'ont pas encore fait. Mais quand ils y parviendront, ils seront comme les autres. Ils feront le bien sans y penser, comme des enfants qui savent lire couramment sans avoir à épeler. C'est comme deux malades : l'un guéri et plein de force tandis que l'autre est encore en convalescence et hésite à marcher ; ou comme deux coureurs dont l'un est plus près de l'arrivée que l'autre.
KARDEC, Allan. La Genèse. 4e édition (originale), FEAL
Les mauvaises habitudes sont de deux types : morales et matérielles (qui, au fond, ont toujours quelque chose de moral, c'est-à-dire la volonté de l'Esprit). Les mauvaises habitudes morales sont celles que l'on reconnaît facilement comme l'avarice, la jalousie, la vanité, l'égoïsme, l'orgueil, etc., dont les deux dernières peuvent être comprises comme les parents de toutes les autres. Les mauvaises habitudes matérielles, en revanche, sont celles telles que l'addiction aux stupéfiants ou l'exagération de certains instincts animaux, comme la gourmandise, l'addiction au sexe, etc.
Les deux sont très difficiles à combattre, maintenant installés. Souvent, ils nécessitent de multiples incarnations et, assez souvent, nous nous retrouvons dans la condition de celui qui vous voyez où il va mal et la souffrance que cela lui cause, mais qui dit : « il est plus fort que moi ». Communément, dans cette condition, qui est déjà le début de quelque chose de très important, par simple reconnaissance, on va chercher différentes manières extérieures de faire face à ces mauvaises habitudes, qu'elles soient religieuses ou philosophiques, ou médicinales. Nous recherchons des hospitalisations, des médicaments qui visent à combattre certains aspects, des religions qui vont communément classer comme péché ou qui diront qu'il faut changer au plus vite, car « Jésus nous attend ». Rien de tout cela, cependant, ne parvient à changer ce qui est au fond de nos âmes, sauf à de rares exceptions. C'est que, dans tout cela, il manque une clé fondamentale : la volonté.
Voyons : tous les artifices extérieurs peuvent, bien sûr, beaucoup aider dans le processus de dépassement. La prière ou la prière, les médicaments, les pratiques extérieures, bref, tout est un outil, mais je suis là pour dire que rien ne changera si l'individu n'acquiert pas la ferme volonté de gagner. Et c'est un processus, très grandement aidé par la raison. Le spiritisme, lorsqu'il nous montre que la joie et la tristesse, le plaisir et la douleur sont des conditions purement matérielles et passagères, mais que le vrai bonheur consiste à se débarrasser des conditions qui nous obligent à continuer à nous incarner dans des conditions aussi brutales, à vivre du fruit de notre propre imperfections, nous dit : tout le monde atteindra les cieux, mais cela ne dépend que de chacun Lorsque cela va arriver.
En comprenant cet aspect, nous pouvons commencer à voir la vie différemment. Chaque situation difficile et chaque opportunité devient un outil d'apprentissage. Nous commençons à affronter les difficultés avec des yeux différents et devenons plus attentifs aux opportunités vers lesquelles les bons Esprits nous conduisent, tant que nous en avons la volonté.
Pourtant, gagner semble quelque chose de très lointain et difficile. Beaucoup diront : la chair est faible. Eh bien, nous ne pouvons vraiment pas supposer que nous surmonterons du jour au lendemain une mauvaise habitude profondément ancrée dans nos esprits. C'est la première compréhension fondamentale. Il faut adopter la raison et la volonté pour développer de meilleures habitudes, étant qui d'entre elles a l'habitude d'apprendre à dire « pas aujourd'hui ». Apprenons à concevoir notre avenir : pourquoi voulons-nous nous débarrasser d'une ou plusieurs imperfections ? Parce que nous souhaitons ne pas avoir à vivre plus de vies dans le même état. Qui sait, peut-être que la transformation peut être si grande qu'à la fin de cette incarnation, nous pourrons conquérir la possibilité de nous incarner dans des mondes un peu plus heureux ? Plus encore : ceux qui connaissent la transformation peuvent, bien que lentement, s'opérer d'une manière si profonde que nous pouvons, jour après jour, trouver un bonheur grandissant dans nos cœurs, face à la prise de conscience que nous avons appris à composer un peu mieux avec les difficultés et les mauvaises habitudes ?
Cela devrait suffire à nous inciter à faire de fermes intentions de changement, dans l'espoir concret d'un avenir meilleur pour nous-mêmes.
Par conséquent, lorsque nous luttons contre nos imperfections, apprenons à regarder nos pensées, à nous éloigner, c'est-à-dire à ne même pas penser à ce qui nous conduit aux processus d'achoppement. Et si aujourd'hui nous n'étions pas assez forts et que nous trébuchions, ne disons pas : « je ne peux pas, je ne suis pas fort », mais plutôt « je ne suis pas parfait et je n'ai toujours pas su vaincre », analysant où l'erreur s'est produite et rester ferme dans le but du changement. . Nous ne pouvons tout simplement pas prendre ce principe comme excuse.
Cher lecteur, sachez et n'oubliez jamais : si vous remarquez déjà une imperfection, c'est le début de votre changement. Renforcez votre volonté et sachez que, grâce à elle, vous ne serez jamais abandonné. Les esprits amicaux eux-mêmes vous conduiront vers les opportunités que vous devrez accepter ou non. C'est un bon livre qui arrive en temps voulu, c'est un mot d'un ami, c'est un article comme celui-ci, fait pour vous émouvoir. Méfiez-vous cependant des mauvaises suggestions qui continueront à provenir d'esprits habitués au dérangement, et renforcez vos forces dans l'étude et la prière, en cherchant toujours à vous réformer. Les autres choses, comme faire le bien, étudier l'évangile, les conseils psychologiques, sont, oui, très importantes, mais cela dépend de tu, et vous seul, souhaitez atteindre le bonheur.
Lembre-se, afinal, que Jesus, pregado à cruz, ouvindo o arrependimento e os rogos de perdão do ladrão pregado na cruz ao lado, lhe replicou: “hoje mesmo estará comigo no paraíso”. “Estar com Jesus no paraíso” significa dizer que o ladrão, tendo se arrependido e encontrado a volonté changement, est entré dans une nouvelle phase d'apprentissage. Ce n'est pas Jésus qui l'a sauvé, mais lui-même. Pensez-y.
Nous vous recommandons de regarder l'étude ci-dessous. Parlez-en profondément :
Une personne peut-elle mourir avant son temps ou est-ce toujours le destin ou le destin ?
C'est un faux concept, bien que répandu, de dire qu'il y a un plan dans tout. Si tel était le cas, nous n'aurions pas de libre arbitre.
Quand on dit que même une feuille qui tombe est sous la volonté de Dieu, cela veut dire que tout est sous ses Lois, qui sont parfaites. Cependant, il n'y a pas d'effet direct de la volonté de Dieu qui détermine qu'à ce moment-là, la feuille tombera ou ne tombera pas.
Eh bien : nous, en tant qu'Esprits, avant d'entrer dans le domaine de la conscience et du choix, nous sommes guidés uniquement par l'instinct. C'est lui qui nous guide, par exemple, lorsque nous sommes des animaux : la faim nous fait chercher de la nourriture, la colère nous aide à tuer l'animal qui nous servira de nourriture et la peur nous éloigne des conditions dangereuses. Lorsque nous sommes un animal en dehors du sommet de la chaîne, plusieurs fois nous sommes tués pour servir de nourriture à un autre animal (voir : il n'y a pas de mal à cela, mais c'est bien, parce que nous suivons la Loi de Dieu). Après la mort, l'Esprit de l'animal, qui manque encore de conscience de soi et de capacité de choix et donc ne souffre pas moralement, est très vite réutilisé dans un autre animal qui naît.
Après être entré dans le domaine du libre arbitre, nous choisissons progressivement nos vies, les planifiant en termes généraux. Si j'étais très attaché à la jalousie, qui me cause des difficultés et de la souffrance, une fois que nous comprenons cela, nous choisissons un mode de vie qui nous offrira des possibilités pour faire face à cette imperfection. Participent à cette planification des esprits amis qui, tout au long de la vie, nous aident, nous influencent, nous inspirent et nous conduisent souvent vers des situations qui peuvent nous être utiles.
Tout cela était nécessaire pour le souligner : nous sommes des Esprits vivant des incarnations dans la matière dense. Nous sommes donc soumis aux lois spirituelles et aux lois de la matière. Ces derniers nous exposent aux conditions de la matière, comme par exemple une pluie torrentielle qui provoque un remue-ménage dans une montagne, qui s'abat sur les maisons, un volcan qui explose, un tremblement de terre qui génère un tsunami dévastateur ou, encore , une comète qui frappe la planète et la détruit complètement. L'idée de « karma collectif », donc, est FAUX (en fait, l'idée de karma, telle que nous la connaissons, est fausse).
D'un autre point de vue, nous sommes aussi soumis aux choix d'autres Esprits incarnés. Voir : Dieu et les esprits supérieurs respectent le libre arbitre et le temps des hommes. C'est pourquoi il n'y a pas d'interruption divine d'une guerre, ni d'un petit crime. Bien sûr, les bons esprits essaient de dissuader les mauvais choix par leurs influences, mais en fin de compte, c'est l'homme qui choisit de les écouter (ou de sa propre conscience) ou non. D'autre part, une personne qui s'entraîne dans une situation où elle devient une victime peut aussi essayer de s'en inspirer, si possible, pour s'en écarter. Combien d'individus échappent aux accidents et aux crimes grâce à un rêve ou à une pensée insistante, voire à un événement qui les gêne ?
Bien sûr, ce n'est pas une concession à des personnes spéciales. Nous avons tous de bons esprits qui nous aiment, sans exception, mais nous sommes souvent trop éloignés de leurs influences ou faisons la sourde oreille à leurs suggestions.
Une autre observation logique que nous faisons est que lorsqu'une personne meurt d'un crime, elle ne "paye" JAMAIS pour quelque chose du passé (mais elle peut, bien sûr, avoir été victime de sa propre négligence, lorsque, par exemple, il entre dans un environnement criminel ou dangereux de son propre gré).
Enfin, nous arrivons à la réalisation : le genre et le moment de la mort peuvent, oui, être planifiés avant l'incarnation de l'Esprit, mais le cours de la vie peut, bien sûr, modifier cette planification. Il n'y a pas de destin prédéterminé, car s'il y en avait, nous ne serions que des marionnettes sur le théâtre de la vie. Nous pouvons changer nos plans – et nous le faisons souvent. Nous pouvons même créer une maladie, par nos actions, qui nous tue plus tôt que prévu, et nous pouvons également nous débarrasser d'une maladie ou d'un état qui nous emporterait à un jeune âge, si une série de conditions le permettent (et cela ne fait PAS partie de ces conditions ce qu'ils appellent de "méritant".
Pensez à cette personne qui traverse la rue sans regarder : ce n'est pas un Esprit qui la pousse à un tel acte, mais sa propre insouciance, une mauvaise habitude. Par cette mauvaise habitude, il peut, à tout moment, rencontrer une voiture qui roule à toute allure ou un conducteur qui regarde de l'autre côté, et il peut s'écraser et mourir. Pensez aussi au parachutiste qui saute d'un avion, mettant sa vie sur un parachute. L'instinct lui dit d'avoir peur de le faire, mais sa volonté, fruit d'un choix, falsifie cet instinct, et lui, de toute façon, se lance. Si le parachute tombe en panne et qu'il meurt, ce n'est pas Dieu qui l'a voulu ainsi, ni un Esprit qui a gâché le parachute, mais les lois de la matière elles-mêmes.
Nous pensons que cette pensée était claire, mais nous terminons en soulignant ce que Kardec présente dans Instructions pratiques sur les manifestations spirites:
FATALITÉ - du latin. fatalités, dans fatum, destin. Destin inévitable. Une doctrine qui suppose que tous les événements de la vie et, par extension, tous nos actes, sont prédestinés et soumis à une loi à laquelle nous ne pouvons échapper. Il y a deux sortes de fatalité : l'une provenant de causes extérieures, qui peut nous affecter et réagir sur nous ; on pourrait l'appeler fatalité réactive, extérieure, éventuelle ; l'autre, qui vient de nous-mêmes, détermine toutes nos actions ; c'est une fatalité personnelle. Au sens absolu du terme, la fatalité transforme l'homme en une machine, sans initiative ni libre arbitre et, par conséquent, sans responsabilité. C'est la négation de toute morale.
Selon la doctrine spirite, en choisissant sa nouvelle existence, l'Esprit pratique un acte de liberté. Les événements de la vie sont la conséquence d'un choix et sont liés à la position sociale de l'existence. Si l'esprit doit renaître dans une condition servile, le milieu dans lequel il se trouve créera des événements très différents de ceux qui se présenteraient s'il devait être riche et puissant. Mais quelle que soit cette condition, il conserve le libre arbitre dans tous les actes de sa volonté, et il ne sera pas fatalement entraîné à faire ceci ou cela, ni à subir tel ou tel accident. Du fait du type de lutte choisi, il a la possibilité d'être amené à certains actes ou de rencontrer certains obstacles, mais il n'est pas dit que cela doive se produire infailliblement, ou qu'il ne puisse l'éviter par sa prudence et sa volonté. C'est pourquoi Dieu vous donne la capacité de raisonner. C'est comme si vous étiez un homme qui, pour atteindre un but, avait trois chemins à choisir : la montagne, la plaine ou la mer. Dans le premier, la possibilité de trouver des rochers et des précipices ; dans les deuxièmes marais; dans le troisième, les tempêtes. Mais il n'est pas dit qu'il sera écrasé par une pierre, qu'il s'enlisera dans le marais, ou qu'il fera naufrage ici et pas là. Le choix du chemin lui-même n'est pas fatal, au sens absolu du terme : l'homme empruntera instinctivement le chemin dans lequel il doit trouver l'épreuve choisie. Si vous devez combattre les vagues, votre instinct ne vous conduira pas à emprunter le chemin de la montagne.
Selon le type d'épreuves choisies par l'Esprit, l'homme est exposé à certaines vicissitudes. À la suite de ces mêmes vicissitudes, il est soumis à des affres dont il doit échapper. Celui qui commet un crime n'est pas fatalement poussé à le commettre : il a choisi une voie de lutte qui peut l'y exciter ; si vous cédez à la tentation, c'est par faiblesse de votre volonté. Ainsi, le libre arbitre existe pour l'Esprit à l'état errant, dans le choix qu'il fait des épreuves auxquelles il doit se soumettre, et il existe à la condition de s'incarner dans les actes de la vie corporelle. Seul le moment de la mort est fatal : car le genre de mort est encore une conséquence de la nature des épreuves choisies.
Dans cet article, Kardec nous amène à réfléchir au mal qui existe dans la peur et comment cela peut nous affecter.
L'affaire : un homme avait laissé une bouteille d'alcool très chère dans une voiture et, craignant d'être ivre, s'était rendu chez le gérant du parking, à qui il avait dit que la bouteille contenait du poison. Alors qu'il venait de rentrer dans son appartement, on le rechercha en hâte : trois cochers souffraient de terribles maux de ventre. Avec effort, il les a convaincus de son impolitesse.
Le cas peut-il être expliqué simplement par le pouvoir de la suggestion ? Kardec dit, dans un premier temps, qu'il ne pouvait pas s'agir d'une action de magnétisme, car ce n'était pas le cas, puis interroge São Luís :
─ Votre raisonnement est très juste par rapport à l'imagination. Mais les esprits malveillants qui ont poussé ces hommes à commettre un acte impoli, font passer dans leur sang, dans la matière, un frisson de peur que l'on pourrait bien appeler frisson magnétique, qui étire les nerfs et produit un rhume dans certaines régions du corps. Vous savez bien que tout rhume dans la région abdominale peut produire des coliques. C'est donc un moyen de punition qui amuse les esprits qui provoqué commettant le vol et en même temps les faisant rire aux dépens de ceux à qui ils péché [néologisme linguistique, pour se faire comprendre, puisque S. Luís lui-même parle d'autonomie, entre les lignes].
São Luis, RE 1858
Commenter: quand on parle de induction elle ne peut en aucun cas remplacer la responsabilité qu'a l'incarné d'accepter ces suggestions.
Commenter: Magnetic Shiver : puisque le magnétisme est une action de la volonté sur le périsprit, qui se réfléchit sur la matière, nous comprenons bien ce terme.
Observation: LA Châtiment c'est dans le sens suivant : Dieu nous « place » pour vivre parmi des Esprits aussi imparfaits que nous, ou plus. Ce contact est une épreuve de nos imperfections, apprenant d'elle comme elles apprennent de nous.
« Ils le font chaque fois qu'une opportunité s'offre à eux, qu'ils recherchent même, pour leur satisfaction. Nous pouvons éviter cela, je vous assure, en nous élevant à Dieu par des pensées moins matérielles que celles qui occupaient l'esprit de ces hommes. Les mauvais esprits aiment s'amuser. Faites attention à eux ! Celui qui pense dire une phrase agréable aux gens qui l'entourent et qui amuse une société avec des plaisanteries et des actes, se trompe parfois, et même souvent, quand il pense que tout cela vient de lui-même.. Les esprits frivoles qui l'entourent s'identifient à lui de telle manière que peu à peu ils le trompent sur ses pensées, trompant aussi ceux qui l'écoutent. Dans ce cas, vous pensez avoir affaire à un homme d'esprit, qui pourtant n'est qu'un ignorant.. Réfléchissez bien et vous comprendrez ce que je vous dis. Les esprits supérieurs ne sont cependant pas ennemis de la joie. Parfois, ils aiment rire pour se rendre gentils avec vous. Mais tout a son moment opportun.
Idem
REMARQUE : « Dire que dans le cas rapporté il n'y a pas eu d'émission de fluide magnétique, peut-être n'avons-nous pas été très exacts. Ici, nous osons une hypothèse. Comme nous l'avons dit, on sait que des transformations des propriétés de la matière peuvent être opérées sous l'action de f.liquide magnétique guidé par la pensée. Or, il n'est pas possible d'admettre que, par la pensée du médecin qui voulait faire croire à l'existence d'un toxique et donner aux voleurs l'angoisse de l'empoisonnement, il y ait eu une sorte d'aimantation du liquide à distance, qui aurait acquis de nouvelles propriétés, dont l'action aurait été corroborée par l'état moral d'individus que la peur avait rendus impressionnables ? Cette théorie ne détruirait pas Saint-Louis sur l'intervention d'esprits frivoles dans des circonstances similaires. Nous savons que les esprits agissent physiquement par des moyens physiques ; ils peuvent donc, pour réaliser certains desseins, se servir de ceux qu'ils provoquent eux-mêmes et que nous leur fournissons par inadvertance..”
Commenter: Kardec parle dans le sens suivant : à travers la suggestion, les Esprits peuvent obtenir des résultats physiques, à travers ceux qui les exécutent. Il est clair que, pour agir directement sur la matière, l'existence d'un milieu doté de telles capacités est nécessaire.
Doutes : Ici, nous posons une question : si nous pouvons saturer un objet avec notre fluide périsprital, par l'action de notre volonté, pourquoi un Esprit ne pourrait-il pas le faire ? Parce que l'Esprit ne peut agir directement sur la matière, ni avec son périsprit. Il a besoin de matière ou d'un médium intermédiaire d'effets physiques.
Doutes : Pourrait-on expliquer le phénomène, aussi, uniquement par l'autosuggestion, non comme un effet de l'imagination, mais comme un effet manifeste de l'individu lui-même sur son périsprit ? Oui, nous le pouvons, comme l'effet placebo.