M. Accueil III et Variétés
M. Accueil III
M. La maison a toujours été mentionnée par Allan Kardec comme un médium aux capacités particulières et surprenantes, mais rien ne lui a été imposé concernant les phénomènes d'apparition. Dans ce Spiritist Magazine, Kardec nous en dit un peu plus sur d'autres facultés et les phénomènes qui en découlent dans d'autres médiums. Pour conclure, nous citerons encore des faits supplémentaires qu'il a appelés variétés.
Kardec se demande : pourquoi les mains sont-elles matérialisées et pas d'autres parties du corps ? Cependant, il existe des rapports de médiums qui font apparaître tout le corps.
Les mains
En général, l'apparition de la main se manifeste sous la nappe, par des ondulations produites lorsqu'elle recouvre toute la surface. Puis il se montre aux bords de la serviette, qu'elle soulève ; tantôt il vient se poser sur la nappe, en plein milieu de la table ; d'autres fois, il prend un objet et le met sous la serviette. Cette main, visible de tous, n'est ni vaporeuse ni translucide : elle a une couleur et une opacité naturelles ; au poignet, il se termine indéfiniment. Si quelqu'un la touche sans arrière-pensées hostiles, elle offre résistance, solidité et l'impression d'une main vivante ; sa chaleur est douce, un peu humide. Il n'est pas absolument inerte, car il agit, se prête aux mouvements qui s'impriment en lui, ou résiste, nous caresse ou nous serre. Si, au contraire, nous voulons l'attraper brusquement et par surprise, nous ne trouverons que le vide.
Les affaires qui les concernent
cas 1
Il tenait une cloche de table entre ses doigts ; la main, invisible d'abord, et peu après parfaitement visible, vint la prendre, s'efforçant de l'arracher; n'y parvenant pas, il se mit à le tirer pour le faire glisser. L'effort de traction était aussi sensible que n'importe quelle main humaine l'aurait été. Ayant tenté de saisir violemment cette main, il n'a trouvé que de l'air ; ayant ouvert ses doigts, la cloche resta suspendue en l'air et vint lentement se poser sur le sol.
cas 2
Plusieurs personnes étaient réunies autour d'une de ces tables de salle à manger qui se divisaient en deux. Les battements sont entendus; la table tremble, s'ouvre d'elle-même, et par la fente apparaissent trois mains : une de taille normale, une très grande et une troisième très poilue. Ils les touchent, les sentent, ils serrent la main des passants puis se dissolvent.
cas 3
Chez l'un des amis qui avait perdu un enfant en bas âge, ce qui apparaît est la main d'un nouveau-né. Tout le monde peut le voir et le toucher. Cet enfant est assis sur les genoux de la mère, qui sent distinctement l'impression de tout son corps sur ses genoux.
les mains qui écrivent
La main qui apparaît peut aussi écrire. Parfois, elle s'arrête au milieu de la table, prend un crayon et trace les lettres sur du papier préparé. La plupart du temps, cependant, il prend le papier sous la table et le rend tout écrit. Si la main devient invisible, l'écriture semble se produire. De cette façon, des réponses aux différentes questions qui peuvent être posées sont obtenues.
Mains qui jouent des instruments
Un autre genre de manifestations non moins remarquables, mais qui s'explique par ce que nous venons de dire, est celui des instruments de musique qui jouent seuls. Ce sont généralement des pianos ou des accordéons. Dans de telles circonstances, on voit distinctement les touches bouger, ainsi que le soufflet. La main qui touche est tantôt visible, tantôt invisible. L'air entendu peut être connu et joué sur demande. Si l'artiste invisible est livré à lui-même, il produit des accords harmonieux dont l'effet rappelle la vague et douce mélodie de la harpe éolienne.
Dans la maison d'un abonné, où de tels phénomènes se sont produits à plusieurs reprises, l'esprit qui s'est manifesté était celui d'un jeune homme décédé il y a quelque temps, un ami de la famille qui, de son vivant, a révélé un talent musical remarquable. La nature des airs qu'il préférait jouer ne laissait aucun doute sur son identité à tous ceux qui l'avaient connu.
Conclusion
Le fait le plus extraordinaire dans ce genre de manifestations n'est pas, selon Kardec, l'apparence. S'il était toujours aériforme, il serait compatible avec la nature éthérée que nous attribuons aux esprits. Or, rien ne s'oppose à ce que cette matière éthérée devienne perceptible à l'œil, par une sorte de condensation, sans perdre sa propriété vaporeuse. Le plus étrange est la solidification de cette même matière, suffisamment résistante pour laisser une empreinte visible sur nos organes. Dans le prochain numéro, nous expliquerons ce phénomène singulier, selon l'enseignement des Esprits eux-mêmes. A cette date, ils se sont limités à déduire une conséquence liée au jeu spontané des instruments de musique. En effet, la tangibilité occasionnelle de cette matière éthérée étant un fait établi, et puisque dans un tel état la main, apparente ou non, offre une résistance suffisante pour exercer une pression sur des corps solides, il n'est pas étonnant qu'elle puisse exercer une pression sur des corps solides. assez pour déplacer les touches d'un instrument. D'autre part, des faits non moins positifs prouvent que cette main appartient à un être intelligent. Il n'est donc pas étonnant que cette intelligence se soit manifestée par des sons musicaux, puisqu'elle pouvait le faire par l'écriture et le dessin.
Une fois entrés dans cet ordre d'idées, les battements vibratoires, le mouvement des objets et tous les phénomènes spirites d'ordre matériel s'expliquent très naturellement.
variétés
Passons à la deuxième partie de ce post. Kardec se montre mécontent des critiques attribuées à M. Accueil dans les termes suivants :
Malice contre M. domicile
Chez certains individus, la malveillance ne connaît pas de limites. La calomnie a toujours du poison contre tous ceux qui s'élèvent au-dessus de la foule. Les adversaires de M. Home pensait que le ridicule est une arme très fragile : il doit se heurter aux noms respectables qui l'entourent de leur protection. Ne pouvant rire à ses dépens, ils cherchèrent à le dénigrer. Ils ont répandu la rumeur, dans le but que nous comprenions bien et les mauvaises langues le répètent que M. Home n'était pas parti pour l'Italie, comme on l'avait annoncé, mais qu'il était à la prison de Mazas, sous le poids d'accusations graves, qu'on raconte comme des anecdotes, dont les oisifs et les amis du scandale sont toujours avides.
On peut dire qu'il n'y a rien de vrai dans toutes ces machinations infernales. Nous avons plusieurs lettres de M. Maison, datant de Pise, Rome et Naples, où elle se trouve actuellement. Nous sommes donc en mesure de prouver ce que nous affirmons.
Les esprits ont raison de dire que les vrais démons sont parmi les hommes.
Les tables tournantes aliènent-elles les gens ?
Il a été lu dans un journal : selon le Gazette des Hôpitaux), naquele momento, contavam-se no hospital de “alienados” de Zurique 25 pessoas que perderam a razão graças às mesas girantes e aos Espíritos batedores.
Pour commencer, ils ont demandé s'il était bien établi que ces 25 personnes aliénées tout la perte de raison des Beating Spirits, qui est discutable, du moins jusqu'à ce qu'il y ait des preuves authentiques. A supposer que ces phénomènes étranges aient pu avoir un effet néfaste sur certains caractères faibles, on se demanderait si, d'autre part, la peur du diable ne rendait pas plus fous que la croyance aux esprits. Or, puisque les esprits ne sont pas empêchés de frapper, le danger réside dans la croyance que tous ceux qui se manifestent sont des démons. Éloignez-vous de cette idée, en faisant connaître la vérité, et vous n'aurez plus peur que des lucioles. L'idée qu'on est harcelé par le diable est faite sur mesure pour troubler la raison.
En revanche, ils avaient une autre nouvelle, d'un autre journal, qui disait : il y a un curieux document statistique des conséquences désastreuses qu'entraînaient, chez les Anglais, l'habitude de l'intempérance et des boissons fortes. Sur 100 personnes admises à l'hôpital psychiatrique de Hamwel, il y en avait 72 dont l'aliénation mentale doit être attribuée à l'ivresse.
Ils ont reçu des abonnés de nombreux rapports de faits très intéressants que nous nous empresserons de publier dans nos prochaines éditions, puisque le manque de place ne leur a pas permis de le faire dans celle-ci.