Manifestations physiques
Voici quelque chose qui a attiré mon attention. Il y a un but beaucoup plus profond dans le Magazine, que nous n'avions pas encore compris : dans celui-ci, Kardec, en plus de rechercher la diffusion du Spiritisme auprès des masses, cherche aussi à accord universel des enseignements !
On sait très bien que Kardec a utilisé quelques médiums, des psychographes automatiques, pour formuler principalement les deux premiers ouvrages. Comment, alors, pourrait-il juger si ce à quoi les Esprits ont répondu aurait un accord universel, en plus de l'accord avec la raison et la logique ? En plus des lettres qu'il a envoyées et reçues de divers endroits, avec des questions et des réponses des Esprits, il a également trouvé une grande source de ces rapports à travers le Spiritist Magazine.
Comme Ernesto Bozzano (qui, en fait, a suivi ses traces), Allan Kardec a recueilli des rapports de toutes parts, les analysant essentiellement et, dans les cas les plus intéressants, il cherchait à vérifier leurs origines, le sérieux des personnes impliquées, le manque d'intérêt, etc. et, ainsi, il comparait les contenus et les faits qui y étaient obtenus avec les enseignements qui lui étaient ou lui étaient transmis par des moyens plus directs !
Parlant maintenant de ce chapitre spécifiquement, Kardec aborde des concepts qui seront confirmés plus tard dans Le Livre des Médiums, comme la découverte que les phénomènes physiques sont toujours réalisés par des Esprits Inférieurs, comme il le montre dans la réponse « Qui fait danser les singes dans les rues ? Les hommes seront-ils supérieurs ? que les Esprits donnaient à un tel questionnement. C'est-à-dire : tout comme, à cette époque, les gens qui faisaient danser les singes dans les rues, pour gagner de l'argent, étaient des gens d'un genre plus brutal, analphabètes, peut-être frivoles, mais pas forcément malveillants, il en est de même pour les Les esprits qui ont fait les tables « dansent ».
Nous en avons, en effet, de fortes preuves dans les divers cas de communications par coups et, surtout, dans le cas de Sœurs renardes, où la principale préoccupation de l'Esprit qui y communiquait était de faire savoir qu'il avait été assassiné dans cette localité, révélant sa dépouille cachée et l'auteur du crime commis. C'était donc un communication sérieuse, mais pas un communication élevée ou sage.
Kardec souligne que les enseignements obtenus à travers les rapports de la publication "Le Spiritualiste de la Nouvelle-Orléans" sont très cohérents avec les enseignements obtenus, ainsi, donnés par les Esprits Supérieurs : qu'un médium sérieux, bien développé et équilibré offre une ascendant moral sur ces Esprits, agissant en faveur d'atténuer leurs manifestations et même en les aidant à trouver de meilleurs reflets.