Suicider par amour

Dans cette édition de septembre 1858 de RE, Kardec présente le cas de Louis G., officier cordonnier, qui sept ou huit mois plus tôt s'était suicidé à la porte de sa petite amie, Victorine R., qui était couturière de bottes.

Une fois, Victorine R. et Louis G, déjà fiancés, se sont longuement disputés pour une raison triviale, au point que Louis s'est levé et a promis de ne jamais revenir.

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Le lendemain, de tête froide, le garçon est allé s'excuser, mais n'y est pas parvenu : Victorine R. a refusé de se réconcilier, malgré son désespoir. 

Après quelques jours de plus, pensant que sa bien-aimée serait raisonnable, Louis alla essayer à nouveau de s'excuser, ce à quoi il fut de nouveau rejeté. A la porte de sa bien-aimée, il lui dit : « Alors adieu, méchante ! s'écria enfin le pauvre garçon : « Adieu pour toujours ! Trouve un mari qui te désire autant que moi ! – et plongea son couteau de cordonnier dans sa poitrine, en expirant juste là.

Cet article sur l'histoire de Louis G et de Victorine R. parut dans Siècle le 7 avril 1858.

Cherchant à obtenir des enseignements moraux sur le fait, le 10 août 1858, Kardec évoque São Luís :

1. ─ La fille, cause involontaire de la mort de son petit ami, est-elle responsable ? ─ Oui, parce que je ne l'aimais pas.

Commenter: Cette réponse provoque une étrangeté initiale. Est-ce que quelqu'un est coupable de ne pas aimer quelqu'un d'autre ? Comprenons.

2. Pour éviter ce malheur, devait-elle l'épouser, même si elle ne l'aimait pas ? ─ Elle cherchait une occasion de se séparer de lui; fait au début de son appel ce qu'il aurait fait plus tard.

Commenter: Ici, Saint Louis dit que, tôt ou tard, elle se séparera de lui, car, on le comprend, elle ne l'aimait pas vraiment.

3. ─ La culpabilité consiste donc à avoir nourri en lui des sentiments qu'il ne partageait pas et qui ont causé la mort du garçon? ─ Oui. C'est ça.

4. Dans ce cas, votre responsabilité doit être proportionnelle à la faute qui ne doit pas être aussi importante que si elle avait intentionnellement causé la mort. ─ C'est évident.

Commenter: Sua “culpa” não era tão grande porque ela não quis efetivamente a desgraça do outro. Apenas alimentou algo que lhe causou sofrimento.

Observation: Se souvenir que la "culpabilité" ici n'est pas quelque chose devant un juge extérieur, mais devant votre propre conscience. Après tout, on peut supposer que, depuis ce moment, elle a dû porter un certain sentiment de culpabilité à cause du malheur qui est arrivé au garçon.

5. Le suicide de Louis G. trouve-t-il sa justification dans la frénésie dans laquelle l'obstination de Victorine le plonge ? - Oui, parce que son suicide, provoqué par l'amour, est moins criminel aux yeux de Dieu que celui d'un homme qui veut se débarrasser de la vie par lâcheté.

Commenter: Ici, quand on parle de « crime aux yeux de Dieu », il faut comprendre que c'était un néologisme de l'époque. Le «crime» est d'imposer une perte de temps, peut-être avec une grande accumulation de souffrances, en raison de l'épreuve invaincue. Il est également important de rappeler deux aspects : le premier est que saint Luís est un Esprit qui a été, dans sa vie, catholique. La seconde est que, même s'il n'apporte pas les concepts du catholicisme, il parlait comme ils pouvaient le comprendre.

Observation: Dire que ce suicide est moins criminel aux yeux de Dieu, signifie évidemment qu'il y a de la criminalité, bien que moindre. La faute consiste dans la faiblesse qu'il n'a pas su vaincre. C'est sans doute la preuve qu'il a succombé. Or, les esprits nous enseignent que le mérite est de lutter victorieusement contre les épreuves de toutes sortes, qui sont l'essence de la vie terrestre.

Ici, nous avons deux problèmes à discuter. La première est de renforcer la connaissance apportée par le spiritisme, qui présente ses conclusions, sans intention de créer des fantasmes qui tentent de subjuguer par la peur. Le suicide, considéré par beaucoup comme quelque chose qui va jeter l'âme en enfer - quel que soit le nom qu'on lui donne - et même la faire naître avec des déformations dans la vie suivante, a en réalité des effets différents, selon chaque être et chaque individu. situation.

Deuxièmement, Saint Louis ne dit nullement que le suicide par amour est une bonne chose : il n'en est que plus excusable, devant sa propre conscience, car c'est pratiquement un état de folie, alors que celui qui se tue pour échapper à la vie, il le fait presque toujours de lui-même, et cela lui causera une plus grande souffrance lorsqu'il découvrira la vérité.

Quelques jours plus tard, Kardec évoque l'Esprit de Louis G., le suicidé, en lui posant les questions suivantes :

1. ─ Que penses-tu de l'action que tu as accomplie ? ─ Victorine est ingrate. J'ai eu tort de me tuer pour elle, car elle ne le méritait pas.

2. ─ Alors elle ne t'aimait pas ? ─ Non. Au début, elle le pensait, mais elle s'est trompée. La scène que j'ai faite lui a ouvert les yeux. Puis il s'est contenté de cette excuse pour se débarrasser de moi.

3. - Et l'aimiez-vous sincèrement ? ─ j'avais la passion pour elle. Je crois que c'était juste ça. Si je l'avais aimée d'un amour pur, je n'aurais pas voulu lui faire de mal.

4. ─ Si elle avait su que tu voulais vraiment te suicider, aurait-elle persisté à refuser? ─ Je ne sais pas. Je ne pense pas, parce qu'elle n'était pas méchante. Cependant, cela aurait été dommage. C'était mieux pour elle.

Nous voyons que cet Esprit est arrivé à une conclusion importante, puisqu'il s'est suicidé pendant un passion. Il comprend que s'il l'aimait vraiment, il n'aurait pas voulu la blesser, c'est-à-dire qu'il n'aurait pas commis un acte si terrible qu'il choquerait autant ses sentiments.

La passion est un terme qui désigne un très fort sentiment d'attirance pour une personne, un objet ou un sujet. La passion est intense, enveloppante, un enthousiasme ou un fort désir de quelque chose. Le terme est également souvent appliqué pour désigner un vif intérêt ou une admiration pour un idéal, une cause ou une activité. Au XIXe siècle, la psychologie appelait passions ce que nous appelons maintenant émotions.

Qui sait, dans une nouvelle incarnation, un esprit comme celui qui s'est suicidé, pour avoir retrouvé cette lucidité, au lieu de projeter une vie de souffrance comme une forme de punition, n'a pas pu choisir des épreuves et des opportunités précisément pour se donner la chance d'apprendre se débarrasser des passions qui souvent nous déshonorent ? Combien de meurtres, soit dit en passant, ont lieu non pas par haine ou par mauvaises pensées, mais simplement par passions (appelle aujourd'hui émotions)?

Continuant avec le récit de l'évocation du suicidaire Louis G. :

5. ─ Lorsque vous êtes arrivé à votre porte, aviez-vous l'intention de vous tuer si on vous refusait? ─ Non. Je n'y ai même pas pensé. Je ne pensais pas qu'elle était si obstinée. Ce n'est que lorsque j'ai vu ton entêtement que j'ai été pris par un vertige.

6. ─ Il semble que tu ne regrettes le suicide que parce que Victorine ne le méritait pas. Est-ce votre seul sentiment ? ─ En ce moment, oui. Je me sens toujours perturbé. Il me semble être à votre porte. Mais je ressens quelque chose que je ne peux pas définir.

7. ─ Tu comprendras plus tard ? ─ Sim, quando estiver desembaraçado… O que fiz foi ruim. Deveria tê-la deixado tranquila… Fui fraco e sofro as consequências… Comme vous pouvez le voir, la passion pousse l'homme à l'aveuglement et à commettre des erreurs absurdes.. Il ne comprend que lorsqu'il est trop tards.

8. ─ Vous avez dit que vous en subissiez les conséquences. Quelle peine subissez-vous ? ─ Errei abreviando a vida. Não deveria tê-lo feito. Deveria resistir em vez de acabar com tudo prematuramente. […]

Commentaire : il ne dit pas qu'il était rongé par des vers, ni qu'il était dans une région infernale, ni qu'il était attaché au corps, rien de ce genre. Dans l'état troublé où il se trouvait, son esprit s'attachait à la scène fatidique, origine de ses souffrances morales présentes, et c'est en elle que sa pensée s'enfermait. Eh bien, nous le faisons nous-mêmes incarnés, tous les jours.

 Nous avons ici confirmé l'état de « folie », poussé par les passions, dans lequel est entré cet homme, qui s'est suicidé dans un acte irréfléchi. Combien y a-t-il de suicides de ce genre ? Ils seraient comptés par milliers, si quelque chose était rendu public. Malheureusement, ce n'est pas le cas. Ceux-ci souffrent, comme l'Esprit de Louis G. a souffert, parce qu'ils ont compris que l'acte irréfléchi leur coûtait du temps et imposait des souffrances aux autres. Donc dire que cela les amènera à passer des années à se traîner dans la "vallée des suicides" ou qu'ils apporteront des changements physiques à la nouvelle incarnation à cause de cette culpabilité, il y a une grande distance.

Si vous y réfléchissez, il ne veut même pas se suicider. c'était un acte de rage à l'époque. Et nous pensons que nous devrions accorder beaucoup d'attention aux enseignements de cet article, car c'est un problème mondial dans notre société actuelle. Le nombre de suicides a beaucoup augmenté. On voit ici le à quel point est-ce urgent apprivoiser notre passions.

Remarque : Ce récit de Louis G. apparaît dans le Livre Paradis et Enfer d'Allan Kardec.((1)) Livre Paradis et Enfer d'Allan Kardec, Editora FEAL, 2021, deuxième partie, chapitre. V, p. 337, le sous-titre : Louis et la couturière de chaussures.




Les talismans

Dans cet article, nous allons traiter d'une médaille qu'un des lecteurs de Revista Espírita a achetée avec des détails intéressants et énigmatiques. Tout d'abord, il est important de présenter ce que cabalisme et ésotérisme

LA Cabale ou alors Cabale (dans hébreu: קַבָּלָה; romaniser.: Cabale ou alors Kabbale;[nt 1] literalmente: “receber/tradição”) é um método ésotérique, discipline et école de pensée au mysticisme juif.[1] Les kabbalistes traditionnels du judaïsme sont appelés Mekubalim (hébreu : מְקוּבָלים) ou Maskilim (   משכילים; “initie“). 

déjà le ésotérisme est le nom générique qui met en évidence un ensemble de traditions et d'interprétations philosophiques de doctrines et de religions - ou même de Fraternités Initiatiques - qui cherchent à transmettre une liste de certains sujets qui concernent des aspects de la nature de la vie d'une manière ésotérique, c'est-à-dire occulte . . Seule une certaine partie des gens peut avoir les enseignements.

on voit ça cabalisme, ésotérisme, mysticisme et occultisme, todas “Ciencias Esotéricas”, se confundem, hoje, num grande caldeirão. Não significa dizer que não tenham rien pour de vrai : il arrive que le sages ils connaissaient, à leur manière, la vérité sur les esprits et la médiumnité, mais gardaient la connaissance dans un cercle restreint, laissant au peuple un visage mystique et fantastique. Il y avait peu d'initiés...

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Dans cet article, Kardec présente l'histoire de cette médaille, le talisman, que son lecteur, M. M, acheté chez un antiquaire, qui a été vendu comme Porte-bonheur

Porte-bonheur: objet auquel son porteur attribue le pouvoir magique d'exaucer ses vœux ; objet lorsqu'il est utilisé qui peut fournir un pouvoir magique et/ou un enchantement.

Interroger Mme. J., médium somnambule, on disait que cette médaille avait appartenu à casotte et qui possédait pouvoir spécial pour attirer les Esprits et faciliter les évocations.

M. Caudemberg, auteur d'une série de communications qu'il dit avoir reçues, comme médium, de la Vierge Marie, lui a dit que c'était un objet maléfique, propre à attirer les démons. Mlle de Guldenstube, médium, soeur de Baron de Guldenstube, auteur d'un ouvrage sur la pneumatographie, ou écriture directe, lui dit que la médaille avait une vertu magnétique et pouvait provoquer le somnambulisme.

N'étant pas satisfait, M. M. a présenté cette médaille, demandant un avis personnel à cet égard, demandant en même temps qu'un Esprit supérieur puisse parler de la réalité de l'influence de cet objet. Voici des extraits de la réponse de Kardec :

« Les esprits sont attirés ou repoussés par la pensée et non par les objets matériels, qui n'ont aucun pouvoir sur eux. De tout temps, les esprits supérieurs ont condamné l'usage des signes et des formes cabalistiques, et tout esprit qui leur attribue une vertu ou qui entend leur donner des talismans dénotant la magie, révèle ainsi sa propre infériorité, qu'elle soit de bonne foi. par ignorance, poussé par d'anciens préjugés terrestres, dont il est encore imbu, soit lorsqu'il jouit consciemment de la crédulité, comme d'un Esprit moqueur. […] Quiconque a étudié la nature des esprits ne pourra admettre rationnellement l'influence des formes conventionnelles sur eux, ni des substances mélangées dans certaines proportions. Ce serait renouveler les pratiques du chaudron des sorcières, de chats noirs, de poules noires et autres machinations secrètes.”

Qui utilise la médaille, le talisman, effectivement, aura une force incontrôlable, magique, fantastique, extérieure à nos sens ? Sont-ils efficaces ? Est-ce juste du mysticisme ? Ou est-ce juste un déclencheur mental pour nous rappeler que la spiritualité est tout autour de nous ? Il existe plusieurs déclarations concernant ces outils, que de très nombreuses religions et sectes utilisent.

Donc les objets ne peuvent avoir aucun pouvoir ? Kardec poursuit :

« Il n'en est pas de même d'un objet magnétisé, puisque, comme on le sait, ils ont le pouvoir de provoquer le somnambulisme ou certains phénomènes nerveux sur le corps. économie biologique”.

Maintenant, y a-t-il un soutien dans le pouvoir des talismans, des cristaux, etc. ?

« Mais alors, la vertu d'un tel objet réside uniquement dans le fluide dont il est momentanément imprégné et qui se transmet ainsi, indirectement, et non dans la forme, dans la couleur, ni, surtout, dans les signes dont il est peut être surchargé. »

Ici, nous parlons spécifiquement de l'influence sur l'Esprit – inclusive o encarnado. Se falarmos sobre a question, alors nous ne pouvons pas exclure l'interférence qui objets matériels les détails peuvent avoir à ce sujet. 

Le point central de cette discussion est : l'objet lui-même, comme une couleur, un signe ou une plante, n'a aucun pouvoir magnétique (en parlant de magnétisme, qui est ce qui agit sur le périsprit). Cependant, lorsqu'ils sont utilisés, même de manière ésotérique (comme toujours) par quelqu'un avec un pouvoir magnétique, ils gagnent, momentanément, une "charge" de magnétisme. 

Maintenant, depuis aujourd'hui, nous avons accès à des connaissances sur le magnétisme (Magnétisme et spiritisme, par Carlos Bernardo Loureiro; Envoûteur : La science niée du magnétisme, par PHF) ne serait-il pas plus intéressant d'étudier cette science, afin d'en accroître l'utilité, n'étant plus attaché au mysticisme, qui entrave souvent la compréhension des vérités et leur utilisation pratique ?

En d'autres termes : l'hypnose fonctionne grâce à un pouvoir magnétique (pour expliquer) de l'hypnotiseur, qui est un magnétiseur (même s'il ne le sait pas). Ce thème a souvent été confondu avec l'occultisme et la magie.

Ce qui hypnotise, après tout, ce n'est pas l'horloge qui oscille, mais le magnétisme à partir duquel elle il peut être imprégné, ou du magnétisme direct du magnétiseur.

Source : internet

Et Kardec suit :

" Un esprit peut dire : " Dessine un tel signe et par lui je saurai que tu m'appelles, et je viendrai ". Mais dans ce cas le signe tracé est l'expression de la pensée ; c'est une évocation traduite de manière matérielle. Or, quelle que soit la nature des esprits, ils n'ont pas besoin de tels moyens de communication. Les esprits supérieurs ne les utilisent jamais. Des esprits inférieurs peuvent le faire dans le but de séduire des personnes crédules qui veulent sous leur dépendance.

Règle générale: Pour les esprits supérieurs, la forme n'est rien. la pensée est tout. Tout esprit qui attache plus d'importance à la forme qu'au fond est inférieur, et ne mérite aucune confiance, même quand, de temps en temps, dites de bonnes choses, parce que les bonnes choses sont parfois un moyens de séduction.

Telle était, en général, notre réflexion sur les talismans, comme moyen d'entrer en relation avec les Esprits. Inutile de dire que cela s'applique également à d'autres moyens employés de manière superstitieuse, tels que les conservateurs contre la maladie et les accidents.

Encore une fois, il s'agit de mettre de côté le mysticisme pour comprendre, pour la raison, la mécanique du magnétisme et de la pensée. Et c'est ça la foi : Jésus la pratiquait tout le temps. Il a dit, "si tu avais la foi de la taille d'un grain de moutarde, tu déplacerais des montagnes" et, voyons : qui vous voyez la science spirite et la science du magnétisme, a un Foi inébranlable, au point que, au moment où ces sciences ont été établies, même les tables bougeaient.

Kardec, alors, pour compléter les études, évoque l'Esprit de Saint Louis, demandant des observations sur le talisman en question. Il répond:

"Vous faites bien de ne pas admettre que les objets matériels puissent avoir un quelconque pouvoir sur les manifestations, soit pour les provoquer, soit pour les empêcher..

Très souvent nous avons dit que les manifestations étaient spontanées et que, d'ailleurs, nous ne refusons jamais de répondre à votre appel. Pourquoi pensez-vous que nous sommes obligés d'obéir à une chose faite par des créatures ??"

Q. ─ Dans quel but cette médaille a-t-elle été fabriquée? ─ Elle a été faite dans le but d'attirer l'attention des personnes qui pourraient y croire; mais ce n'est que par des magnétiseurs qu'elle aurait pu être faite dans l'intention de magnétiser et d'endormir un sensitif. Les signes ne sont qu'un fantasme.

Q. ─ On dit qu'il appartenait à Cazotte. Pourrions-nous l'invoquer pour nous donner des informations à ce sujet ? ─ C'est inutile. Occupez-vous avant les choses plus sérieuses.




Léthargie extatique - EMI - Expérience de mort imminente

Ici, Kardec publie la conversation sur la tombe allemande du Schwabenhaus Password. Elle est entrée dans une NDE quelques jours avant de se désincarner. L'article ouvre le champ pour, encore une fois, parler du phénomène de extase C'est de somnambulisme, le premier étant une classe spéciale du second.

O extase c'est l'état où l'indépendance de l'âme, par rapport au corps, se manifeste le plus sensiblement et devient, d'une certaine manière, palpable.

Au rêve et pas somnambulisme, a alma vaga pelas regiões terrestres. No êxtase, penetra em um mundo desconhecido, o dos Espíritos etéreos, com os quais entra em comunicação […].

Dans l'état d'extase, l'anéantissement du corps est presque complet. Il ne reste, pourrait-on dire, que la vie organique. On sent que l'âme n'y est attachée que par un fil, qu'un petit effort de plus briserait sans répit.

Kardec, Le Livre des Esprits

"Beaucoup d'extatiques sont les pions de leur propre imagination et d'esprits moqueurs qui profitent de la exaltation leur. Il y en a très peu qui méritent une confiance totale.

Le livre des médiums, Kardec

444. Quelle confiance peut-on accorder aux révélations des extatiques ?

« L'extatique est susceptible d'être trompé très souvent, surtout lorsqu'il essaie de pénétrer ce qui doit rester un mystère pour l'homme, car alors il se laisse emporter par le courant de ses propres idées, ou devient le jouet d'esprits mystificateurs, qui profite de ton enthousiasme pour vous fasciner.

Le livre des esprits, Kardec

En bref : Mme. Schwabenhaus est entré dans l'état cataleptique (ou léthargique) et a été jugé mort. Puis les funérailles ont eu lieu, alors qu'en fait, elle se trouvait à état d'extase et il a entrevu toute une vérité spirituelle consolante, avec sa fille, décédée à l'âge de 7 ans. C'était toi accordé le cadeau de revenir et de dire au revoir à ses proches, qu'il a vécu avec un bonheur extrême. Peu de temps après, il se désincarne définitivement. À l'époque, il n'y avait aucune connaissance de ces états du corps.

À léthargie, les forces vitales se dissipent et le corps acquiert l'apparence de la mort, dans un sommeil profond. À catalepsie, cette suspension des forces vitales est parfois localisée. Toi léthargique et cataleptiques ils observent généralement ce qui se passe autour d'eux. L'âme est consciente d'elle-même, mais ne peut pas communiquer. Ce serait une mort imminente.

Kardec l'évoque le 27 avril 1858 et clarifie quelques doutes, confortant la thèse de son extase et d'autres points intéressants, en accord doctrinal :

3. Lors de votre mort apparente, avez-vous entendu ce qui se passait autour de vous et avez-vous vu l'appareil funéraire ? ─ Mon âme était très préoccupée par ton bonheur à venir.

OBSERVATION : On sait qu'en général les léthargiques voient et entendent ce qui se passe autour d'eux et au réveil en conservent la mémoire. Le fait que nous décrivons offre la particularité d'être un sommeil léthargique accompagné d'extase, ce qui explique le détournement de l'attention du patient.

5. ─ Pouvez-vous nous dire la différence entre le sommeil naturel et le sommeil léthargique ? ─ Le sommeil naturel est le reste du corps ; le léthargique est l'exaltation de l'âme.

7. ─ Comment s'est déroulé votre retour à la vie ?  ─ Dieu m'a permis de revenir réconforter les cœurs affligés autour de moi.

8. ─ Nous aimerions une explication plus matérielle.  ─ Ce que tu appelles périsprit animait encore mon enveloppe terrestre.

OBSERVATION : Cela veut dire que tant que la vie du corps demeure, le périsprit est relié aux cellules. Dans OLE, nous verrons : 155. Comment fonctionne la séparation de l'âme et du corps ? "Les liens qui la retenaient sont rompus, elle se libère." (c'est la mort du corps qui provoque la « sortie » de l'Esprit) : a) – La séparation se produit-elle instantanément par une transition brusque ? Y a-t-il une ligne de démarcation nette entre la vie et la mort ? "Non; l'âme se détache peu à peu, elle ne s'échappe pas comme un oiseau captif soudain rendu à la liberté. Ces deux états se touchent et se confondent, si bien que l'Esprit se libère peu à peu des liens qui le liaient. Ces liens sont déliés, pas brisés.

Kardec commente Mme. S., lorsqu'il dit que sa fille serait un pur Esprit. Bien sûr, il devrait être plus élevé, mais pur, Voici relatif.

À la question 16, Kardec continue d'enquêter sur forme par lequel les esprits se voient. Il est intéressant de voir comment la réponse d'un Esprit supérieur correspond à la réponse de l'Esprit cité dans l'article "Le Tambour de la Bérésina", juillet 1858. Voyons Mme. S. :

16. ─ L'avez-vous reconnue [la fille] sous quelque forme que ce soit? ─ Je ne la voyais qu'en tant qu'Esprit.

Dans l'article du Tambour de la Beresina :

29. ─ Comment sais-tu que ce sont des Esprits [les autres que tu vois]? ─ Entre nous, nous nous voyons tels que nous sommes.

32. ─ Et vois-tu les autres esprits avec les formes qu'ils avaient dans la vie? ─ Non. Nous ne prenons pas d'apparence jusqu'à ce que nous soyons évoqués. A part ça, nous sommes sans forme.

Question 31 (dans le présent article) :

31. Depuis que vous êtes ici avec la forme que vous aviez sur Terre, est-ce à travers les yeux que vous nous voyez ? ─ Non, l'Esprit n'a pas d'yeux. Je ne me trouve dans ma dernière forme que pour satisfaire aux lois qui régissent les esprits lorsqu'ils sont évoqués et contraints de reprendre ce que vous appelez le périsprit..

RE septembre 1858, Kardec

Cette affirmation de l'Esprit évoqué est l'une des conclusions auxquelles Kardec parvient concernant la forme des Esprits :

88. Les esprits ont-ils une forme déterminée, limitée et constante ?

"Pas pour toi; pour nous, oui. L'Esprit est, si vous voulez, une flamme, un éclair ou une étincelle éthérée.

a) – Cette flamme ou cette étincelle a-t-elle une couleur ?

"Il a une coloration qui, pour vous, va d'une couleur sombre et opaque à une couleur brillante, comme celle du rubis, selon que l'Esprit est plus ou moins pur."

Les génies sont généralement représentés avec une flamme ou une étoile sur le front. C'est une allégorie, qui rappelle la nature essentielle des Esprits. Ils le placent sur le dessus de la tête, car c'est le siège de l'intelligence.

Livre des esprits, Kardec




Les cris de la nuit de la Saint-Barthélemy

Une autre causer d'intérêt à l'époque, bien qu'il ait eu lieu dans 1572. O Massacre nocturne de la Saint-Barthélemyu ou la nuit de la Saint-Barthélemy, fut un épisode, dans l'histoire de France, de la répression du protestantisme, engendrée par les rois de France, qui étaient catholiques. Ces meurtres ont eu lieu les 23 et 24 août 1572, à Paris, le jour de la Saint-Barthélemy.[1] On estime qu'entre 5 000 et 30 000 personnes ont été tuées, selon la source attribuée.

Huit jours après le massacre de São Bartolomeu, des cris et des gémissements terrifiants ont été entendus « dans les airs » par d'innombrables témoins. Le bruit a duré environ une demi-heure, puis s'est arrêté. Lui-même Le roi Charles IX il devait avoir entendu, car il avait l'air sombre, pensif et sauvage.

Kardec apporte le rapport uniquement pour démontrer la similitude avec le cas de Mademoiselle Clairon (Fév/58) ee pour démontrer, une fois de plus, que les faits spirites ont toujours été dans notre histoire.




DÉTAILS DE SON MEURTRE

Dans cette image, qui, si elle était écrite dans le contexte brésilien, s'appellerait probablement "histoires spirites", Kardec cite le causer rapporté par Patrie, le 15 août 1858 :

un officier de Annuaire français(Nom donné au gouvernement de la France), lors d'un voyage, il est resté dans un taudis. Pendant son sommeil, il vit une terrible apparition : un "spectre" sorti de l'ombre, cheveux rouges de sang, gorge tranchée, etc., vint à lui et lui donna des détails sur son propre meurtre, indiquant l'endroit où son corps a été enterré et les auteurs du crime. Il évoquait l'aide de l'agent pour appeler la police et résoudre l'affaire.

L'officier n'a pas écouté, car il considérait que c'était son imagination. Le lendemain, en s'endormant, il eut à nouveau la vision de l'Esprit, cette fois plus triste et menaçante. Il l'a de nouveau ignoré, le lendemain il a revu l'Esprit, endormi, encore plus irrité et menaçant. L'officier a pensé qu'il valait mieux ne pas ignorer cette fois: il est retourné à l'endroit indiqué, a appelé les officiers et a résolu l'affaire. Cela montre que cet Esprit était très attaché aux concepts matériels, encore, et qu'il avait beaucoup d'imperfections, car il cherchait à se venger.

Une autre apparition, cette fois avec le contentement de l'Esprit, plus « bienveillant » et affable. Il a dit qu'il se montrerait à nouveau deux heures avant la mort de l'officier, ce qu'il a fait des années plus tard.




Platon et la doctrine des choix de preuves

Comme tout enseignement, il est progressif. Au fur et à mesure que l'humanité évolue, sa compréhension change. Cet article sur Platon et Socrate en parle.

Rappelez-vous les enseignements de Sao Vicente de Paul de la semaine dernière? Alors, Saint Vincent de Paul a parlé de l'Evangile, qu'il faut l'étudier. Maintenant, RE nous montre quelque chose avant Jésus, du 5ème et 4ème siècle avant JC, de Platon et votre mentor Socrate (en se rappelant que c'est Platon qui a écrit).

Dans la Société Spirite, ils n'avaient jamais imaginé auparavant :

"Nous ne discuterons pas aujourd'hui de cette théorie, qui était si éloignée de notre pensée lorsque les Esprits nous l'ont révélée, ce qui nous a étrangement surpris, car - nous l'avouerons humblement - ce que Platon avait écrit sur ce sujet particulier nous était alors totalement inconnu, preuve nouvelle, parmi tant d'autres, que les communications qui nous sont faites ne reflètent absolument pas notre opinion personnelle. Quant à Platon, nous n'en avons établi que l'idée principale, il est facile à chacun de décider de la forme sous laquelle elle se présente et de juger des points de contact que, dans certains détails, elle peut avoir avec notre théorie actuelle.

Kardec, Allan. Revue spirite : première année : septembre/1858

Les enseignements de Socrate et de Platon portent bien les préceptes de Jésus et sont similaires à ceux des esprits communicants du siècle de Kardec.

Dans cet article, RE présente comme idées principales venues de Platon : l'immortalité de l'âme, la succession des existences, le choix des existences en fonction du libre arbitre, bref, les conséquences heureuses et malheureuses. Bien sûr, Socrate, décrit par Platon, utilisait des paraboles pour expliquer, car c'était ainsi qu'ils comprenaient les leçons à cette époque. 

Dans son allégorie du Fuseau de la Nécessité, Platon imagine un dialogue entre Socrate et Glaucon, attribuant au premier le discours du RE, à propos des révélations de l'Er arménien, personnage fictif, selon toute vraisemblance, bien que certains le prennent pour Zoroastre . vaut la peine d'être lu.

Kardec présente l'essentiel d'une allégorie de Platon, où un homme aurait eu une EMI et serait revenu en racontant « l'autre côté ». Elle est très figurative, et montre l'idée des Choix d'Épreuves avant de se réincarner.

Dans ces enseignements, lorsque Platon cite les Filles de la Nécessité, il parle de lois divines. Voyez ce qu'il dit :

Âmes passagères, vous allez commencer une nouvelle carrière et renaître (réincarner) dans la condition mortelle. Le génie ne vous sera pas signalé ; vous le choisirez vous-même. Vous choisirez celui que la chance appellera en premier, et ce choix sera irrévocable. La vertu n'appartient à personne : elle s'allie à ceux qui la dignifient et abandonne ceux qui la méprisent. Chacun est responsable du choix qu'il fait, Dieu est innocent.

Kardec, RE Septembre/1858

Puis il poursuit en décrivant comment la renaissance a lieu, ce qui est très similaire à ce qu'expliquent les Esprits à l'époque de Kardec.

Par conséquent, chacun est responsable de son choix ! Dieu est innocent dans son libre arbitre !

Dans OLE, ces questions sont traitées en profondeur, comme dans  Deuxième partie — Du monde spirite ou monde des esprits, Chapitre VI — De la vie spirite, choix des preuves, ainsi que les questions 337 et 975

Cet article RE est la semence de Kardec pour l'élaboration de l'Évangile selon le spiritisme (avril 1864). dans votre introduction expose la relation avec les idées du christianisme et peu après le morale de Socrate et de Platon.

Remarque : nous indiquons également ce grand vidéo sur la morale de Socrate et de Platon du canal Spiritisme pour tous




Empoisonnement du duc de Guyenne

Revue spirite — Revue d'études psychologiques — 1858 > Juin > Confessions de Louis XI – Extrait de la vie de Louis XI.

Empoisonnement du duc de Guyenne

…Je me suis occupé de Guyenne après. Odet d'Aidies, seigneur de Lescun, qui s'était querellé avec moi, conduisait les préparatifs de guerre avec une vivacité merveilleuse. C'est à grand'peine que j'ai nourri l'ardeur belliqueuse de mon frère le duc de Guyenne. Il devait combattre un adversaire redoutable dans l'esprit de mon frère : Madame Thouars, amante de Charles, duc de Guyenne.

Cette femme ne cherchait qu'à profiter du pouvoir qu'elle exerçait sur le jeune duc, pour le détourner de la guerre, car elle n'ignorait pas que la guerre visait le mariage de son amant. Ses ennemis secrets avaient affecté, en sa présence, l'éloge de la beauté et des brillantes qualités de la mariée. C'était assez pour la persuader que son destin serait certain si cette princesse épousait le duc de Guyenne. Certaine de la passion de mon frère, elle eut recours aux larmes, aux prières et à toutes les extravagances d'une femme perdue dans une pareille situation. Le pusillanime Carlos céda et communiqua ses nouvelles résolutions à Lescun. Lescun prévint aussitôt le duc de Bretagne et les intéressés, qui, alarmés, firent des démarches auprès de mon frère. Celles-ci n'eurent pourtant pour effet que de le replonger dans ses doutes.

Cependant, le favori parvient, non sans mal, à le dissuader à nouveau de la guerre et du mariage. Dès lors, la mort du favori est décidée par tous les princes.

Craignant que mon frère ne l'attribue à Lescun, dont il savait qu'il n'aimait pas madame Thouars, ils décidèrent de gagner Jean Faure Duversois, moine bénédictin, confesseur de mon frère et abbé de Saint-Jean d'Angély. Cet homme était l'un des plus grands partisans de la Dame de Thouars, et personne n'ignorait la haine qu'il éprouvait pour Lescun, dont il enviait l'influence politique. Mon frère n'allait probablement pas lui reprocher la mort de sa maîtresse, car ce prêtre était l'un de ses plus fidèles favoris. Comme seule la soif de grandeur le rattachait au favori, il était facilement corrompu.

Pendant longtemps, j'ai essayé de séduire l'abbé, mais il a toujours rejeté mes offres. Cependant, cela m'a laissé l'espoir d'atteindre mon objectif.

Il comprenait aisément la situation dans laquelle il se mettrait en rendant aux princes le service qu'ils lui demandaient, car il savait qu'il ne leur était pas difficile de se débarrasser d'un complice. Par contre, je connaissais l'inconstance de mon frère et craignais d'en devenir la victime.

Pour concilier sa sécurité avec ses intérêts, il résolut de sacrifier son jeune seigneur. Prenant un tel parti, il avait autant de chances de succès que d'échec. Pour les princes, la mort du jeune duc de Guyenne devait être le résultat d'une erreur ou d'un incident imprévu. Même imputée au duc de Bretagne et à ses acolytes, la mort du favori serait passée pour ainsi dire inaperçue, puisque personne n'aurait découvert les raisons qui lui donnaient une réelle importance, d'un point de vue politique.

En admettant qu'ils puissent être blâmés pour la mort de mon frère, ils auraient été exposés aux plus grands dangers, car il aurait été de mon devoir de les punir sévèrement. Ils savaient que ce n'était pas la bonne volonté qui me manquait et que dans ce cas les gens pourraient se retourner contre eux. Alors le duc de Bourgogne lui-même, inconscient de ce qui se passait en Guyenne, aurait été contraint de s'allier avec moi, sous peine d'être accusé de complicité. Même dans ce dernier cas, tout aurait tourné en ma faveur. Je pourrais faire déclarer Charles le Téméraire criminel de lèse-majesté et faire condamner à mort le Parlement pour le meurtre de mon frère. De telles condamnations, prononcées par cette haute cour, avaient toujours de grands résultats, surtout lorsqu'elles étaient d'une légitimité indiscutable.

Il est facile de voir quel intérêt les princes avaient à manier l'abbé. En revanche, rien de plus simple que de se débarrasser de lui en cachette.

Mais avec moi l'abbé de Saint-Jean avait plus de chances d'être impuni. Le service qu'il me rendit était de la plus haute importance, surtout à ce moment, car la formidable ligue qui se formait et dont le duc de Guyenne était le centre devait infailliblement me perdre. Le seul moyen de le détruire serait la mort de mon frère, qui représentait mon salut. Il aspirait à la faveur de Tristan l'Ermite, pensant que par ce moyen il s'élèverait au-dessus de lui, ou du moins partagerait mes bonnes grâces et ma confiance en lui. De plus, les princes avaient eu l'imprudence de laisser entre ses mains la preuve incontestée de sa culpabilité : c'étaient plusieurs écrits, et comme ils étaient écrits en termes très vagues, il n'était pas difficile de substituer la personne de mon frère à celle de son favori. , y désigné entre les lignes. . En me remettant ces documents, il m'a ôté tout doute sur mon innocence ; c'est pourquoi il évita le seul danger qu'il courût du côté des princes, et, prouvant que je n'étais nullement impliqué dans l'empoisonnement, il cessa d'être mon complice et me dispensa de tout intérêt à le faire tuer.

Restait à prouver que lui-même n'était pas impliqué. C'était une difficulté mineure. D'abord, il était assuré de ma protection ; ensuite, les princes n'avaient aucune preuve de leur culpabilité, et il pouvait leur rendre les charges, par voie de calomnie.

Empoisonnement à la pêche
Une pêche appétissante est utilisée comme outil d'empoisonnement.

L'Abbé accepte de pratiquer l'empoisonnement

En somme, il m'envoya un émissaire qui feignit d'être venu spontanément me dire que l'abbé de Saint-Jean était mécontent de mon frère. J'ai tout de suite vu tout l'avantage que je pouvais tirer d'un tel arrangement et suis tombé dans le piège tendu par l'astucieux abbé. Ne soupçonnant pas que cet homme avait été envoyé par lui, j'ai envoyé un de mes espions de confiance. Saint-Jean a si bien joué son rôle que l'émissaire s'est trompé. Sur la base de son rapport, j'ai écrit à l'abbé pour le convaincre. Il semblait être très scrupuleux, mais j'ai triomphé, mais avec quelques difficultés. Il a accepté de prendre en charge l'empoisonnement de mon jeune frère. J'étais tellement pervers que je n'ai pas hésité à commettre cet horrible crime.

Henri de la Roche, écuyer de la repostaria du duc, était chargé de préparer une pêche qui serait offerte par l'abbé lui-même à Mme. de Thouars, en déjeunant à la table de mon frère. La beauté de ce fruit était remarquable. Elle a attiré l'attention du prince et l'a partagée avec lui. Dès qu'ils eurent mangé tous les deux, la favorite éprouva de violentes douleurs aux entrailles et bientôt expira au milieu d'atroces souffrances. Mon frère a eu les mêmes symptômes, mais avec beaucoup moins de violence.

Il semble peut-être étrange que l'abbé ait utilisé un tel moyen pour empoisonner son jeune seigneur. En effet, le moindre incident pourrait compromettre votre projet. C'était pourtant la seule chose que la prudence pouvait autoriser : elle admettait la possibilité d'une erreur. Touché par la beauté de la pêche, c'est tout naturellement que Mrs. de Thouars pour attirer l'attention de son amant et lui en offrir la moitié ; il ne put s'empêcher de l'accepter et de manger un peu, même par considération. A supposer qu'il ne mange qu'un peu, cela suffirait à provoquer les premiers symptômes nécessaires ; un empoisonnement ultérieur pourrait déterminer la mort, conséquence du premier.

Les princes furent saisis de terreur dès qu'ils apprirent les terribles conséquences de l'empoisonnement du favori. Ils n'avaient pas le moindre soupçon sur la préméditation de l'abbé. On ne songea qu'à donner toute apparence de naturel à la mort de la jeune fille et à la maladie de son amant. Aucun d'eux ne prit l'initiative d'offrir un contre-poison au malheureux prince, de peur de se compromettre. En effet, une telle attitude impliquerait que le poison était connu et, par conséquent, que quelqu'un était complice du crime.

Grâce à sa jeunesse et à la force de son tempérament, Carlos résista quelque temps au poison. Ses souffrances physiques ne firent que le ramener à ses vieux projets avec plus d'ardeur. Craignant que la maladie n'amoindrisse le zèle de ses officiers, il veut qu'ils renouvellent leur serment d'allégeance. Comme il leur demandait de s'engager à son service, envers et contre tout, même contre moi, certains d'entre eux, craignant leur mort qui semblait proche, s'y refusèrent et passèrent à ma cour.

Conclusion

Dans le numéro précédent, nous avons vu les détails intéressants donnés par Louis XI concernant sa mort. Le fait que nous venons de rapporter n'est pas moins remarquable au double point de vue de l'histoire et du phénomène des manifestations. En fait, nous n'avons eu que des difficultés de choix : la vie de ce roi, dictée par lui-même, est incontestablement la plus complète que nous ayons et, on peut le dire, la plus impartiale. L'état d'esprit de Louis XI lui permet aujourd'hui d'apprécier les choses à leur juste valeur. A partir des trois fragments choisis, on peut voir comment il se forge son propre jugement. Il explique sa politique mieux que n'importe lequel de ses historiens. Il ne s'absout pas de sa conduite, et dans sa mort, si triste et si vulgaire pour un monarque quelques heures avant tout-puissant, il voit un châtiment anticipé.

En tant que phénomène de manifestations, cette œuvre offre un intérêt particulier. Il prouve que les communications spirites peuvent nous éclairer sur l'histoire, pourvu que nous sachions nous placer dans des conditions favorables. Nous espérons que la publication de la vie de Louis XI, ainsi que celle de Charles VIII, également achevée, seront bientôt placées à côté de celle de Jeanne d'Arc.

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Contradictions dans le langage des esprits

Esse artigo tece um complemento importante ao artigo “Espíritos impostores – O falso padre Ambrósio”, de Julho de 1858, o qual nos serviu de base para o artigo chamado “Le rôle du chercheur et du médium dans les communications avec les Esprits“. Cliquez ici lire.

Dans ce numéro, Kardec commence par aborder le problème de certaines contradictions dans les communications spirites : «A première vue, ces contradictions semblent bien être l'un des principaux points d'achoppement du Sciences de l'esprit

Rappelant que le spiritisme est une science, pas une religion, pour plusieurs raisons :

  • C'est un développement du spiritisme rationnel[1]
  • C'est, objectivement, une science positive – expression toujours utilisée par Kardec – au sens d'un savoir formé à partir des méthodes d'observation et d'expérimentation des faits.
  • Elle ne peut être vue comme religion que du point de vue de la religion naturelle, telle qu'abordée par l'ER, et l'aspect « moral » vient précisément de cette même origine !

Kardec souligne que toute science, à ses débuts, a ses contradictions, qui ne disparaissent qu'à mesure que cette science se développe et que l'on commence à comprendre ce qui n'était pas compris auparavant.

« D'ailleurs, les Esprits nous ont toujours dit de ne pas nous soucier de ces petites différences et que dans peu de temps tout le monde serait amené à l'unité de croyance. En fait, cette prédiction se réalise quotidiennement, à mesure que l'on pénètre de plus en plus dans les causes de ces phénomènes mystérieux et que les faits sont mieux observés. En revanche, les dissidences manifestées à l'origine tendent évidemment à s'affaiblir. On peut même dire qu'actuellement ce ne sont que des opinions personnelles isolées[2].”

"Bien que le spiritisme soit dans la nature, connu et pratiqué depuis la plus haute antiquité, il est de fait qu'à aucune autre époque il ne s'est répandu aussi universellement qu'aujourd'hui..

[…]

Il était réservé à notre siècle, où le progrès reçoit une impulsion incessante, de mettre en pleine lumière une science qui, pour ainsi dire, n'existait qu'à l'état latent. Ce n'est qu'il y a quelques années que les phénomènes ont été sérieusement observés[3]. En fait, le spiritisme est une science nouvelle, qui s'est peu à peu implantée dans l'esprit des masses, espérant occuper une place officielle.
Au début, cette science semblait très simple. Pour les créatures superficielles, ce n'était rien de plus que l'art de déplacer les tables. Cependant, un examen plus approfondi a révélé qu'il était, dans ses ramifications et ses conséquences, beaucoup plus complexe qu'on ne l'avait imaginé. Les platines sont comme la pomme de Newton, qui dans sa la chute met fin au système mondial
.

Kardec souligne que, pour chaque nouvelle découverte, de multiples hypothèses surgissent, pas forcément fausses, comme chacun le voit selon ses conceptions et ses connaissances et raisonnements. L'unité ne peut émerger dans une science que lorsqu'elle progresse par la méthode scientifique : si une hypothèse s'avère inexacte par l'évidence, elle doit être abandonnée au profit de la vérité.

De quel côté est la vérité ?

C'est ce qui convient au futur[4] démontrer. Mais la tendance générale ne pouvait pas faiblir. Evidemment, un principe domine et unit peu à peu les systèmes prématurés. Une observation moins exclusive unira tout le monde à une origine commune et bientôt nous verrons que la divergence sera certainement plus accessoire que fondamentale.

Les diverses théories spirites ont donc deux sources : les unes sont nées du cerveau humain ; d'autres ont été donnés par les Esprits. Les premières émanent d'hommes qui, se fiant trop à leurs propres lumières, croient détenir la clé de ce qu'ils cherchent, alors que la plupart du temps ils n'ont trouvé qu'un crochet.fausse clé]. Ce n'est pas surprenant, mais que, parmi les esprits, certains aient dit une chose et d'autres en aient dit une autre, c'était moins concevable. Cependant, cela est maintenant parfaitement explicable.

Au début, il y avait une idée absolument fausse de la nature des esprits. Ils étaient imaginés comme des êtres à part, d'une nature exceptionnelle, n'ayant rien de commun avec la matière et devant tout savoir. […] A la nouvelle des manifestations récentes, la première idée qui vint généralement à l'esprit de la plupart des créatures fut que c'était un moyen de pénétrer toutes les choses cachées ; un nouveau mode de divination moins sujet à doute que les procédés ordinaires.

Rappelant que Kardec a analysé avec profondeur et attention toutes les manifestations et communications avec lesquelles il a eu des contacts, d'où il a obtenu l'Échelle Spirite, d'où une étude simple qui pourrait sauver beaucoup des difficultés dans lesquelles ils se retrouvent.

Sur la base d'une étude menée avec beaucoup de rationalité et de bon sens concernant les communications des différents Esprits, Kardec poursuit la long article donnant des exemples simples de la façon dont les Esprits de différents ordres et classifications s'expriment. Toute la contradiction naît de l'inobservation de ce point fondamental, en plus de l'insistance à obtenir des réponses qui ne peuvent être données, auxquelles les esprits inférieurs répondent sans aucun scrupule.

Kardec donne l'exemple de la possibilité qu'« un jour » l'homme atteigne la Lune et, là, trouve ses habitants : comment pourraient-ils connaître l'humanité à travers les récits de quelques-uns.

Les causes des contradictions dans le langage des esprits peuvent donc se résumer comme suit :

1er. ─ Le degré d'ignorance ou de connaissance des Esprits auxquels nous nous adressons ;

2ème. ─ La tromperie des esprits inférieurs qui peuvent, par méchanceté, ignorance ou malveillance, prenant un nom d'emprunt, dire des choses contraires à celles qui ont été dites ailleurs par l'Esprit dont ils ont usurpé le nom;

3ème. ─ Les défauts personnels du médium, qui peuvent influencer les communications et altérer ou déformer la pensée de l'esprit ;

4ème. ─ L'insistance à obtenir une réponse qu'un esprit refuse de donner, et qui est donnée par un esprit inférieur;

5ème. ─ La propre volonté de l'Esprit, qui parle selon le temps, le lieu et les personnes et qui peut ne pas trouver convenable de tout dire à tout le monde;

6ème. ─ L'insuffisance du langage humain pour exprimer les choses du monde incorporel;

7ème ─ L'interprétation que chacun peut donner d'un mot ou d'une explication, selon ses idées, ses préjugés ou le point de vue dont il envisage la chose.

Les difficultés sont nombreuses et ne peuvent être surmontées que par une étude longue et assidue. Nous n'avons jamais dit non plus que la Science Spirite est facile. L'observateur sérieux, qui approfondit tout avec maturité, patience et persévérance, appréhende beaucoup de nuances délicates qui échappent à l'observateur superficiel. C'est par ces détails intimes qu'il s'initie aux secrets de cette science. L'expérience nous apprend à connaître les esprits, comme elle nous apprend à connaître les hommes.


1 - Depuis 1832, à l'Université de la Sorbonne, Paris, l'école du spiritisme rationnel s'est imposée comme philosophie officielle, structurant les sciences humaines, qu'on appelle en France sciences morales. Moral parce que l'objet de leur étude sont les faits dérivés de l'action humaine ; sciences telles que l'histoire, le droit, la philosophie, les lettres, entre autres. A la différence des sciences naturelles, qui se consacrent aux phénomènes de la nature.

Parmi les sciences morales, il y avait le groupe des sciences philosophiques, avec la proposition de comprendre l'être humain, à travers les disciplines suivantes, divisées en deux classes : psychologique (psychologie, logique, morale, esthétique) et métaphysique (théodicée, psychologie rationnelle, cosmologie rationnelle). (FIGUEIREDO, 2019)

2 – Comme aujourd'hui. Ce n'est que par la méthode scientifique honnête que ces contradictions, largement installées dans le mouvement spirite, pourront être dissipées.

3 – La confiance des chercheurs du XIXe siècle dans le pouvoir de la science de décrire la réalité a conduit à s'interroger, à travers l'observation des phénomènes médiumniques, sur les spiritisme moderne (l'étude des oeuvres de Paulo Henrique de Figueiredo complète largement ce thème). De nombreux savants et libres penseurs, basés sur l'observation des tables tournantes, dansantes et parlantes, ont commencé à envisager la possibilité d'enquêter scientifiquement sur la survie post-mortem de l'être humain. (PIMENTEL, 2014 – cliquez pour lire).

Kardec a son premier contact avec le spiritisme en 1854, lorsqu'un de vos amis, le magnétiseur Auguste Fortier rapporte que le « fluide magnétique » employé par un magnétiseur faisait maintenant bouger les tables. Kardec reçoit la nouvelle avec désintérêt, car il suppose que le fluide magnétique ou électrique pourrait expliquer le phénomène.

Des mois plus tard, M. Fortier est revenu le chercher, cette fois pour dire que les tables ne se sont pas contentées de bouger, mais ils ont répondu intelligemment aux questions des assistants. Kardec, sceptique, y voyait encore un « conte pour nous faire dormir debout ».

Environ un an plus tard, en 1855, un autre ami, M. Carlotti, parle pour la première fois de l'intervention des Esprits dans les séances. La déclaration enthousiaste de cet ami augmenté La méfiance de Kardec. C'est après quelque temps, dans la même année, que M. Pâtier, homme cultivé, sérieux, convainc calmement et froidement Rivail d'assister à une séance médiumnique.

« Utilisant sa vaste érudition, en tant que professeur, écrivain et membre de plusieurs sociétés savantes, il a mené une large approche de la cause des phénomènes psychiques issus des tables tournantes. Kardec proposait une approche empirique et rationnelle du sujet, jusqu'alors considéré comme métaphysique, dans lequel plusieurs discussions pertinentes ont été produites sur les aspects épistémologiques et méthodologiques de l'exploration des phénomènes médiumniques » (Ibid.)

4. Voyons l'humilité de Kardec, qui Jamais disse: “a verdade está comigo”.




Demeures à Jupiter, par V. Sardou

Aujourd'hui et alors, de nombreuses mentions dédaigneuses des habitations sur d'autres planètes, comme Jupiter. Nous avons peut-être méprisé les descriptions des tables qui couraient dans la salle auparavant. Honnêtement, ce n'est que lorsque nous nous référons à la Science que nous ne pouvons pas nier ce qui est présenté de manière claire, lucide et rationnelle.

Cet article fait partie des lettres reçues de Victorien Sardou concernant Jupiter.

Image NASA de Jupiter du 2 juin 2020

"Si ici, dans probabilité d'explications, le lecteur ne trouve pas de preuves suffisantes de leur véracité ; si, comme nous, vous n'êtes pas surpris par le parfait accord entre ces révélations des Esprits et les plus les points positifs d'Astronomie; Si, en un mot, vous ne voyez rien d'autre qu'une savante mystification dans les détails qui suivent et dans le dessin qui les accompagne, je vous invite à vous expliquer aux Esprits, dont je ne suis qu'un fidèle écho et instrument”.

L'auteur invite les critiques à évoquer les Esprits eux-mêmes et à discuter avec eux.

Sardou suit l'article en donnant quelques descriptions sur les habitations et les habitants de Jupiter. Selon lui - et dont la source d'information est, bien sûr, les Esprits - la conformation corporelle de ces êtres serait comme celle d'une vapeur, bien que beaucoup plus subtile que cela, intangible et lumineuse, notamment dans les contours du visage et diriger, "car l'intelligence et la vie y rayonnent comme un foyer très brûlant”.

C'est de cette vision, dit Sardou, que les visionnaires chrétiens auraient tiré les images des auréoles des saints.

Selon lui, les Esprits sur cette planète sont incarnés dans une matière si subtile qu'ils se déplacent très rapidement et facilement se détachent de l'attraction planétaire (gravité), selon l'action de leur propre volonté.

Ainsi, certains personnages que Palissy a choisi de me faire dessiner sont représentés rasant le sol ou à la surface de l'eau ou encore très haut dans les airs, avec toute la liberté d'action et de mouvement que l'on attribue aux anges. Cette locomotion est d'autant plus facile que l'Esprit est plus purifié., ce qui se comprend facilement. Ainsi, rien n'est plus facile pour les habitants de la planète que de déterminer, au premier coup d'œil, la valeur d'un Esprit qui passe. Deux signes le trahissent : la hauteur de son vol et la lumière plus ou moins brillante de son auréole.

Sardou dit que les Esprits les moins avancés de cette planète, lorsqu'ils sont évoqués, répondent de façon laconique et avec une certaine précipitation, comme s'ils avaient fort à faire : ils n'ont toujours pas le pouvoir de rayonner simultanément sur deux points.

Concernant les animaux, il dit que même les habitants de Jupiter ne présentent pas de consensus sur leurs Esprits : s'ils sont des Esprits à part ou s'ils sont des Esprits qui atteindront un jour l'humanité... Cela semble être une énigme pour les sphères. au dessus de Jupiter. 

Quoi qu'il en soit, il précise que ces Esprits venaient d'autres planètes inférieures, où ils ont passé de multiples incarnations, passant par une échelle d'amélioration.

Sur Jupiter, les animaux sont les seuls êtres actifs, travaillant à la construction et même à la plantation et à la récolte. Ils ne sont pas sacrifiés, car nous savons déjà que tout le monde y est végétarien.

Dès lors, Sardou – ou plutôt l'Esprit communicant – continue de tisser une série de descriptions incroyable sur la ville de Julnius, comment il s'est formé, etc. Il dit qu'il y a des parties matérielles des villes, au sol, et des parties diaphanes et volantes, mues par la volonté, qui servent d'abri aux êtres humains sur cette planète.

Julnius, comme les Esprits l'ont décrit au médium Sardou

Sardou écrit que Jupiter, selon les Esprits, a un jour et une nuit, tous deux d'une durée de cinq heures. Les données d'aujourd'hui indiquent qu'en fait, ils durent un peu plus de neuf heures chacun.

C'est sur la rive droite de ce fleuve, « dont l'eau, dit l'Esprit, vous donnerait l'impression de la consistance d'une vapeur très légère » [nous savons, aujourd'hui, qu'il y a de vrais fleuves d'ammoniac, du plus haut au les atmosphères les plus basses], qu'est bâtie la maison de Mozart, dont Palissy a eu la gentillesse de me faire reproduire sur cuivre.

Enfin, l'article est d'intérêt général. Kardec souligne l'honnêteté et le sérieux de Sardou, notant que le spiritisme « ne recrute pas parmi les sots et les ignorants ».




À propos des dessins de Jupiter

Kardec reprend le sujet des gravures, reproduites par le médium Victorien Sardou, qui, selon Kardec, ne sait ni dessiner ni enregistrer, à propos des demeures de Jupiter.

"Même en supposant que ce dessin est un fantaisie de l'Esprit qui l'a tracé, le seul fait de son exécution ne serait pas un phénomène moins digne d'attention. […] non pas pour satisfaire la curiosité des gens frivoles, mais comme sujet d'étude pour les gens sérieux qui veulent se plonger dans tous les mystères de la Science de l'Esprit » - Pour autant que l'on sache, ce n'est que par Sardou que ces dessins ont été obtenus.

Ce serait une erreur de penser que nous faisons de la révélation des mondes inconnus l'objet principal de la doctrine. Ce ne sera jamais pour nous plus d'un accessoire, que nous jugeons utile comme étude complémentaire ; l'essentiel sera toujours pour nous enseignement moral et les communications d'outre-tombe nous chercherons avant tout ce qui peut éclairer l'Humanité et la conduire au bien, le seul moyen de vous assurer le bonheur dans ce monde et dans l'autre.