Suicider par amour

Dans cette édition de septembre 1858 de RE, Kardec présente le cas de Louis G., officier cordonnier, qui sept ou huit mois plus tôt s'était suicidé à la porte de sa petite amie, Victorine R., qui était couturière de bottes.

Une fois, Victorine R. et Louis G, déjà fiancés, se sont longuement disputés pour une raison triviale, au point que Louis s'est levé et a promis de ne jamais revenir.

Image Internet

Le lendemain, de tête froide, le garçon est allé s'excuser, mais n'y est pas parvenu : Victorine R. a refusé de se réconcilier, malgré son désespoir. 

Après quelques jours de plus, pensant que sa bien-aimée serait raisonnable, Louis alla essayer à nouveau de s'excuser, ce à quoi il fut de nouveau rejeté. A la porte de sa bien-aimée, il lui dit : « Alors adieu, méchante ! s'écria enfin le pauvre garçon : « Adieu pour toujours ! Trouve un mari qui te désire autant que moi ! – et plongea son couteau de cordonnier dans sa poitrine, en expirant juste là.

Cet article sur l'histoire de Louis G et de Victorine R. parut dans Siècle le 7 avril 1858.

Cherchant à obtenir des enseignements moraux sur le fait, le 10 août 1858, Kardec évoque São Luís :

1. ─ La fille, cause involontaire de la mort de son petit ami, est-elle responsable ? ─ Oui, parce que je ne l'aimais pas.

Commenter: Cette réponse provoque une étrangeté initiale. Est-ce que quelqu'un est coupable de ne pas aimer quelqu'un d'autre ? Comprenons.

2. Pour éviter ce malheur, devait-elle l'épouser, même si elle ne l'aimait pas ? ─ Elle cherchait une occasion de se séparer de lui; fait au début de son appel ce qu'il aurait fait plus tard.

Commenter: Ici, Saint Louis dit que, tôt ou tard, elle se séparera de lui, car, on le comprend, elle ne l'aimait pas vraiment.

3. ─ La culpabilité consiste donc à avoir nourri en lui des sentiments qu'il ne partageait pas et qui ont causé la mort du garçon? ─ Oui. C'est ça.

4. Dans ce cas, votre responsabilité doit être proportionnelle à la faute qui ne doit pas être aussi importante que si elle avait intentionnellement causé la mort. ─ C'est évident.

Commenter: Sua “culpa” não era tão grande porque ela não quis efetivamente a desgraça do outro. Apenas alimentou algo que lhe causou sofrimento.

Observation: Se souvenir que la "culpabilité" ici n'est pas quelque chose devant un juge extérieur, mais devant votre propre conscience. Après tout, on peut supposer que, depuis ce moment, elle a dû porter un certain sentiment de culpabilité à cause du malheur qui est arrivé au garçon.

5. Le suicide de Louis G. trouve-t-il sa justification dans la frénésie dans laquelle l'obstination de Victorine le plonge ? - Oui, parce que son suicide, provoqué par l'amour, est moins criminel aux yeux de Dieu que celui d'un homme qui veut se débarrasser de la vie par lâcheté.

Commenter: Ici, quand on parle de « crime aux yeux de Dieu », il faut comprendre que c'était un néologisme de l'époque. Le «crime» est d'imposer une perte de temps, peut-être avec une grande accumulation de souffrances, en raison de l'épreuve invaincue. Il est également important de rappeler deux aspects : le premier est que saint Luís est un Esprit qui a été, dans sa vie, catholique. La seconde est que, même s'il n'apporte pas les concepts du catholicisme, il parlait comme ils pouvaient le comprendre.

Observation: Dire que ce suicide est moins criminel aux yeux de Dieu, signifie évidemment qu'il y a de la criminalité, bien que moindre. La faute consiste dans la faiblesse qu'il n'a pas su vaincre. C'est sans doute la preuve qu'il a succombé. Or, les esprits nous enseignent que le mérite est de lutter victorieusement contre les épreuves de toutes sortes, qui sont l'essence de la vie terrestre.

Ici, nous avons deux problèmes à discuter. La première est de renforcer la connaissance apportée par le spiritisme, qui présente ses conclusions, sans intention de créer des fantasmes qui tentent de subjuguer par la peur. Le suicide, considéré par beaucoup comme quelque chose qui va jeter l'âme en enfer - quel que soit le nom qu'on lui donne - et même la faire naître avec des déformations dans la vie suivante, a en réalité des effets différents, selon chaque être et chaque individu. situation.

Deuxièmement, Saint Louis ne dit nullement que le suicide par amour est une bonne chose : il n'en est que plus excusable, devant sa propre conscience, car c'est pratiquement un état de folie, alors que celui qui se tue pour échapper à la vie, il le fait presque toujours de lui-même, et cela lui causera une plus grande souffrance lorsqu'il découvrira la vérité.

Quelques jours plus tard, Kardec évoque l'Esprit de Louis G., le suicidé, en lui posant les questions suivantes :

1. ─ Que penses-tu de l'action que tu as accomplie ? ─ Victorine est ingrate. J'ai eu tort de me tuer pour elle, car elle ne le méritait pas.

2. ─ Alors elle ne t'aimait pas ? ─ Non. Au début, elle le pensait, mais elle s'est trompée. La scène que j'ai faite lui a ouvert les yeux. Puis il s'est contenté de cette excuse pour se débarrasser de moi.

3. - Et l'aimiez-vous sincèrement ? ─ j'avais la passion pour elle. Je crois que c'était juste ça. Si je l'avais aimée d'un amour pur, je n'aurais pas voulu lui faire de mal.

4. ─ Si elle avait su que tu voulais vraiment te suicider, aurait-elle persisté à refuser? ─ Je ne sais pas. Je ne pense pas, parce qu'elle n'était pas méchante. Cependant, cela aurait été dommage. C'était mieux pour elle.

Nous voyons que cet Esprit est arrivé à une conclusion importante, puisqu'il s'est suicidé pendant un passion. Il comprend que s'il l'aimait vraiment, il n'aurait pas voulu la blesser, c'est-à-dire qu'il n'aurait pas commis un acte si terrible qu'il choquerait autant ses sentiments.

La passion est un terme qui désigne un très fort sentiment d'attirance pour une personne, un objet ou un sujet. La passion est intense, enveloppante, un enthousiasme ou un fort désir de quelque chose. Le terme est également souvent appliqué pour désigner un vif intérêt ou une admiration pour un idéal, une cause ou une activité. Au XIXe siècle, la psychologie appelait passions ce que nous appelons maintenant émotions.

Qui sait, dans une nouvelle incarnation, un esprit comme celui qui s'est suicidé, pour avoir retrouvé cette lucidité, au lieu de projeter une vie de souffrance comme une forme de punition, n'a pas pu choisir des épreuves et des opportunités précisément pour se donner la chance d'apprendre se débarrasser des passions qui souvent nous déshonorent ? Combien de meurtres, soit dit en passant, ont lieu non pas par haine ou par mauvaises pensées, mais simplement par passions (appelle aujourd'hui émotions)?

Continuant avec le récit de l'évocation du suicidaire Louis G. :

5. ─ Lorsque vous êtes arrivé à votre porte, aviez-vous l'intention de vous tuer si on vous refusait? ─ Non. Je n'y ai même pas pensé. Je ne pensais pas qu'elle était si obstinée. Ce n'est que lorsque j'ai vu ton entêtement que j'ai été pris par un vertige.

6. ─ Il semble que tu ne regrettes le suicide que parce que Victorine ne le méritait pas. Est-ce votre seul sentiment ? ─ En ce moment, oui. Je me sens toujours perturbé. Il me semble être à votre porte. Mais je ressens quelque chose que je ne peux pas définir.

7. ─ Tu comprendras plus tard ? ─ Sim, quando estiver desembaraçado… O que fiz foi ruim. Deveria tê-la deixado tranquila… Fui fraco e sofro as consequências… Comme vous pouvez le voir, la passion pousse l'homme à l'aveuglement et à commettre des erreurs absurdes.. Il ne comprend que lorsqu'il est trop tards.

8. ─ Vous avez dit que vous en subissiez les conséquences. Quelle peine subissez-vous ? ─ Errei abreviando a vida. Não deveria tê-lo feito. Deveria resistir em vez de acabar com tudo prematuramente. […]

Commentaire : il ne dit pas qu'il était rongé par des vers, ni qu'il était dans une région infernale, ni qu'il était attaché au corps, rien de ce genre. Dans l'état troublé où il se trouvait, son esprit s'attachait à la scène fatidique, origine de ses souffrances morales présentes, et c'est en elle que sa pensée s'enfermait. Eh bien, nous le faisons nous-mêmes incarnés, tous les jours.

 Nous avons ici confirmé l'état de « folie », poussé par les passions, dans lequel est entré cet homme, qui s'est suicidé dans un acte irréfléchi. Combien y a-t-il de suicides de ce genre ? Ils seraient comptés par milliers, si quelque chose était rendu public. Malheureusement, ce n'est pas le cas. Ceux-ci souffrent, comme l'Esprit de Louis G. a souffert, parce qu'ils ont compris que l'acte irréfléchi leur coûtait du temps et imposait des souffrances aux autres. Donc dire que cela les amènera à passer des années à se traîner dans la "vallée des suicides" ou qu'ils apporteront des changements physiques à la nouvelle incarnation à cause de cette culpabilité, il y a une grande distance.

Si vous y réfléchissez, il ne veut même pas se suicider. c'était un acte de rage à l'époque. Et nous pensons que nous devrions accorder beaucoup d'attention aux enseignements de cet article, car c'est un problème mondial dans notre société actuelle. Le nombre de suicides a beaucoup augmenté. On voit ici le à quel point est-ce urgent apprivoiser notre passions.

Remarque : Ce récit de Louis G. apparaît dans le Livre Paradis et Enfer d'Allan Kardec.((1)) Livre Paradis et Enfer d'Allan Kardec, Editora FEAL, 2021, deuxième partie, chapitre. V, p. 337, le sous-titre : Louis et la couturière de chaussures.




Les talismans

Dans cet article, nous allons traiter d'une médaille qu'un des lecteurs de Revista Espírita a achetée avec des détails intéressants et énigmatiques. Tout d'abord, il est important de présenter ce que cabalisme et ésotérisme

LA Cabale ou alors Cabale (dans hébreu: קַבָּלָה; romaniser.: Cabale ou alors Kabbale;[nt 1] literalmente: “receber/tradição”) é um método ésotérique, discipline et école de pensée au mysticisme juif.[1] Les kabbalistes traditionnels du judaïsme sont appelés Mekubalim (hébreu : מְקוּבָלים) ou Maskilim (   משכילים; “initie“). 

déjà le ésotérisme est le nom générique qui met en évidence un ensemble de traditions et d'interprétations philosophiques de doctrines et de religions - ou même de Fraternités Initiatiques - qui cherchent à transmettre une liste de certains sujets qui concernent des aspects de la nature de la vie d'une manière ésotérique, c'est-à-dire occulte . . Seule une certaine partie des gens peut avoir les enseignements.

on voit ça cabalisme, ésotérisme, mysticisme et occultisme, todas “Ciencias Esotéricas”, se confundem, hoje, num grande caldeirão. Não significa dizer que não tenham rien pour de vrai : il arrive que le sages ils connaissaient, à leur manière, la vérité sur les esprits et la médiumnité, mais gardaient la connaissance dans un cercle restreint, laissant au peuple un visage mystique et fantastique. Il y avait peu d'initiés...

Image d'illustration Source Internet

Dans cet article, Kardec présente l'histoire de cette médaille, le talisman, que son lecteur, M. M, acheté chez un antiquaire, qui a été vendu comme Porte-bonheur

Porte-bonheur: objet auquel son porteur attribue le pouvoir magique d'exaucer ses vœux ; objet lorsqu'il est utilisé qui peut fournir un pouvoir magique et/ou un enchantement.

Interroger Mme. J., médium somnambule, on disait que cette médaille avait appartenu à casotte et qui possédait pouvoir spécial pour attirer les Esprits et faciliter les évocations.

M. Caudemberg, auteur d'une série de communications qu'il dit avoir reçues, comme médium, de la Vierge Marie, lui a dit que c'était un objet maléfique, propre à attirer les démons. Mlle de Guldenstube, médium, soeur de Baron de Guldenstube, auteur d'un ouvrage sur la pneumatographie, ou écriture directe, lui dit que la médaille avait une vertu magnétique et pouvait provoquer le somnambulisme.

N'étant pas satisfait, M. M. a présenté cette médaille, demandant un avis personnel à cet égard, demandant en même temps qu'un Esprit supérieur puisse parler de la réalité de l'influence de cet objet. Voici des extraits de la réponse de Kardec :

« Les esprits sont attirés ou repoussés par la pensée et non par les objets matériels, qui n'ont aucun pouvoir sur eux. De tout temps, les esprits supérieurs ont condamné l'usage des signes et des formes cabalistiques, et tout esprit qui leur attribue une vertu ou qui entend leur donner des talismans dénotant la magie, révèle ainsi sa propre infériorité, qu'elle soit de bonne foi. par ignorance, poussé par d'anciens préjugés terrestres, dont il est encore imbu, soit lorsqu'il jouit consciemment de la crédulité, comme d'un Esprit moqueur. […] Quiconque a étudié la nature des esprits ne pourra admettre rationnellement l'influence des formes conventionnelles sur eux, ni des substances mélangées dans certaines proportions. Ce serait renouveler les pratiques du chaudron des sorcières, de chats noirs, de poules noires et autres machinations secrètes.”

Qui utilise la médaille, le talisman, effectivement, aura une force incontrôlable, magique, fantastique, extérieure à nos sens ? Sont-ils efficaces ? Est-ce juste du mysticisme ? Ou est-ce juste un déclencheur mental pour nous rappeler que la spiritualité est tout autour de nous ? Il existe plusieurs déclarations concernant ces outils, que de très nombreuses religions et sectes utilisent.

Donc les objets ne peuvent avoir aucun pouvoir ? Kardec poursuit :

« Il n'en est pas de même d'un objet magnétisé, puisque, comme on le sait, ils ont le pouvoir de provoquer le somnambulisme ou certains phénomènes nerveux sur le corps. économie biologique”.

Maintenant, y a-t-il un soutien dans le pouvoir des talismans, des cristaux, etc. ?

« Mais alors, la vertu d'un tel objet réside uniquement dans le fluide dont il est momentanément imprégné et qui se transmet ainsi, indirectement, et non dans la forme, dans la couleur, ni, surtout, dans les signes dont il est peut être surchargé. »

Ici, nous parlons spécifiquement de l'influence sur l'Esprit – inclusive o encarnado. Se falarmos sobre a question, alors nous ne pouvons pas exclure l'interférence qui objets matériels les détails peuvent avoir à ce sujet. 

Le point central de cette discussion est : l'objet lui-même, comme une couleur, un signe ou une plante, n'a aucun pouvoir magnétique (en parlant de magnétisme, qui est ce qui agit sur le périsprit). Cependant, lorsqu'ils sont utilisés, même de manière ésotérique (comme toujours) par quelqu'un avec un pouvoir magnétique, ils gagnent, momentanément, une "charge" de magnétisme. 

Maintenant, depuis aujourd'hui, nous avons accès à des connaissances sur le magnétisme (Magnétisme et spiritisme, par Carlos Bernardo Loureiro; Envoûteur : La science niée du magnétisme, par PHF) ne serait-il pas plus intéressant d'étudier cette science, afin d'en accroître l'utilité, n'étant plus attaché au mysticisme, qui entrave souvent la compréhension des vérités et leur utilisation pratique ?

En d'autres termes : l'hypnose fonctionne grâce à un pouvoir magnétique (pour expliquer) de l'hypnotiseur, qui est un magnétiseur (même s'il ne le sait pas). Ce thème a souvent été confondu avec l'occultisme et la magie.

Ce qui hypnotise, après tout, ce n'est pas l'horloge qui oscille, mais le magnétisme à partir duquel elle il peut être imprégné, ou du magnétisme direct du magnétiseur.

Source : internet

Et Kardec suit :

" Un esprit peut dire : " Dessine un tel signe et par lui je saurai que tu m'appelles, et je viendrai ". Mais dans ce cas le signe tracé est l'expression de la pensée ; c'est une évocation traduite de manière matérielle. Or, quelle que soit la nature des esprits, ils n'ont pas besoin de tels moyens de communication. Les esprits supérieurs ne les utilisent jamais. Des esprits inférieurs peuvent le faire dans le but de séduire des personnes crédules qui veulent sous leur dépendance.

Règle générale: Pour les esprits supérieurs, la forme n'est rien. la pensée est tout. Tout esprit qui attache plus d'importance à la forme qu'au fond est inférieur, et ne mérite aucune confiance, même quand, de temps en temps, dites de bonnes choses, parce que les bonnes choses sont parfois un moyens de séduction.

Telle était, en général, notre réflexion sur les talismans, comme moyen d'entrer en relation avec les Esprits. Inutile de dire que cela s'applique également à d'autres moyens employés de manière superstitieuse, tels que les conservateurs contre la maladie et les accidents.

Encore une fois, il s'agit de mettre de côté le mysticisme pour comprendre, pour la raison, la mécanique du magnétisme et de la pensée. Et c'est ça la foi : Jésus la pratiquait tout le temps. Il a dit, "si tu avais la foi de la taille d'un grain de moutarde, tu déplacerais des montagnes" et, voyons : qui vous voyez la science spirite et la science du magnétisme, a un Foi inébranlable, au point que, au moment où ces sciences ont été établies, même les tables bougeaient.

Kardec, alors, pour compléter les études, évoque l'Esprit de Saint Louis, demandant des observations sur le talisman en question. Il répond:

"Vous faites bien de ne pas admettre que les objets matériels puissent avoir un quelconque pouvoir sur les manifestations, soit pour les provoquer, soit pour les empêcher..

Très souvent nous avons dit que les manifestations étaient spontanées et que, d'ailleurs, nous ne refusons jamais de répondre à votre appel. Pourquoi pensez-vous que nous sommes obligés d'obéir à une chose faite par des créatures ??"

Q. ─ Dans quel but cette médaille a-t-elle été fabriquée? ─ Elle a été faite dans le but d'attirer l'attention des personnes qui pourraient y croire; mais ce n'est que par des magnétiseurs qu'elle aurait pu être faite dans l'intention de magnétiser et d'endormir un sensitif. Les signes ne sont qu'un fantasme.

Q. ─ On dit qu'il appartenait à Cazotte. Pourrions-nous l'invoquer pour nous donner des informations à ce sujet ? ─ C'est inutile. Occupez-vous avant les choses plus sérieuses.




Léthargie extatique - EMI - Expérience de mort imminente

Ici, Kardec publie la conversation sur la tombe allemande du Schwabenhaus Password. Elle est entrée dans une NDE quelques jours avant de se désincarner. L'article ouvre le champ pour, encore une fois, parler du phénomène de extase C'est de somnambulisme, le premier étant une classe spéciale du second.

O extase c'est l'état où l'indépendance de l'âme, par rapport au corps, se manifeste le plus sensiblement et devient, d'une certaine manière, palpable.

Au rêve et pas somnambulisme, a alma vaga pelas regiões terrestres. No êxtase, penetra em um mundo desconhecido, o dos Espíritos etéreos, com os quais entra em comunicação […].

Dans l'état d'extase, l'anéantissement du corps est presque complet. Il ne reste, pourrait-on dire, que la vie organique. On sent que l'âme n'y est attachée que par un fil, qu'un petit effort de plus briserait sans répit.

Kardec, Le Livre des Esprits

"Beaucoup d'extatiques sont les pions de leur propre imagination et d'esprits moqueurs qui profitent de la exaltation leur. Il y en a très peu qui méritent une confiance totale.

Le livre des médiums, Kardec

444. Quelle confiance peut-on accorder aux révélations des extatiques ?

« L'extatique est susceptible d'être trompé très souvent, surtout lorsqu'il essaie de pénétrer ce qui doit rester un mystère pour l'homme, car alors il se laisse emporter par le courant de ses propres idées, ou devient le jouet d'esprits mystificateurs, qui profite de ton enthousiasme pour vous fasciner.

Le livre des esprits, Kardec

En bref : Mme. Schwabenhaus est entré dans l'état cataleptique (ou léthargique) et a été jugé mort. Puis les funérailles ont eu lieu, alors qu'en fait, elle se trouvait à état d'extase et il a entrevu toute une vérité spirituelle consolante, avec sa fille, décédée à l'âge de 7 ans. C'était toi accordé le cadeau de revenir et de dire au revoir à ses proches, qu'il a vécu avec un bonheur extrême. Peu de temps après, il se désincarne définitivement. À l'époque, il n'y avait aucune connaissance de ces états du corps.

À léthargie, les forces vitales se dissipent et le corps acquiert l'apparence de la mort, dans un sommeil profond. À catalepsie, cette suspension des forces vitales est parfois localisée. Toi léthargique et cataleptiques ils observent généralement ce qui se passe autour d'eux. L'âme est consciente d'elle-même, mais ne peut pas communiquer. Ce serait une mort imminente.

Kardec l'évoque le 27 avril 1858 et clarifie quelques doutes, confortant la thèse de son extase et d'autres points intéressants, en accord doctrinal :

3. Lors de votre mort apparente, avez-vous entendu ce qui se passait autour de vous et avez-vous vu l'appareil funéraire ? ─ Mon âme était très préoccupée par ton bonheur à venir.

OBSERVATION : On sait qu'en général les léthargiques voient et entendent ce qui se passe autour d'eux et au réveil en conservent la mémoire. Le fait que nous décrivons offre la particularité d'être un sommeil léthargique accompagné d'extase, ce qui explique le détournement de l'attention du patient.

5. ─ Pouvez-vous nous dire la différence entre le sommeil naturel et le sommeil léthargique ? ─ Le sommeil naturel est le reste du corps ; le léthargique est l'exaltation de l'âme.

7. ─ Comment s'est déroulé votre retour à la vie ?  ─ Dieu m'a permis de revenir réconforter les cœurs affligés autour de moi.

8. ─ Nous aimerions une explication plus matérielle.  ─ Ce que tu appelles périsprit animait encore mon enveloppe terrestre.

OBSERVATION : Cela veut dire que tant que la vie du corps demeure, le périsprit est relié aux cellules. Dans OLE, nous verrons : 155. Comment fonctionne la séparation de l'âme et du corps ? "Les liens qui la retenaient sont rompus, elle se libère." (c'est la mort du corps qui provoque la « sortie » de l'Esprit) : a) – La séparation se produit-elle instantanément par une transition brusque ? Y a-t-il une ligne de démarcation nette entre la vie et la mort ? "Non; l'âme se détache peu à peu, elle ne s'échappe pas comme un oiseau captif soudain rendu à la liberté. Ces deux états se touchent et se confondent, si bien que l'Esprit se libère peu à peu des liens qui le liaient. Ces liens sont déliés, pas brisés.

Kardec commente Mme. S., lorsqu'il dit que sa fille serait un pur Esprit. Bien sûr, il devrait être plus élevé, mais pur, Voici relatif.

À la question 16, Kardec continue d'enquêter sur forme par lequel les esprits se voient. Il est intéressant de voir comment la réponse d'un Esprit supérieur correspond à la réponse de l'Esprit cité dans l'article "Le Tambour de la Bérésina", juillet 1858. Voyons Mme. S. :

16. ─ L'avez-vous reconnue [la fille] sous quelque forme que ce soit? ─ Je ne la voyais qu'en tant qu'Esprit.

Dans l'article du Tambour de la Beresina :

29. ─ Comment sais-tu que ce sont des Esprits [les autres que tu vois]? ─ Entre nous, nous nous voyons tels que nous sommes.

32. ─ Et vois-tu les autres esprits avec les formes qu'ils avaient dans la vie? ─ Non. Nous ne prenons pas d'apparence jusqu'à ce que nous soyons évoqués. A part ça, nous sommes sans forme.

Question 31 (dans le présent article) :

31. Depuis que vous êtes ici avec la forme que vous aviez sur Terre, est-ce à travers les yeux que vous nous voyez ? ─ Non, l'Esprit n'a pas d'yeux. Je ne me trouve dans ma dernière forme que pour satisfaire aux lois qui régissent les esprits lorsqu'ils sont évoqués et contraints de reprendre ce que vous appelez le périsprit..

RE septembre 1858, Kardec

Cette affirmation de l'Esprit évoqué est l'une des conclusions auxquelles Kardec parvient concernant la forme des Esprits :

88. Les esprits ont-ils une forme déterminée, limitée et constante ?

"Pas pour toi; pour nous, oui. L'Esprit est, si vous voulez, une flamme, un éclair ou une étincelle éthérée.

a) – Cette flamme ou cette étincelle a-t-elle une couleur ?

"Il a une coloration qui, pour vous, va d'une couleur sombre et opaque à une couleur brillante, comme celle du rubis, selon que l'Esprit est plus ou moins pur."

Les génies sont généralement représentés avec une flamme ou une étoile sur le front. C'est une allégorie, qui rappelle la nature essentielle des Esprits. Ils le placent sur le dessus de la tête, car c'est le siège de l'intelligence.

Livre des esprits, Kardec




Les cris de la nuit de la Saint-Barthélemy

Une autre causer d'intérêt à l'époque, bien qu'il ait eu lieu dans 1572. O Massacre nocturne de la Saint-Barthélemyu ou la nuit de la Saint-Barthélemy, fut un épisode, dans l'histoire de France, de la répression du protestantisme, engendrée par les rois de France, qui étaient catholiques. Ces meurtres ont eu lieu les 23 et 24 août 1572, à Paris, le jour de la Saint-Barthélemy.[1] On estime qu'entre 5 000 et 30 000 personnes ont été tuées, selon la source attribuée.

Huit jours après le massacre de São Bartolomeu, des cris et des gémissements terrifiants ont été entendus « dans les airs » par d'innombrables témoins. Le bruit a duré environ une demi-heure, puis s'est arrêté. Lui-même Le roi Charles IX il devait avoir entendu, car il avait l'air sombre, pensif et sauvage.

Kardec apporte le rapport uniquement pour démontrer la similitude avec le cas de Mademoiselle Clairon (Fév/58) ee pour démontrer, une fois de plus, que les faits spirites ont toujours été dans notre histoire.




DÉTAILS DE SON MEURTRE

Dans cette image, qui, si elle était écrite dans le contexte brésilien, s'appellerait probablement "histoires spirites", Kardec cite le causer rapporté par Patrie, le 15 août 1858 :

un officier de Annuaire français(Nom donné au gouvernement de la France), lors d'un voyage, il est resté dans un taudis. Pendant son sommeil, il vit une terrible apparition : un "spectre" sorti de l'ombre, cheveux rouges de sang, gorge tranchée, etc., vint à lui et lui donna des détails sur son propre meurtre, indiquant l'endroit où son corps a été enterré et les auteurs du crime. Il évoquait l'aide de l'agent pour appeler la police et résoudre l'affaire.

L'officier n'a pas écouté, car il considérait que c'était son imagination. Le lendemain, en s'endormant, il eut à nouveau la vision de l'Esprit, cette fois plus triste et menaçante. Il l'a de nouveau ignoré, le lendemain il a revu l'Esprit, endormi, encore plus irrité et menaçant. L'officier a pensé qu'il valait mieux ne pas ignorer cette fois: il est retourné à l'endroit indiqué, a appelé les officiers et a résolu l'affaire. Cela montre que cet Esprit était très attaché aux concepts matériels, encore, et qu'il avait beaucoup d'imperfections, car il cherchait à se venger.

Une autre apparition, cette fois avec le contentement de l'Esprit, plus « bienveillant » et affable. Il a dit qu'il se montrerait à nouveau deux heures avant la mort de l'officier, ce qu'il a fait des années plus tard.




Platon et la doctrine des choix de preuves

Comme tout enseignement, il est progressif. Au fur et à mesure que l'humanité évolue, sa compréhension change. Cet article sur Platon et Socrate en parle.

Rappelez-vous les enseignements de Sao Vicente de Paul de la semaine dernière? Alors, Saint Vincent de Paul a parlé de l'Evangile, qu'il faut l'étudier. Maintenant, RE nous montre quelque chose avant Jésus, du 5ème et 4ème siècle avant JC, de Platon et votre mentor Socrate (en se rappelant que c'est Platon qui a écrit).

Dans la Société Spirite, ils n'avaient jamais imaginé auparavant :

"Nous ne discuterons pas aujourd'hui de cette théorie, qui était si éloignée de notre pensée lorsque les Esprits nous l'ont révélée, ce qui nous a étrangement surpris, car - nous l'avouerons humblement - ce que Platon avait écrit sur ce sujet particulier nous était alors totalement inconnu, preuve nouvelle, parmi tant d'autres, que les communications qui nous sont faites ne reflètent absolument pas notre opinion personnelle. Quant à Platon, nous n'en avons établi que l'idée principale, il est facile à chacun de décider de la forme sous laquelle elle se présente et de juger des points de contact que, dans certains détails, elle peut avoir avec notre théorie actuelle.

Kardec, Allan. Revue spirite : première année : septembre/1858

Les enseignements de Socrate et de Platon portent bien les préceptes de Jésus et sont similaires à ceux des esprits communicants du siècle de Kardec.

Dans cet article, RE présente comme idées principales venues de Platon : l'immortalité de l'âme, la succession des existences, le choix des existences en fonction du libre arbitre, bref, les conséquences heureuses et malheureuses. Bien sûr, Socrate, décrit par Platon, utilisait des paraboles pour expliquer, car c'était ainsi qu'ils comprenaient les leçons à cette époque. 

Dans son allégorie du Fuseau de la Nécessité, Platon imagine un dialogue entre Socrate et Glaucon, attribuant au premier le discours du RE, à propos des révélations de l'Er arménien, personnage fictif, selon toute vraisemblance, bien que certains le prennent pour Zoroastre . vaut la peine d'être lu.

Kardec présente l'essentiel d'une allégorie de Platon, où un homme aurait eu une EMI et serait revenu en racontant « l'autre côté ». Elle est très figurative, et montre l'idée des Choix d'Épreuves avant de se réincarner.

Dans ces enseignements, lorsque Platon cite les Filles de la Nécessité, il parle de lois divines. Voyez ce qu'il dit :

Âmes passagères, vous allez commencer une nouvelle carrière et renaître (réincarner) dans la condition mortelle. Le génie ne vous sera pas signalé ; vous le choisirez vous-même. Vous choisirez celui que la chance appellera en premier, et ce choix sera irrévocable. La vertu n'appartient à personne : elle s'allie à ceux qui la dignifient et abandonne ceux qui la méprisent. Chacun est responsable du choix qu'il fait, Dieu est innocent.

Kardec, RE Septembre/1858

Puis il poursuit en décrivant comment la renaissance a lieu, ce qui est très similaire à ce qu'expliquent les Esprits à l'époque de Kardec.

Par conséquent, chacun est responsable de son choix ! Dieu est innocent dans son libre arbitre !

Dans OLE, ces questions sont traitées en profondeur, comme dans  Deuxième partie — Du monde spirite ou monde des esprits, Chapitre VI — De la vie spirite, choix des preuves, ainsi que les questions 337 et 975

Cet article RE est la semence de Kardec pour l'élaboration de l'Évangile selon le spiritisme (avril 1864). dans votre introduction expose la relation avec les idées du christianisme et peu après le morale de Socrate et de Platon.

Remarque : nous indiquons également ce grand vidéo sur la morale de Socrate et de Platon du canal Spiritisme pour tous




Demeures à Jupiter, par V. Sardou

Aujourd'hui et alors, de nombreuses mentions dédaigneuses des habitations sur d'autres planètes, comme Jupiter. Nous avons peut-être méprisé les descriptions des tables qui couraient dans la salle auparavant. Honnêtement, ce n'est que lorsque nous nous référons à la Science que nous ne pouvons pas nier ce qui est présenté de manière claire, lucide et rationnelle.

Cet article fait partie des lettres reçues de Victorien Sardou concernant Jupiter.

Image NASA de Jupiter du 2 juin 2020

"Si ici, dans probabilité d'explications, le lecteur ne trouve pas de preuves suffisantes de leur véracité ; si, comme nous, vous n'êtes pas surpris par le parfait accord entre ces révélations des Esprits et les plus les points positifs d'Astronomie; Si, en un mot, vous ne voyez rien d'autre qu'une savante mystification dans les détails qui suivent et dans le dessin qui les accompagne, je vous invite à vous expliquer aux Esprits, dont je ne suis qu'un fidèle écho et instrument”.

L'auteur invite les critiques à évoquer les Esprits eux-mêmes et à discuter avec eux.

Sardou suit l'article en donnant quelques descriptions sur les habitations et les habitants de Jupiter. Selon lui - et dont la source d'information est, bien sûr, les Esprits - la conformation corporelle de ces êtres serait comme celle d'une vapeur, bien que beaucoup plus subtile que cela, intangible et lumineuse, notamment dans les contours du visage et diriger, "car l'intelligence et la vie y rayonnent comme un foyer très brûlant”.

C'est de cette vision, dit Sardou, que les visionnaires chrétiens auraient tiré les images des auréoles des saints.

Selon lui, les Esprits sur cette planète sont incarnés dans une matière si subtile qu'ils se déplacent très rapidement et facilement se détachent de l'attraction planétaire (gravité), selon l'action de leur propre volonté.

Ainsi, certains personnages que Palissy a choisi de me faire dessiner sont représentés rasant le sol ou à la surface de l'eau ou encore très haut dans les airs, avec toute la liberté d'action et de mouvement que l'on attribue aux anges. Cette locomotion est d'autant plus facile que l'Esprit est plus purifié., ce qui se comprend facilement. Ainsi, rien n'est plus facile pour les habitants de la planète que de déterminer, au premier coup d'œil, la valeur d'un Esprit qui passe. Deux signes le trahissent : la hauteur de son vol et la lumière plus ou moins brillante de son auréole.

Sardou dit que les Esprits les moins avancés de cette planète, lorsqu'ils sont évoqués, répondent de façon laconique et avec une certaine précipitation, comme s'ils avaient fort à faire : ils n'ont toujours pas le pouvoir de rayonner simultanément sur deux points.

Concernant les animaux, il dit que même les habitants de Jupiter ne présentent pas de consensus sur leurs Esprits : s'ils sont des Esprits à part ou s'ils sont des Esprits qui atteindront un jour l'humanité... Cela semble être une énigme pour les sphères. au dessus de Jupiter. 

Quoi qu'il en soit, il précise que ces Esprits venaient d'autres planètes inférieures, où ils ont passé de multiples incarnations, passant par une échelle d'amélioration.

Sur Jupiter, les animaux sont les seuls êtres actifs, travaillant à la construction et même à la plantation et à la récolte. Ils ne sont pas sacrifiés, car nous savons déjà que tout le monde y est végétarien.

Dès lors, Sardou – ou plutôt l'Esprit communicant – continue de tisser une série de descriptions incroyable sur la ville de Julnius, comment il s'est formé, etc. Il dit qu'il y a des parties matérielles des villes, au sol, et des parties diaphanes et volantes, mues par la volonté, qui servent d'abri aux êtres humains sur cette planète.

Julnius, comme les Esprits l'ont décrit au médium Sardou

Sardou écrit que Jupiter, selon les Esprits, a un jour et une nuit, tous deux d'une durée de cinq heures. Les données d'aujourd'hui indiquent qu'en fait, ils durent un peu plus de neuf heures chacun.

C'est sur la rive droite de ce fleuve, « dont l'eau, dit l'Esprit, vous donnerait l'impression de la consistance d'une vapeur très légère » [nous savons, aujourd'hui, qu'il y a de vrais fleuves d'ammoniac, du plus haut au les atmosphères les plus basses], qu'est bâtie la maison de Mozart, dont Palissy a eu la gentillesse de me faire reproduire sur cuivre.

Enfin, l'article est d'intérêt général. Kardec souligne l'honnêteté et le sérieux de Sardou, notant que le spiritisme « ne recrute pas parmi les sots et les ignorants ».




À propos des dessins de Jupiter

Kardec reprend le sujet des gravures, reproduites par le médium Victorien Sardou, qui, selon Kardec, ne sait ni dessiner ni enregistrer, à propos des demeures de Jupiter.

"Même en supposant que ce dessin est un fantaisie de l'Esprit qui l'a tracé, le seul fait de son exécution ne serait pas un phénomène moins digne d'attention. […] non pas pour satisfaire la curiosité des gens frivoles, mais comme sujet d'étude pour les gens sérieux qui veulent se plonger dans tous les mystères de la Science de l'Esprit » - Pour autant que l'on sache, ce n'est que par Sardou que ces dessins ont été obtenus.

Ce serait une erreur de penser que nous faisons de la révélation des mondes inconnus l'objet principal de la doctrine. Ce ne sera jamais pour nous plus d'un accessoire, que nous jugeons utile comme étude complémentaire ; l'essentiel sera toujours pour nous enseignement moral et les communications d'outre-tombe nous chercherons avant tout ce qui peut éclairer l'Humanité et la conduire au bien, le seul moyen de vous assurer le bonheur dans ce monde et dans l'autre.




L'esprit scout de Dibbelsdorf

ardec présente un cas qui s'est passé autour décembre 1761, dans la ville de Dibbelsdorf - Allemagne, dont les documents ont été publiés en 1811. L'article original, écrit par le Dr. Kerner, a été traduit en français par Alfred Pireaux.

C'est un autre article intéressant sur les faits spirites, qui se sont toujours produits partout et de tout temps. Cependant, la science n'était pas encore prête à les analyser sérieusement, encore moins dans le cas de l'Allemagne à cette époque. 

Malgré le fait que les faits - des coups astucieux sur un coin de la maison des Kettelhut - ont été analysés sous tous les aspects possibles, allant jusqu'à démolir des murs et un trou profond, en plus de confiner tous les habitants dans leurs maisons et de mettre en observation la suspects, rien n'a été trouvé. La seule réponse possible n'a jamais été acceptée, et ils ont fini par poursuivre et condamner, sous un aveu coercitif, les Kettelhut.

Soulignons le constat de Kardec, toujours chirurgical dans ses propos :

OBSERVATION : Si nous prêtons attention à la date à laquelle ces choses ont eu lieu et les comparons avec ce qui se passe de nos jours, nous trouverons en elles une identité parfaite dans la manière de se manifester et même dans la nature des questions et des réponses. Ni l'Amérique ni notre époque n'ont découvert les esprits scouts, comme ils n'ont découvert les autres, comme nous le démontrerons par d'innombrables faits authentiques et plus ou moins anciens.

KARDEC, RÉ août 1858

Il y a cependant, entre les phénomènes actuels et ceux du passé, une différence majeure : ces derniers étaient presque tous spontanés, tandis que les nôtres se produisent presque au gré de certains médiums particuliers. Cette circonstance a permis de mieux les étudier et d'approfondir leur cause. A la conclusion des juges que « peut-être que l'avenir nous éclairera à cet égard », aujourd'hui l'auteur ne répondrait pas : « l'avenir ne nous a encore rien appris ». Si cet auteur vivait encore, il saurait, au contraire, que l'avenir apprenait tout et que la justice de nos jours, plus éclairée qu'il y a un siècle, ne commettrait pas, à l'égard des manifestations spirites, des fautes qui rappellent celles de le moyen Âge. Nos propres sages ont pénétré assez loin dans les mystères de la Nature pour ne pas jouer avec des causes inconnues. Ils sont assez malins et ne s'exposent pas, comme leurs prédécesseurs, à un déni de postérité, au détriment de leur réputation. Si quelque chose apparaît à l'horizon, ils ne courent pas pour proclamer "Ce n'est rien", de peur que ce ne soit un navire. S'ils ne le voient pas, ils se taisent et attendent. C'est la vraie sagesse.




La charité par l'Esprit de Saint Vincent de Paul

Dans cet article, São Vicente de Paulo apporte une grande réflexion sur la charité.

Blender:Fichier:/home/linux3dcs/prj/Vicente_de_Paulo_201510/Reconstruction_5.blend

Analysons, outre la nécessaire application morale qu'apporte ce texte, sa forme et son contenu, puisqu'il s'agit d'une communication attribuée à cet Esprit. Qu'y a-t-il dans ceux-ci sinon une élévation spirituelle ? 

"Voyez la multitude des braves gens dont votre histoire rappelle le pieux souvenir. Je pourrais citer des milliers de ceux dont la morale ne visait qu'à améliorer votre globe. Le Christ ne vous a-t-il pas tout dit sur les vertus de charité et d'amour ? Pourquoi vos enseignements divins sont-ils mis de côté? Pourquoi les oreilles sont-elles fermées à ses paroles divines et le cœur fermé à toutes ses douces maximes ?

Je voudrais que la lecture de l'Evangile se fasse avec un intérêt plus personnel. Mais ils abandonnent ce livre ; ils la transforment en expression vide et en lettre morte ; laisser cet admirable code aux oubliettes. Vos maux viennent de l'abandon volontaire dans lequel vous laissez ce résumé des lois divines. Lisez donc ces pages enflammées de la dévotion de Jésus et méditez-les. J'ai moi-même honte d'oser vous promettre un ouvrage sur la charité, quand je pense que vous trouverez dans ce livre tous les enseignements qui doivent vous conduire vers les régions célestes..”

La charité, dans le contexte de Kardec, était comprise différemment :

[…] la morale rationnelle est basée sur la psychologie et la définition d'un être humain actif. C'est-à-dire que l'acte moral se caractérise par un acte libre et conscient, qui se définit comme l'acte du devoir. C'est la morale de la liberté, donc absolument libre, par définition, de toute récompense ou punition. Ainsi, tel que défini par les penseurs du spiritisme rationnel, le devoir fonde la charité comme action libre et désintéressée. La beauté de la charité réside précisément dans sa liberté, a déclaré Victor Cousin, le principal responsable de cette école à l'Université de la Sorbonne à Paris. (Figueiredo 2019)

Est-ce à dire que nous n'avons besoin que de l'Evangile ?

En supposant que l'Évangile de Jésus soit très bien compris, sans sophisme ni falsification, oui, nous n'en avons besoin que de lui. Cependant, il faut tenir compte du fait que ses enseignements, même s'ils sont scientifiques, ont un aspect moral, selon les Sciences Morales. C'est donc une erreur d'abandonner cette étude pour tomber uniquement dans l'étude évangélique, étant donné les besoins actuels des Esprits de notre catégorie.

Seguindo no artigo sobre Caridade, segundo São Vicente: “Hommes forts, armez-vous ; hommes faibles, forgez vos armes de votre douceur et de votre foi ; ayez plus de persuasion, plus de constance dans la propagation de votre nouvelle doctrine. Nous ne venons que pour vous apporter un encouragement ; ce n'est que pour stimuler le zèle et les vertus que Dieu nous permet de vous manifester. Mais si vous le vouliez, vous n'auriez besoin que de l'aide de Dieu et de votre propre volonté.

Est-ce à dire que nous n'avons pas besoin du spiritisme ?

Moralement parlant, si nous savions appliquer toutes les leçons présentées jusqu'ici, nous n'en parlerions même pas maintenant. Mais ce n'est pas ainsi que le progrès spirituel se produit – par à-coups. C'est lent et graduel et, autant que nous sachions, c'est partout dans l'Univers. La science spirite, qui, à la limite, est la science de la création, est donc une partie nécessaire de notre progrès, comme la connaissance développe la morale.

Regardons un peu plus d'un œil critique le contenu de ce message. Le passage suivant a retenu notre attention :

Lorsque vous permettez à votre cœur de s'ouvrir à la supplication du premier malheureux qui vous tend la main ; quand on le lui donne sans demander si sa misère est feinte ou si sa maladie a pour cause un vice ; quand vous laissez toute justice entre les mains de Dieu; quand vous laissez au Créateur le châtiment de toutes les fausses misères ; enfin, quand vous pratiquerez la charité pour le seul plaisir qu'elle procure, sans douter de son utilité, alors vous serez les enfants que Dieu aimera et qu'il appellera à lui.

Cet Esprit, qui poursuit en disant se féliciter du début d'un mouvement (Société de São Vicente de Paulo), un mouvement très important et nécessaire, suggère que nous devons répondre à toute demande, sans vérifier si c'est quelque chose de faux ou non. En réalité, pouvons-nous et devons-nous le faire, surtout de nos jours ?

Nous ne devons suivre aveuglément aucun Esprit, surtout quand ça n'a aucun sens pour notre propre raison. Mais Kardec vient à notre rescousse :

Poursuivant la conversation avec S. Vicente de Paulo, à travers la psychographie d'un assistant médium, Kardec s'informe que, dans ce passage précédent, cet Esprit parle spécifiquement d'aumône. Le professeur demande alors :

« […] il nous semble que donner sans discernement à ceux qui n'en ont pas besoin ou qui pourraient gagner leur vie par un travail honnête, c'est encourager le vice et la paresse. Si les paresseux trouvaient que la bourse de quelqu'un d'autre s'ouvrait facilement, ils se multiplieraient à l'infini, au détriment des vrais nécessiteux.

SVP répond :

"Vous pouvez identifier ceux qui peuvent travailler et ensuite la charité vous oblige à tout faire pour leur fournir du travail. Cependant, il y a aussi de pauvres menteurs, qui savent très bien simuler des misères qu'ils ne subissent pas. Ce sont ceux qui doivent être laissés à la justice de Dieu.”

Kardec continue avec quelques questions intéressantes :

6. – Jésus a dit : « Que ta main droite ne sache pas ce que fait ta main gauche. Ceux qui donnent par ostentation ont-ils un mérite ? ─ Ils n'ont que le mérite de l'orgueil, pour lequel ils seront punis.

7. La charité chrétienne, dans son sens le plus large, n'inclut-elle pas aussi la douceur, la bienveillance et l'indulgence envers les faiblesses d'autrui ? ─ Faites comme Jésus. Il vous a dit tout cela. Je l'ai écouté plus que jamais.

8. ─ La charité est-elle bien comprise lorsqu'elle est exclusive entre créatures de même opinion ou de même parti? ─ Non. C'est surtout l'esprit de secte et de parti qu'il faut abolir, puisque tous les hommes sont frères. C'est sur cela que nous concentrons nos efforts.

9. ─ Admettons qu'une personne voit deux hommes en danger, mais qu'elle ne puisse en sauver qu'un. L'un est votre ami et l'autre votre ennemi. Qui devriez-vous sauver? ─ Tu dois sauver ton ami, car cet ami pourrait t'accuser de ne pas être ami avec toi. Quant à l'autre, Dieu s'en chargera.

C'était un consensus que cette dernière question (9.) nous paraissait étrange, mais elle devait avoir une raison d'être à ce moment-là.