Paul Broca et le magnétisme
Pierre Paul Broca, Dr Broca, est reconnu dans les milieux médicaux pour être un contributeur majeur dans le domaine. Enfant prodige, c'était un grand chirurgien et anthropologue français. Mas existe uma face de suas experiências absolutamente desconhecida, ligada ao Magnetismo de Mesmer (leia “Mesmer: a ciência negada do Magnetismo Animal”, de Paulo Henrique de Figueiredo), naquela época conhecido apenas por um de seus “filhos”: o hipnotismo.
Abordando as experiências de diversos cientistas e médicos renomados da época, Allan Kardec – ele mesmo – apresenta, na Revista Espírita de janeiro de 1860, o artigo “magnétisme envers le monde universitaire“, do qual destacamos as partes seguintes:
« M. Azam, professeur suppléant de chirurgie clinique à la Faculté de médecine de Bordeaux, après avoir repris avec succès les expériences du Dr Braid, a échangé avec le Dr Paul Broca, qui imaginait que les personnes hypnotisées étaient peut-être insensibles à la douleur des opérations chirurgicales. La lettre que vous venez d'adresser à l'Académie des sciences est une synthèse de vos expériences à cet égard.
« Tout d’abord, il devait s’assurer de la réalité de l’hypnotisme, ce qu’il a réalisé sans difficulté.
« En rendant visite à une dame d'une quarantaine d'années, quelque peu hystérique et alitée en raison d'une légère indisposition, le Dr Broca a fait semblant de vouloir examiner les yeux de la patiente et lui a demandé de regarder une petite bouteille dorée qu'il tenait dans ses bras. à quinze centimètres de la racine du nez. Au bout de trois minutes, ses yeux devinrent un peu rouges, ses traits étaient immobiles, ses réponses étaient lentes et difficiles, mais parfaitement rationnelles. Le Dr Broca a soulevé le bras du patient et il est resté en position gauche ; il positionnait ses doigts dans les situations les plus extrêmes et ils les gardaient ; Il a pincé la peau à plusieurs endroits, avec une certaine force, et apparemment le patient n'a rien senti. Catalepsie, insensibilité ! Le Dr Broca n'a pas poursuivi l'expérience, car elle lui avait déjà appris ce qu'il voulait savoir. Un frottement sur les yeux et un coup d'air froid sur le front ramenèrent le patient à un état normal. Elle n'avait aucun souvenir de ce qui s'était passé.
« Il restait à voir si l’insensibilité hypnotique résisterait à l’épreuve des opérations chirurgicales.
« Parmi les patients de l'hôpital Necker, au service du Dr Follin, se trouvait une pauvre dame de 24 ans, victime d'une brûlure importante au dos et aux deux membres droits et d'un abcès extrêmement douloureux. Les moindres mouvements étaient pour lui une épreuve. Épuisée par la souffrance et, de plus, très pusillanime, cette malheureuse réfléchissait avec terreur à l'opération qui s'imposait. C'est là que, selon le Dr Follin, le Dr Broca a décidé de réaliser le test d'hypnotisme.
« Ils l'ont mise sur un lit devant la fenêtre, l'empêchant de s'endormir. Au bout de deux minutes, ses pupilles se dilatèrent. Ils levèrent son bras gauche presque verticalement au-dessus du lit et il resta immobile. Dès la quatrième minute, ses réponses sont lentes et presque douloureuses, mais parfaitement sensées. Cinquième minute : le Dr Follin lui pince la peau du bras gauche et le patient ne l'accuse pas ; nouvelle morsure plus profonde, qui produit du sang, et même impassibilité. Ils lèvent le bras droit qui reste en l’air. Puis les couvertures sont soulevées et les membres inférieurs écartés, pour laisser apparaître le siège de l'abcès. La patiente consent et dit calmement que, sans aucun doute, ils lui feront du mal. Une fois l’abcès ouvert, il pousse un faible cri. C'était le seul signe de réaction, et cela dura moins d'une seconde. Pas le moindre tremblement des muscles du visage ou des membres, ni un mouvement des bras, toujours élevés verticalement au-dessus du lit. Les yeux légèrement injectés de sang étaient grands ouverts et le visage avait l'immobilité d'un masque...
« Levé, le pied gauche est suspendu. Ils emportent l'objet brillant, une longue-vue, et la catalepsie persiste. Pour la troisième fois, on lui pique le bras gauche, le sang bouillonne et la femme opérée ne sent rien. Pendant 13 minutes, le bras a gardé la position qui lui avait été donnée.
» Finalement, un frottement sur les yeux et une bouffée d'air frais réveillent presque brusquement la demoiselle. Détendus, les bras et la jambe gauche retombent immédiatement sur le lit. Elle se frotte les yeux, reprend conscience, ne se souvient de rien et s'étonne qu'on l'ait opérée. L'expérience avait duré 18 à 20 minutes. La période d'anesthésie, de 12 à 15.
« Tels sont, en résumé, les faits essentiels rapportés par le Dr Broca à l'Académie des Sciences. Ils ne sont plus isolés. Un grand nombre de chirurgiens de nos hôpitaux ont eu l'honneur de les répéter et l'ont fait avec succès. L’objectif du Dr Broca et de ses illustres collègues était, et devait être, chirurgical. Espérons que, comme moyen de provoquer l'insensibilité, l'hypnotisme présente tous les avantages des agents anesthésiques, sans en avoir les inconvénients. Mais la Médecine n'est pas notre domaine et, pour ne pas s'écarter de ses responsabilités, notre Revue doit considérer les faits uniquement d'un point de vue physiologique.
KARDEC, Allan. Revue Spirite de janvier 1861.