Magnétisme et somnambulisme enseignés par l'Église

https://www.youtube.com/watch?v=3uF6VAEmXPI

Dans cet article, Kardec souligne que le Magnétisme elle était enseignée comme un fait même au sein de l'Église catholique.

« Nous avons entre les mains une brochure intitulée Abrégé, en forme de catéchisme, du cours élémentaire d'instruction chrétienne, à l'usage du catéchisme et des écoles chrétiennes.

Dans un des chapitres sur le premier commandement, où sont traités les péchés contre la religion, et après avoir parlé de superstition, de magie et de sorcellerie, il dit ceci :

Q. ─ Qu'est-ce que le magnétisme?

R. ─ C'est une influence réciproque qui s'exerce parfois sur les individus, selon une harmonie des relations., soit par la volonté, soit par l'imagination, soit par la sensibilité physique, et dont les principaux phénomènes sont la somnolence, le sommeil, le somnambulisme et l'état convulsif.

"P. ─ Quels sont les effets du magnétisme?

"R. ─ Ordinairement, dit-on, le magnétisme produit deux effets principaux : 1°) Un état de somnambulisme, dans lequel la personne magnétisée, complètement privée de l'usage des sens, voit, entend, parle et répond à toutes les questions qui lui sont posées . 2ème) Une intelligence et une sagesse qui n'existent qu'en crise: il connaît son état, les remèdes adaptés à ses maux, ainsi que ce que font certaines personnes, même éloignées.

Commenter: On pourrait ajouter à cela l'interaction magnétique entre les individus à volonté. Une question d'autonomie entre ici, car, dans ce contexte, rien ne se passe avec l'individu sans sa volonté.

"P. ─ En toute conscience, est-il permis de magnétiser ou de se laisser magnétiser?

"R. ─ 1°) Si, pour l'opération magnétique, on emploie des moyens, ou si on en obtient des effets qui supposent une intervention diabolique, ce sera un travail superstitieux et ne devra jamais être permis ; 2) Il en est de même lorsque les communications magnétiques sont contraires à la pudeur ; 3°) A supposer qu'on ait pris soin d'éloigner de la pratique du magnétisme tout abus, tout danger pour la foi ou les coutumes, tout pacte avec le diable, il est douteux qu'il lui soit permis d'y recourir comme un remède naturel et utile.

Malgré la contradiction, c'est un livre destiné à l'éducation religieuse des masses. Complète Kardec : «La qualification de l'auteur est ici d'une grande importance. Ce n'est pas un obscur qui parle ou un simple prêtre qui exprime son opinion : c'est un vicaire général qui enseigne.

Un autre revers et un autre avertissement à ceux qui jugent trop hâtivement.




Obsédé et subjugué — Les dangers du spiritisme

Kardec ouvre le mois de septembre 1858 avec un longue et profonde digression – un vrai cours sur les DANGERS DU SPIRITISME. Comme à cette époque, on dit encore aujourd’hui que la médiumnité peut présenter des dangers pour les médiums et les assistants. En un mot, le contact avec les esprits peut être dangereux. Ce sera?

« […] Si l'on voulait bannir de la Société tout ce qui pourrait présenter des dangers et donner lieu à des abus, on ne saurait trop ce qui resterait, même de ces choses essentielles, à commencer par le feu, cause de tant de malheurs ; puis les chemins de fer, etc. etc”. 

La pensée de Kardec, RE 1858

Cela dénote que, oui, il y a des dangers, mais, en prenant les précautions nécessaires, si les avantages l'emportent sur les inconvénients, alors il ne faut pas hors la loi telle enquête.

Kardec poursuit en soulignant : 

« En réalité, le spiritisme présente un danger réel, mais ce n'est pas celui qu'on suppose. Il faut être initié aux principes de la Science pour bien la comprendre. Nous ne nous adressons pas à ceux qui lui sont étrangers, mais aux adeptes eux-mêmes, ceux qui le pratiquent, puisque c'est pour eux qu'il y a danger.

Idem

Observation: Médiums et érudits. Par exemple : Roustaing était fasciné par ce qu'il recevait à travers un médium.

Voir aussi le étude de groupe nous l'avons fait sur le sujet.

En quoi consiste ce danger ? Il s'agit de l'empressement ou de l'enthousiasme exagéré de celui qui se met en contact avec les Esprits, qui se laisse souvent influencer. Or, lorsqu’on constate un phénomène médiumnique, combien y en a-t-il qui n’en sont pas étonnés ? et pourquoi coulent-ils ?

Ici, la grande question est justement celle du savoir du médium : il pourrait éviter bien des maux, dont sa morale. Nous savons déjà que les esprits ne sont pas des êtres spéciaux, mais seulement des êtres humains hors de la chair et que, par conséquent, comme indiqué, ils gardent leurs vices et leurs vertus.

Nous savons aussi que nous sommes sans cesse entourés d'une « nuée » d'Esprits, des classes et des inclinations les plus diverses, les quasi se connectent à nous en s'attachant à notre réalité spirituelle, en agissant et en pensant, c'est-à-dire à nos inclinations les plus profondes vers le passions ou pour le vertus.

La passion est un terme qui désigne un très fort sentiment d'attirance pour une personne, un objet ou un sujet. La passion est intense, enveloppante, un enthousiasme ou un fort désir de quelque chose. Le terme est également souvent appliqué pour désigner un vif intérêt ou une admiration pour un idéal, une cause ou une activité. Au XIXe siècle, la psychologie appelait passions ce que nous appelons maintenant émotions.

En raison de l'état de notre planète, nous savons que les esprits inférieurs sont plus abondants ici que les supérieurs. Cela devrait nous mettre en alerte, nous, initie dans la science spirite, par rapport aux Esprits que nous attirons à nous.

Nous savons aussi que les esprits imparfaits, lorsqu'ils trouvent un brèche dans le coeur humain, peuvent s'y attacher et, si leur ascendant moral - aussi inférieur soit-il - est accepté, il peut arriver au point de subjuguer, fasciner et obséder l'incarné.

  • Assujettissement
  • C'est un lien moral qui paralyse la volonté de celui qui le subit et qui pousse la personne aux attitudes les plus déraisonnables, souvent les plus contraires à son propre intérêt. [RE, octobre 1858]
  • L'assujettissement peut être moral ou alors corporel. Dans le premier cas, le sujet est contraint de prendre des résolutions souvent absurdes et compromettantes, ce que, par une sorte d'illusion, il juge raisonnables : c'est une forme de fascination. Dans le second cas, l'Esprit agit sur les organes matériels et provoque des mouvements involontaires. Elle se traduit, dans le médium de l'écriture, par un besoin incessant d'écrire, même aux moments les moins opportuns. Nous en avons vu qui, faute de stylo ou de crayon, faisaient semblant d'écrire avec leur doigt, où qu'ils soient, même dans les rues, sur les portes, sur les murs. [OLM]

Obsession [AG]

  • L'obsession est l'action persistante qu'un mauvais Esprit exerce sur un individu. Elle présente des caractères très différents, de la simple influence morale sans marques extérieures sensibles à la perturbation complète de l'organisme et des facultés mentales. Oblitère toutes les facultés médiumniques. En médiumnité auditive et psychographique, il se traduit par la obstination d'un esprit à se manifester à l'exclusion des autres.
  • L'obsession est presque toujours le fait d'une vengeance exercée par un Esprit et qui trouve le plus souvent son origine dans les relations que l'obsédé a entretenues avec celui-ci dans une existence antérieure. 
  • Dans les cas d'obsession sévère, la personne obsédée est entourée et imprégnée d'un fluide pernicieux qui neutralise l'action des fluides sains et les repousse. C'est de ce fluide qu'il faut se dégager ; or, un mauvais fluide ne peut pas être repoussé par un autre mauvais fluide. Par une action identique à celle du médium cicatrisant, dans le cas de maladies, il faut expulser le mauvais fluide à l'aide d'un meilleur fluide. 
  • C'est une action mécanique, mais ce n'est pas toujours suffisant. Il faut aussi et surtout agir sur l'être intelligent, auquel il faut avoir le droit de parler avec autorité, et cette autorité n'est donnée que par supériorité morale; plus elle est grande, plus grande est l'autorité.

Fascination – Le livre des médiums 

  • La fascination a des conséquences bien plus graves. C'est une illusion produite par l'action directe de l'Esprit sur la pensée du médium et qui, d'une certaine manière, paralyse son raisonnement, en matière de communication. Le médium fasciné ne croit pas qu'on le trompe : l'Esprit a l'art de lui inspirer une confiance aveugle, qui l'empêche de voir la supercherie et de comprendre l'absurdité de ce qu'il écrit, même lorsque cette absurdité saute aux yeux de tous. L'illusion peut même aller jusqu'à sublimer le langage le plus ridicule.
  • […] L'Esprit conduit l'individu dont il est venu s'emparer, comme il le ferait pour un aveugle, et peut le conduire à accepter les doctrines les plus étranges, les théories les plus fausses, comme si elles étaient la seule expression de la vérité. Plus encore, cela peut vous conduire à des situations ridicules, compromettantes, voire dangereuses.

possession

  • Il s'appelait autrefois possession à l'empire exercé par les mauvais esprits, quand leur influence atteignait l'aberration des facultés de la victime. Possession serait, pour nous, synonyme d'assujettissement. [OLM]
  • Dans la possession, au lieu d'agir extérieurement, l'Esprit libre remplace, pour ainsi dire, l'Esprit incarné ; il fait le choix du domicile dans son corps sans toutefois que celui-ci le quitte définitivement, ce qui ne peut avoir lieu qu'avec la mort. La possession est donc toujours temporaire et intermittente car un Esprit désincarné ne peut définitivement prendre la place et la dignité d'un Esprit incarné, sachant que l'union moléculaire du périsprit et du corps ne peut opérer qu'au moment de la conception.
  • L'Esprit, dans la possession momentanée du corps, l'utilise comme sien; il parle par la bouche, voit par les yeux, agit avec les bras comme s'il avait fait son expérience. Ce n'est plus comme dans la médiumnité psychophonique, où l'Esprit incarné parle en transmettant la pensée d'un Esprit désincarné. C'est ce dernier lui-même qui parle et agit et si vous l'avez connu dans la vie, vous le reconnaîtrez à son langage, sa voix, à ses gestes et même à l'expression de sa physionomie. [AG]
  • Il s'appelait autrefois possession à l'empire exercé par les mauvais esprits, quand leur influence atteignait l'aberration des facultés de la victime. Possession serait, pour nous, synonyme d'assujettissement. [OLM]
  • Dans la possession, au lieu d'agir extérieurement, l'Esprit libre remplace, pour ainsi dire, l'Esprit incarné ; il fait le choix du domicile dans son corps sans toutefois que celui-ci le quitte définitivement, ce qui ne peut avoir lieu qu'avec la mort. La possession est donc toujours temporaire et intermittente car un Esprit désincarné ne peut définitivement prendre la place et la dignité d'un Esprit incarné, sachant que l'union moléculaire du périsprit et du corps ne peut opérer qu'au moment de la conception.
  • L'Esprit, dans la possession momentanée du corps, l'utilise comme sien; il parle par la bouche, voit par les yeux, agit avec les bras comme s'il avait fait son expérience. Ce n'est plus comme dans la médiumnité psychophonique, où l'Esprit incarné parle en transmettant la pensée d'un Esprit désincarné. C'est ce dernier lui-même qui parle et agit et si vous l'avez connu dans la vie, vous le reconnaîtrez à son langage, sa voix, à ses gestes et même à l'expression de sa physionomie. [AG]

Revenant aux médiums, Kardec observe : 

"L'homme froid, au contraire [d'excité], est impassible. Il n'est pas trompé ; il combine, pèse, examine avec maturité et ne se laisse pas séduire par des subterfuges. C'est ce qui te donne de la force. Les esprits malveillants, qui le savent aussi bien sinon mieux que nous, savent aussi profiter de la situation pour subjuguer ceux qu'ils veulent avoir sous leur dépendance.

idem

Souvenons-nous de l'esprit imposteur du Père Ambrósio, interrogé par Kardec (juillet/1858):

"16. ─ Pourquoi ne soutenez-vous pas l'imposture en notre présence? ─ Parce que ma langue est une pierre de touche avec laquelle tu ne peux pas être trompé.

Voyons, les amis, que Kardec, ici, donne des bases solides pour la formation et le maintien de la recherche spirite.

"Que ce soit pour l'enthousiasme, ou pour la fascination des Esprits, ou pour l'amour de soi, en général le médium psychographique est conduit à croire que les esprits qui communiquent avec lui sont supérieurs, et d'autant plus, que les esprits, voyant leur propension, ne cessent de se parer de titres pompeux, selon le besoin

« De la croyance aveugle et irréfléchie en la supériorité des esprits qui communiquent, à la confiance en leurs paroles, il n'y a qu'un pas, comme il arrive chez les hommes. » – Et Kardec en donnera un exemple très pratique.

Allan Kardec raconte qu'un jeune homme, instruit, soigneusement éduqué, d'un caractère doux et bienveillant, mais un peu faible et indécis, il est devenu un médium psychographique avec très rapidement et est devenu obsédé par un Esprit. Cet Esprit a commencé à lui dicter de véritables absurdités, qui, en conséquence, ont presque conduit le garçon à la maladie et à la folie:

"L'assujettissement avait atteint un point où on lui avait dit de se jeter à l'eau ou d'aller aux antipodes. [de l'autre côté de la Terre], il aurait fait. Quand ils ont voulu le forcer à faire quelque chose qu'il n'aimait pas, a été entraîné par une force invisible.

« Lorsque la créature a réussi à remplacer le diable par Jésus, elle ne possède toujours pas la vérité. Pour l'avoir, il faut croire. Dieu ne donne pas la vérité à ceux qui doutent: ce serait faire quelque chose d'inutile et Dieu ne fait rien en vain. Comme la plupart des nouveaux médiums doutent de ce qu'ils disent et écrivent, les bons esprits, à contrecœur, par ordre formel de Dieu, ils sont obligés de mentir et n'ont d'autre choix que de mentir jusqu'à ce que le médium soit convaincu ; mais dès qu'il croit à l'un de ces mensonges, les grands esprits se précipitent pour lui révéler les secrets du ciel : toute la vérité dissipe en un instant ce nuage d'erreurs dont ils avaient été forcés d'envelopper leur protégé.

"A ce stade, le médium n'a plus rien à craindre.. Les bons esprits ne vous quitteront plus. Cependant, il ne doit pas croire qu'il a toujours la vérité et seulement la vérité. Que ce soit pour l'essayer, ou pour le punir de ses fautes passées, ou encore pour le punir de questions égoïstes ou curieuses, les bons esprits lui infliger des corrections physiques et morales, venez le tourmenter par l'ordre de Dieu.

RE Octobre 1858 (citations des psychographes de l'Esprit fasciné

Le rapport que Kardec donne, obtenu à partir des psychographies de ces Esprits obsédants, à travers le garçon, est même difficile à lire, et encore moins à comprendre, tant est le niveau de disparité des idées qui y sont présentées. Pour son extension, nous ferons abstraction de la citation. Il convient de souligner l'observation de Kardec, seulement : 

"Notez que dans tout cela il n'y a rien de grossier ni de banal. C'est une suite de raisonnements sophistiques liés à l'apparition de la logique. Il y a bien un art infernal dans les moyens employés pour le tromper, et s'il nous avait été possible de relater toutes ces manifestations, on aurait vu à quel point la ruse était poussée et avec quelle habileté on utilisait des mots mielleux.

Au milieu de toute cette lutte, cependant, Kardec souligne qu'il était facile de reconnaître un autre esprit, gentil, qui a lutté pour se faire oreille. C'est son père qui, à un moment donné, a écrit: "Oui, mon fils, courage ! Vous subissez une dure épreuve, qui sera pour votre bien à l'avenir. Malheureusement, pour le moment, je ne peux rien faire pour vous libérer, et cela me coûte très cher. Allez voir Allan Kardec; écoute le et il te sauvera

Le garçon, écoutant les bons conseils, va chercher Kardec, qui commence ce qu'on appellerait aujourd'hui désobsession:

"J'ai utilisé toute ma volonté pour appeler les bons esprits à travers toi; toute ma rhétorique pour lui prouver qu'il a été victime d'esprits haineux ; que ce qu’il écrivait était dénué de sens et profondément immoral. Pour cette œuvre de charité je me suis associé à un collègue, Monsieur T… et petit à petit nous avons réussi à lui faire écrire des choses sensées. Il n'aimait pas ce mauvais caractère, le repousser volontiers chaque fois il essayait de se manifester, et lentement les bons esprits triomphaient.

Pour se changer les idées, il suivit le conseil des Esprits, se livrer à un travail rude, qui ne lui laissa pas le temps d'écouter les mauvaises suggestions.

  • Mais désobsession il ne vise pas seulement l'incarné, qui peut chasser les mauvais esprits à volonté, mais il peut aussi affecter positivement l'Esprit (et le fait souvent):

Dillois lui-même a fini par s'avouer vaincu et a exprimé le désir de progresser dans une nouvelle existence. Il a avoué le mal qu'il avait essayé de faire et a fait preuve de repentance. Le combat fut long et pénible et offrit à l'observateur des traits vraiment curieux. Aujourd'hui M. F. se sent libre et heureux. C'est comme si vous aviez laissé tomber un fardeau. Il a retrouvé sa joie et nous remercie pour le service que nous lui avons rendu.

Kardec commence la conclusion de l'article par une réflexion : loin de prouver le danger de la médiumnité, des cas comme ceux-ci montrent son utilitaire. Maintenant, les esprits sont autour de nous, avec ou sans médiumnité, et avec ou sans elle, ils peuvent nous obséder, si nous permettons

La médiumnité nous met uniquement en contact direct avec eux, ce qui fournit aux esprits un outil important pour se révéler et s'accuser, permettant au médium ou à quelqu'un d'autre d'essayer d'ouvrir les yeux – exactement comme cela s'est produit avec le garçon.

Enfin, la médiumnité n'est pas ce qui rend exclusive la communication des idées des esprits inférieurs. Kardec déclare : 

"Qui dit que parmi toutes ces spéculations ridicules ou dangereuses, il n'y en aura pas dont les auteurs soient animés d'esprits malveillants ? Les trois quarts de nos mauvaises actions et de nos mauvaises pensées sont le fruit de cette suggestion cachée.

"En résumé, le danger n'est pas exactement dans le Spiritisme, car il peut, au contraire, servir de contrôle [...]. Le danger réside dans la propension de certains médiums à se croire, très légèrement, les instruments exclusifs d'Esprits supérieurs et dans une sorte de fascination qui ne leur permet pas de comprendre la bêtise dont ils sont les interprètes. Même ceux qui ne sont pas médiums peuvent être attirés.

En terminant, Kardec fait quelques remarques. Certaines dont nous avons déjà traité récemment, concernant le langage des Esprits et les contradictions :

1° - Tout médium doit se prémunir contre l'excitation irrésistible qui le porte à écrire sans cesse et même à des moments inopportuns ; il doit être maître de lui-même et n'écrire que s'il le veut ;

2° - On ne domine pas les esprits supérieurs, pas même ceux qui, n'étant pas supérieurs, sont bons et bienveillants, mais on peut dominer et apprivoiser les esprits inférieurs. Celui qui n'est pas maître de lui-même ne peut pas être maître des esprits ;

3° - Il n'y a pas d'autre critère que le bon sens pour discerner la valeur des spiritueux. Toute formule donnée à cet effet par les Esprits eux-mêmes est absurde et ne peut émaner d'Esprits supérieurs ;

4° - Les Esprits, comme les hommes, sont jugés par leur langage. Toute expression, toute pensée, tout concept, toute théorie morale ou scientifique qui heurte le sens commun ou ne correspond pas à l'idée que nous nous faisons d'un Esprit pur et élevé, émane d'un Esprit plus ou moins inférieur ;

5° - Les Esprits supérieurs parlent toujours le même langage avec la même personne et ne se contredisent jamais ;

6° - Les esprits supérieurs sont toujours bons et bienveillants. Dans leur langage, nous ne trouvons jamais d'acrimonie, d'arrogance, de dureté, d'orgueil, de vantardise ou de sotte présomption. Ils parlent franchement, conseillent et se retirent quand ils ne sont pas entendus ;

7° - Il ne faut pas juger les esprits par leur forme matérielle ou par la justesse de leur langage, mais sonder leurs profondeurs, scruter leurs paroles, les peser froidement, mûrement et sans préjugés. Toute évasion du sens commun, de la raison et de la sagesse ne peut laisser aucun doute quant à son origine, quel que soit le nom sous lequel l'Esprit est masqué ;

8° - Les esprits inférieurs ont peur de ceux qui analysent leurs propos, ils démasquent leurs turpitudes et ne se laissent pas prendre à leurs sophismes. Parfois, ils essaient de résister, mais ils finissent toujours par s'enfuir, lorsqu'ils se rendent compte qu'ils sont les plus faibles ;

9 - Celui qui, en toutes choses, agit en vue du bien, s'élève au-dessus des vanités humaines, expulse de son cœur l'égoïsme, l'orgueil, l'envie, la jalousie et la haine, et pardonne à ses ennemis en mettant cela en pratique. ce que vous voulez qu'on vous fasse » ; il sympathise avec les bons esprits, tandis que les mauvais le craignent et s'éloignent de lui.

Étudions?

Découvrez les groupes d'étude qui existent, traitant de la Doctrine Spirite, dans lesquels nous avons beaucoup appris. Cliquez ici.





Dessins de la maison de Mozart

Dans cet article, Kardec apporte une lettre d'un de ses abonnés, disant que, malgré le média Victorien Sardou dire que, dans Dessin de la maison de Mozart, n'a vu que la clé de sol répétée, et jamais la clé de fa, cet abonné a vu l'existence de la clé de fa, ainsi que de la clé de do, dans des détails mineurs du dessin, qui sont passés inaperçus aux yeux de M. Sardou.

Clé de Sol et Clé de Fa. Source : image tirée d'Internet

Selon Kardec, c'est encore un autre point qui démontre la bonne foi de ce médium, qui n'a pas agi délibérément et, en fait, a démontré qu'il était inconscient des dessins obtenus grâce à la médiumnité.

« Toutes les parties sont ainsi commencées et continuées simultanément, sans qu'aucune d'elles ne soit achevée avant qu'une autre ne commence. Il en résulte, à première vue, un ensemble incohérent, dont la fin n'est compréhensible que lorsque tout est terminé.

Kardec, RE 1858

Et nous avons ici un aspect important des arts, y compris les spirites : la morale, unie au beau, créant des liens mentaux importants.

Nous mettons également en avant la médiumnité picturale. Nous laissons ici une vidéo de médiums qui pendant des années ont fait des peintures de cette manière :

Le médium peint une image en direct avec une intervention spirituelle
Claudia Rosa de Arruda Ferreira partie. 1



Suicider par amour

Dans cette édition de septembre 1858 de RE, Kardec présente le cas de Louis G., officier cordonnier, qui sept ou huit mois plus tôt s'était suicidé à la porte de sa petite amie, Victorine R., qui était couturière de bottes.

Une fois, Victorine R. et Louis G, déjà fiancés, se sont longuement disputés pour une raison triviale, au point que Louis s'est levé et a promis de ne jamais revenir.

Image Internet

Le lendemain, de tête froide, le garçon est allé s'excuser, mais n'y est pas parvenu : Victorine R. a refusé de se réconcilier, malgré son désespoir. 

Après quelques jours de plus, pensant que sa bien-aimée serait raisonnable, Louis alla essayer à nouveau de s'excuser, ce à quoi il fut de nouveau rejeté. A la porte de sa bien-aimée, il lui dit : « Alors adieu, méchante ! s'écria enfin le pauvre garçon : « Adieu pour toujours ! Trouve un mari qui te désire autant que moi ! – et plongea son couteau de cordonnier dans sa poitrine, en expirant juste là.

Cet article sur l'histoire de Louis G et de Victorine R. parut dans Siècle le 7 avril 1858.

Cherchant à obtenir des enseignements moraux sur le fait, le 10 août 1858, Kardec évoque São Luís :

1. ─ La fille, cause involontaire de la mort de son petit ami, est-elle responsable ? ─ Oui, parce que je ne l'aimais pas.

Commenter: Cette réponse provoque une étrangeté initiale. Est-ce que quelqu'un est coupable de ne pas aimer quelqu'un d'autre ? Comprenons.

2. Pour éviter ce malheur, devait-elle l'épouser, même si elle ne l'aimait pas ? ─ Elle cherchait une occasion de se séparer de lui; fait au début de son appel ce qu'il aurait fait plus tard.

Commenter: Ici, Saint Louis dit que, tôt ou tard, elle se séparera de lui, car, on le comprend, elle ne l'aimait pas vraiment.

3. ─ La culpabilité consiste donc à avoir nourri en lui des sentiments qu'il ne partageait pas et qui ont causé la mort du garçon? ─ Oui. C'est ça.

4. Dans ce cas, votre responsabilité doit être proportionnelle à la faute qui ne doit pas être aussi importante que si elle avait intentionnellement causé la mort. ─ C'est évident.

Commenter: Sua “culpa” não era tão grande porque ela não quis efetivamente a desgraça do outro. Apenas alimentou algo que lhe causou sofrimento.

Observation: Se souvenir que la "culpabilité" ici n'est pas quelque chose devant un juge extérieur, mais devant votre propre conscience. Après tout, on peut supposer que, depuis ce moment, elle a dû porter un certain sentiment de culpabilité à cause du malheur qui est arrivé au garçon.

5. Le suicide de Louis G. trouve-t-il sa justification dans la frénésie dans laquelle l'obstination de Victorine le plonge ? - Oui, parce que son suicide, provoqué par l'amour, est moins criminel aux yeux de Dieu que celui d'un homme qui veut se débarrasser de la vie par lâcheté.

Commenter: Ici, quand on parle de « crime aux yeux de Dieu », il faut comprendre que c'était un néologisme de l'époque. Le «crime» est d'imposer une perte de temps, peut-être avec une grande accumulation de souffrances, en raison de l'épreuve invaincue. Il est également important de rappeler deux aspects : le premier est que saint Luís est un Esprit qui a été, dans sa vie, catholique. La seconde est que, même s'il n'apporte pas les concepts du catholicisme, il parlait comme ils pouvaient le comprendre.

Observation: Dire que ce suicide est moins criminel aux yeux de Dieu, signifie évidemment qu'il y a de la criminalité, bien que moindre. La faute consiste dans la faiblesse qu'il n'a pas su vaincre. C'est sans doute la preuve qu'il a succombé. Or, les esprits nous enseignent que le mérite est de lutter victorieusement contre les épreuves de toutes sortes, qui sont l'essence de la vie terrestre.

Ici, nous avons deux problèmes à discuter. La première est de renforcer la connaissance apportée par le spiritisme, qui présente ses conclusions, sans intention de créer des fantasmes qui tentent de subjuguer par la peur. Le suicide, considéré par beaucoup comme quelque chose qui va jeter l'âme en enfer - quel que soit le nom qu'on lui donne - et même la faire naître avec des déformations dans la vie suivante, a en réalité des effets différents, selon chaque être et chaque individu. situation.

Deuxièmement, Saint Louis ne dit nullement que le suicide par amour est une bonne chose : il n'en est que plus excusable, devant sa propre conscience, car c'est pratiquement un état de folie, alors que celui qui se tue pour échapper à la vie, il le fait presque toujours de lui-même, et cela lui causera une plus grande souffrance lorsqu'il découvrira la vérité.

Quelques jours plus tard, Kardec évoque l'Esprit de Louis G., le suicidé, en lui posant les questions suivantes :

1. ─ Que penses-tu de l'action que tu as accomplie ? ─ Victorine est ingrate. J'ai eu tort de me tuer pour elle, car elle ne le méritait pas.

2. ─ Alors elle ne t'aimait pas ? ─ Non. Au début, elle le pensait, mais elle s'est trompée. La scène que j'ai faite lui a ouvert les yeux. Puis il s'est contenté de cette excuse pour se débarrasser de moi.

3. - Et l'aimiez-vous sincèrement ? ─ j'avais la passion pour elle. Je crois que c'était juste ça. Si je l'avais aimée d'un amour pur, je n'aurais pas voulu lui faire de mal.

4. ─ Si elle avait su que tu voulais vraiment te suicider, aurait-elle persisté à refuser? ─ Je ne sais pas. Je ne pense pas, parce qu'elle n'était pas méchante. Cependant, cela aurait été dommage. C'était mieux pour elle.

Nous voyons que cet Esprit est arrivé à une conclusion importante, puisqu'il s'est suicidé pendant un passion. Il comprend que s'il l'aimait vraiment, il n'aurait pas voulu la blesser, c'est-à-dire qu'il n'aurait pas commis un acte si terrible qu'il choquerait autant ses sentiments.

La passion est un terme qui désigne un très fort sentiment d'attirance pour une personne, un objet ou un sujet. La passion est intense, enveloppante, un enthousiasme ou un fort désir de quelque chose. Le terme est également souvent appliqué pour désigner un vif intérêt ou une admiration pour un idéal, une cause ou une activité. Au XIXe siècle, la psychologie appelait passions ce que nous appelons maintenant émotions.

Qui sait, dans une nouvelle incarnation, un esprit comme celui qui s'est suicidé, pour avoir retrouvé cette lucidité, au lieu de projeter une vie de souffrance comme une forme de punition, n'a pas pu choisir des épreuves et des opportunités précisément pour se donner la chance d'apprendre se débarrasser des passions qui souvent nous déshonorent ? Combien de meurtres, soit dit en passant, ont lieu non pas par haine ou par mauvaises pensées, mais simplement par passions (appelle aujourd'hui émotions)?

Continuant avec le récit de l'évocation du suicidaire Louis G. :

5. ─ Lorsque vous êtes arrivé à votre porte, aviez-vous l'intention de vous tuer si on vous refusait? ─ Non. Je n'y ai même pas pensé. Je ne pensais pas qu'elle était si obstinée. Ce n'est que lorsque j'ai vu ton entêtement que j'ai été pris par un vertige.

6. ─ Il semble que tu ne regrettes le suicide que parce que Victorine ne le méritait pas. Est-ce votre seul sentiment ? ─ En ce moment, oui. Je me sens toujours perturbé. Il me semble être à votre porte. Mais je ressens quelque chose que je ne peux pas définir.

7. ─ Tu comprendras plus tard ? ─ Sim, quando estiver desembaraçado… O que fiz foi ruim. Deveria tê-la deixado tranquila… Fui fraco e sofro as consequências… Comme vous pouvez le voir, la passion pousse l'homme à l'aveuglement et à commettre des erreurs absurdes.. Il ne comprend que lorsqu'il est trop tards.

8. ─ Vous avez dit que vous en subissiez les conséquences. Quelle peine subissez-vous ? ─ Errei abreviando a vida. Não deveria tê-lo feito. Deveria resistir em vez de acabar com tudo prematuramente. […]

Commentaire : il ne dit pas qu'il était rongé par des vers, ni qu'il était dans une région infernale, ni qu'il était attaché au corps, rien de ce genre. Dans l'état troublé où il se trouvait, son esprit s'attachait à la scène fatidique, origine de ses souffrances morales présentes, et c'est en elle que sa pensée s'enfermait. Eh bien, nous le faisons nous-mêmes incarnés, tous les jours.

 Nous avons ici confirmé l'état de « folie », poussé par les passions, dans lequel est entré cet homme, qui s'est suicidé dans un acte irréfléchi. Combien y a-t-il de suicides de ce genre ? Ils seraient comptés par milliers, si quelque chose était rendu public. Malheureusement, ce n'est pas le cas. Ceux-ci souffrent, comme l'Esprit de Louis G. a souffert, parce qu'ils ont compris que l'acte irréfléchi leur coûtait du temps et imposait des souffrances aux autres. Donc dire que cela les amènera à passer des années à se traîner dans la "vallée des suicides" ou qu'ils apporteront des changements physiques à la nouvelle incarnation à cause de cette culpabilité, il y a une grande distance.

Si vous y réfléchissez, il ne veut même pas se suicider. c'était un acte de rage à l'époque. Et nous pensons que nous devrions accorder beaucoup d'attention aux enseignements de cet article, car c'est un problème mondial dans notre société actuelle. Le nombre de suicides a beaucoup augmenté. On voit ici le à quel point est-ce urgent apprivoiser notre passions.

Remarque : Ce récit de Louis G. apparaît dans le Livre Paradis et Enfer d'Allan Kardec.((1)) Livre Paradis et Enfer d'Allan Kardec, Editora FEAL, 2021, deuxième partie, chapitre. V, p. 337, le sous-titre : Louis et la couturière de chaussures.




Les talismans

Dans cet article, nous allons traiter d'une médaille qu'un des lecteurs de Revista Espírita a achetée avec des détails intéressants et énigmatiques. Tout d'abord, il est important de présenter ce que cabalisme et ésotérisme

LA Cabale ou alors Cabale (dans hébreu: קַבָּלָה; romaniser.: Cabale ou alors Kabbale;[nt 1] literalmente: “receber/tradição”) é um método ésotérique, discipline et école de pensée au mysticisme juif.[1] Les kabbalistes traditionnels du judaïsme sont appelés Mekubalim (hébreu : מְקוּבָלים) ou Maskilim (   משכילים; “initie“). 

déjà le ésotérisme est le nom générique qui met en évidence un ensemble de traditions et d'interprétations philosophiques de doctrines et de religions - ou même de Fraternités Initiatiques - qui cherchent à transmettre une liste de certains sujets qui concernent des aspects de la nature de la vie d'une manière ésotérique, c'est-à-dire occulte . . Seule une certaine partie des gens peut avoir les enseignements.

on voit ça cabalisme, ésotérisme, mysticisme et occultisme, todas “Ciencias Esotéricas”, se confundem, hoje, num grande caldeirão. Não significa dizer que não tenham rien pour de vrai : il arrive que le sages ils connaissaient, à leur manière, la vérité sur les esprits et la médiumnité, mais gardaient la connaissance dans un cercle restreint, laissant au peuple un visage mystique et fantastique. Il y avait peu d'initiés...

Image d'illustration Source Internet

Dans cet article, Kardec présente l'histoire de cette médaille, le talisman, que son lecteur, M. M, acheté chez un antiquaire, qui a été vendu comme Porte-bonheur

Porte-bonheur: objet auquel son porteur attribue le pouvoir magique d'exaucer ses vœux ; objet lorsqu'il est utilisé qui peut fournir un pouvoir magique et/ou un enchantement.

Interroger Mme. J., médium somnambule, on disait que cette médaille avait appartenu à casotte et qui possédait pouvoir spécial pour attirer les Esprits et faciliter les évocations.

M. Caudemberg, auteur d'une série de communications qu'il dit avoir reçues, comme médium, de la Vierge Marie, lui a dit que c'était un objet maléfique, propre à attirer les démons. Mlle de Guldenstube, médium, soeur de Baron de Guldenstube, auteur d'un ouvrage sur la pneumatographie, ou écriture directe, lui dit que la médaille avait une vertu magnétique et pouvait provoquer le somnambulisme.

N'étant pas satisfait, M. M. a présenté cette médaille, demandant un avis personnel à cet égard, demandant en même temps qu'un Esprit supérieur puisse parler de la réalité de l'influence de cet objet. Voici des extraits de la réponse de Kardec :

« Les esprits sont attirés ou repoussés par la pensée et non par les objets matériels, qui n'ont aucun pouvoir sur eux. De tout temps, les esprits supérieurs ont condamné l'usage des signes et des formes cabalistiques, et tout esprit qui leur attribue une vertu ou qui entend leur donner des talismans dénotant la magie, révèle ainsi sa propre infériorité, qu'elle soit de bonne foi. par ignorance, poussé par d'anciens préjugés terrestres, dont il est encore imbu, soit lorsqu'il jouit consciemment de la crédulité, comme d'un Esprit moqueur. […] Quiconque a étudié la nature des esprits ne pourra admettre rationnellement l'influence des formes conventionnelles sur eux, ni des substances mélangées dans certaines proportions. Ce serait renouveler les pratiques du chaudron des sorcières, de chats noirs, de poules noires et autres machinations secrètes.”

Qui utilise la médaille, le talisman, effectivement, aura une force incontrôlable, magique, fantastique, extérieure à nos sens ? Sont-ils efficaces ? Est-ce juste du mysticisme ? Ou est-ce juste un déclencheur mental pour nous rappeler que la spiritualité est tout autour de nous ? Il existe plusieurs déclarations concernant ces outils, que de très nombreuses religions et sectes utilisent.

Donc les objets ne peuvent avoir aucun pouvoir ? Kardec poursuit :

« Il n'en est pas de même d'un objet magnétisé, puisque, comme on le sait, ils ont le pouvoir de provoquer le somnambulisme ou certains phénomènes nerveux sur le corps. économie biologique”.

Maintenant, y a-t-il un soutien dans le pouvoir des talismans, des cristaux, etc. ?

« Mais alors, la vertu d'un tel objet réside uniquement dans le fluide dont il est momentanément imprégné et qui se transmet ainsi, indirectement, et non dans la forme, dans la couleur, ni, surtout, dans les signes dont il est peut être surchargé. »

Ici, nous parlons spécifiquement de l'influence sur l'Esprit – inclusive o encarnado. Se falarmos sobre a question, alors nous ne pouvons pas exclure l'interférence qui objets matériels les détails peuvent avoir à ce sujet. 

Le point central de cette discussion est : l'objet lui-même, comme une couleur, un signe ou une plante, n'a aucun pouvoir magnétique (en parlant de magnétisme, qui est ce qui agit sur le périsprit). Cependant, lorsqu'ils sont utilisés, même de manière ésotérique (comme toujours) par quelqu'un avec un pouvoir magnétique, ils gagnent, momentanément, une "charge" de magnétisme. 

Maintenant, depuis aujourd'hui, nous avons accès à des connaissances sur le magnétisme (Magnétisme et spiritisme, par Carlos Bernardo Loureiro; Envoûteur : La science niée du magnétisme, par PHF) ne serait-il pas plus intéressant d'étudier cette science, afin d'en accroître l'utilité, n'étant plus attaché au mysticisme, qui entrave souvent la compréhension des vérités et leur utilisation pratique ?

En d'autres termes : l'hypnose fonctionne grâce à un pouvoir magnétique (pour expliquer) de l'hypnotiseur, qui est un magnétiseur (même s'il ne le sait pas). Ce thème a souvent été confondu avec l'occultisme et la magie.

Ce qui hypnotise, après tout, ce n'est pas l'horloge qui oscille, mais le magnétisme à partir duquel elle il peut être imprégné, ou du magnétisme direct du magnétiseur.

Source : internet

Et Kardec suit :

" Un esprit peut dire : " Dessine un tel signe et par lui je saurai que tu m'appelles, et je viendrai ". Mais dans ce cas le signe tracé est l'expression de la pensée ; c'est une évocation traduite de manière matérielle. Or, quelle que soit la nature des esprits, ils n'ont pas besoin de tels moyens de communication. Les esprits supérieurs ne les utilisent jamais. Des esprits inférieurs peuvent le faire dans le but de séduire des personnes crédules qui veulent sous leur dépendance.

Règle générale: Pour les esprits supérieurs, la forme n'est rien. la pensée est tout. Tout esprit qui attache plus d'importance à la forme qu'au fond est inférieur, et ne mérite aucune confiance, même quand, de temps en temps, dites de bonnes choses, parce que les bonnes choses sont parfois un moyens de séduction.

Telle était, en général, notre réflexion sur les talismans, comme moyen d'entrer en relation avec les Esprits. Inutile de dire que cela s'applique également à d'autres moyens employés de manière superstitieuse, tels que les conservateurs contre la maladie et les accidents.

Encore une fois, il s'agit de mettre de côté le mysticisme pour comprendre, pour la raison, la mécanique du magnétisme et de la pensée. Et c'est ça la foi : Jésus la pratiquait tout le temps. Il a dit, "si tu avais la foi de la taille d'un grain de moutarde, tu déplacerais des montagnes" et, voyons : qui vous voyez la science spirite et la science du magnétisme, a un Foi inébranlable, au point que, au moment où ces sciences ont été établies, même les tables bougeaient.

Kardec, alors, pour compléter les études, évoque l'Esprit de Saint Louis, demandant des observations sur le talisman en question. Il répond:

"Vous faites bien de ne pas admettre que les objets matériels puissent avoir un quelconque pouvoir sur les manifestations, soit pour les provoquer, soit pour les empêcher..

Très souvent nous avons dit que les manifestations étaient spontanées et que, d'ailleurs, nous ne refusons jamais de répondre à votre appel. Pourquoi pensez-vous que nous sommes obligés d'obéir à une chose faite par des créatures ??"

Q. ─ Dans quel but cette médaille a-t-elle été fabriquée? ─ Elle a été faite dans le but d'attirer l'attention des personnes qui pourraient y croire; mais ce n'est que par des magnétiseurs qu'elle aurait pu être faite dans l'intention de magnétiser et d'endormir un sensitif. Les signes ne sont qu'un fantasme.

Q. ─ On dit qu'il appartenait à Cazotte. Pourrions-nous l'invoquer pour nous donner des informations à ce sujet ? ─ C'est inutile. Occupez-vous avant les choses plus sérieuses.




Léthargie extatique - EMI - Expérience de mort imminente

Ici, Kardec publie la conversation sur la tombe allemande du Schwabenhaus Password. Elle est entrée dans une NDE quelques jours avant de se désincarner. L'article ouvre le champ pour, encore une fois, parler du phénomène de extase C'est de somnambulisme, le premier étant une classe spéciale du second.

O extase c'est l'état où l'indépendance de l'âme, par rapport au corps, se manifeste le plus sensiblement et devient, d'une certaine manière, palpable.

Au rêve et pas somnambulisme, a alma vaga pelas regiões terrestres. No êxtase, penetra em um mundo desconhecido, o dos Espíritos etéreos, com os quais entra em comunicação […].

Dans l'état d'extase, l'anéantissement du corps est presque complet. Il ne reste, pourrait-on dire, que la vie organique. On sent que l'âme n'y est attachée que par un fil, qu'un petit effort de plus briserait sans répit.

Kardec, Le Livre des Esprits

"Beaucoup d'extatiques sont les pions de leur propre imagination et d'esprits moqueurs qui profitent de la exaltation leur. Il y en a très peu qui méritent une confiance totale.

Le livre des médiums, Kardec

444. Quelle confiance peut-on accorder aux révélations des extatiques ?

« L'extatique est susceptible d'être trompé très souvent, surtout lorsqu'il essaie de pénétrer ce qui doit rester un mystère pour l'homme, car alors il se laisse emporter par le courant de ses propres idées, ou devient le jouet d'esprits mystificateurs, qui profite de ton enthousiasme pour vous fasciner.

Le livre des esprits, Kardec

En bref : Mme. Schwabenhaus est entré dans l'état cataleptique (ou léthargique) et a été jugé mort. Puis les funérailles ont eu lieu, alors qu'en fait, elle se trouvait à état d'extase et il a entrevu toute une vérité spirituelle consolante, avec sa fille, décédée à l'âge de 7 ans. C'était toi accordé le cadeau de revenir et de dire au revoir à ses proches, qu'il a vécu avec un bonheur extrême. Peu de temps après, il se désincarne définitivement. À l'époque, il n'y avait aucune connaissance de ces états du corps.

À léthargie, les forces vitales se dissipent et le corps acquiert l'apparence de la mort, dans un sommeil profond. À catalepsie, cette suspension des forces vitales est parfois localisée. Toi léthargique et cataleptiques ils observent généralement ce qui se passe autour d'eux. L'âme est consciente d'elle-même, mais ne peut pas communiquer. Ce serait une mort imminente.

Kardec l'évoque le 27 avril 1858 et clarifie quelques doutes, confortant la thèse de son extase et d'autres points intéressants, en accord doctrinal :

3. Lors de votre mort apparente, avez-vous entendu ce qui se passait autour de vous et avez-vous vu l'appareil funéraire ? ─ Mon âme était très préoccupée par ton bonheur à venir.

OBSERVATION : On sait qu'en général les léthargiques voient et entendent ce qui se passe autour d'eux et au réveil en conservent la mémoire. Le fait que nous décrivons offre la particularité d'être un sommeil léthargique accompagné d'extase, ce qui explique le détournement de l'attention du patient.

5. ─ Pouvez-vous nous dire la différence entre le sommeil naturel et le sommeil léthargique ? ─ Le sommeil naturel est le reste du corps ; le léthargique est l'exaltation de l'âme.

7. ─ Comment s'est déroulé votre retour à la vie ?  ─ Dieu m'a permis de revenir réconforter les cœurs affligés autour de moi.

8. ─ Nous aimerions une explication plus matérielle.  ─ Ce que tu appelles périsprit animait encore mon enveloppe terrestre.

OBSERVATION : Cela veut dire que tant que la vie du corps demeure, le périsprit est relié aux cellules. Dans OLE, nous verrons : 155. Comment fonctionne la séparation de l'âme et du corps ? "Les liens qui la retenaient sont rompus, elle se libère." (c'est la mort du corps qui provoque la « sortie » de l'Esprit) : a) – La séparation se produit-elle instantanément par une transition brusque ? Y a-t-il une ligne de démarcation nette entre la vie et la mort ? "Non; l'âme se détache peu à peu, elle ne s'échappe pas comme un oiseau captif soudain rendu à la liberté. Ces deux états se touchent et se confondent, si bien que l'Esprit se libère peu à peu des liens qui le liaient. Ces liens sont déliés, pas brisés.

Kardec commente Mme. S., lorsqu'il dit que sa fille serait un pur Esprit. Bien sûr, il devrait être plus élevé, mais pur, Voici relatif.

À la question 16, Kardec continue d'enquêter sur forme par lequel les esprits se voient. Il est intéressant de voir comment la réponse d'un Esprit supérieur correspond à la réponse de l'Esprit cité dans l'article "Le Tambour de la Bérésina", juillet 1858. Voyons Mme. S. :

16. ─ L'avez-vous reconnue [la fille] sous quelque forme que ce soit? ─ Je ne la voyais qu'en tant qu'Esprit.

Dans l'article du Tambour de la Beresina :

29. ─ Comment sais-tu que ce sont des Esprits [les autres que tu vois]? ─ Entre nous, nous nous voyons tels que nous sommes.

32. ─ Et vois-tu les autres esprits avec les formes qu'ils avaient dans la vie? ─ Non. Nous ne prenons pas d'apparence jusqu'à ce que nous soyons évoqués. A part ça, nous sommes sans forme.

Question 31 (dans le présent article) :

31. Depuis que vous êtes ici avec la forme que vous aviez sur Terre, est-ce à travers les yeux que vous nous voyez ? ─ Non, l'Esprit n'a pas d'yeux. Je ne me trouve dans ma dernière forme que pour satisfaire aux lois qui régissent les esprits lorsqu'ils sont évoqués et contraints de reprendre ce que vous appelez le périsprit..

RE septembre 1858, Kardec

Cette affirmation de l'Esprit évoqué est l'une des conclusions auxquelles Kardec parvient concernant la forme des Esprits :

88. Les esprits ont-ils une forme déterminée, limitée et constante ?

"Pas pour toi; pour nous, oui. L'Esprit est, si vous voulez, une flamme, un éclair ou une étincelle éthérée.

a) – Cette flamme ou cette étincelle a-t-elle une couleur ?

"Il a une coloration qui, pour vous, va d'une couleur sombre et opaque à une couleur brillante, comme celle du rubis, selon que l'Esprit est plus ou moins pur."

Les génies sont généralement représentés avec une flamme ou une étoile sur le front. C'est une allégorie, qui rappelle la nature essentielle des Esprits. Ils le placent sur le dessus de la tête, car c'est le siège de l'intelligence.

Livre des esprits, Kardec




Les cris de la nuit de la Saint-Barthélemy

Une autre causer d'intérêt à l'époque, bien qu'il ait eu lieu dans 1572. O Massacre nocturne de la Saint-Barthélemyu ou la nuit de la Saint-Barthélemy, fut un épisode, dans l'histoire de France, de la répression du protestantisme, engendrée par les rois de France, qui étaient catholiques. Ces meurtres ont eu lieu les 23 et 24 août 1572, à Paris, le jour de la Saint-Barthélemy.[1] On estime qu'entre 5 000 et 30 000 personnes ont été tuées, selon la source attribuée.

Huit jours après le massacre de São Bartolomeu, des cris et des gémissements terrifiants ont été entendus « dans les airs » par d'innombrables témoins. Le bruit a duré environ une demi-heure, puis s'est arrêté. Lui-même Le roi Charles IX il devait avoir entendu, car il avait l'air sombre, pensif et sauvage.

Kardec apporte le rapport uniquement pour démontrer la similitude avec le cas de Mademoiselle Clairon (Fév/58) ee pour démontrer, une fois de plus, que les faits spirites ont toujours été dans notre histoire.




DÉTAILS DE SON MEURTRE

Dans cette image, qui, si elle était écrite dans le contexte brésilien, s'appellerait probablement "histoires spirites", Kardec cite le causer rapporté par Patrie, le 15 août 1858 :

un officier de Annuaire français(Nom donné au gouvernement de la France), lors d'un voyage, il est resté dans un taudis. Pendant son sommeil, il vit une terrible apparition : un "spectre" sorti de l'ombre, cheveux rouges de sang, gorge tranchée, etc., vint à lui et lui donna des détails sur son propre meurtre, indiquant l'endroit où son corps a été enterré et les auteurs du crime. Il évoquait l'aide de l'agent pour appeler la police et résoudre l'affaire.

L'officier n'a pas écouté, car il considérait que c'était son imagination. Le lendemain, en s'endormant, il eut à nouveau la vision de l'Esprit, cette fois plus triste et menaçante. Il l'a de nouveau ignoré, le lendemain il a revu l'Esprit, endormi, encore plus irrité et menaçant. L'officier a pensé qu'il valait mieux ne pas ignorer cette fois: il est retourné à l'endroit indiqué, a appelé les officiers et a résolu l'affaire. Cela montre que cet Esprit était très attaché aux concepts matériels, encore, et qu'il avait beaucoup d'imperfections, car il cherchait à se venger.

Une autre apparition, cette fois avec le contentement de l'Esprit, plus « bienveillant » et affable. Il a dit qu'il se montrerait à nouveau deux heures avant la mort de l'officier, ce qu'il a fait des années plus tard.




Platon et la doctrine des choix de preuves

Comme tout enseignement, il est progressif. Au fur et à mesure que l'humanité évolue, sa compréhension change. Cet article sur Platon et Socrate en parle.

Rappelez-vous les enseignements de Sao Vicente de Paul de la semaine dernière? Alors, Saint Vincent de Paul a parlé de l'Evangile, qu'il faut l'étudier. Maintenant, RE nous montre quelque chose avant Jésus, du 5ème et 4ème siècle avant JC, de Platon et votre mentor Socrate (en se rappelant que c'est Platon qui a écrit).

Dans la Société Spirite, ils n'avaient jamais imaginé auparavant :

"Nous ne discuterons pas aujourd'hui de cette théorie, qui était si éloignée de notre pensée lorsque les Esprits nous l'ont révélée, ce qui nous a étrangement surpris, car - nous l'avouerons humblement - ce que Platon avait écrit sur ce sujet particulier nous était alors totalement inconnu, preuve nouvelle, parmi tant d'autres, que les communications qui nous sont faites ne reflètent absolument pas notre opinion personnelle. Quant à Platon, nous n'en avons établi que l'idée principale, il est facile à chacun de décider de la forme sous laquelle elle se présente et de juger des points de contact que, dans certains détails, elle peut avoir avec notre théorie actuelle.

Kardec, Allan. Revue spirite : première année : septembre/1858

Les enseignements de Socrate et de Platon portent bien les préceptes de Jésus et sont similaires à ceux des esprits communicants du siècle de Kardec.

Dans cet article, RE présente comme idées principales venues de Platon : l'immortalité de l'âme, la succession des existences, le choix des existences en fonction du libre arbitre, bref, les conséquences heureuses et malheureuses. Bien sûr, Socrate, décrit par Platon, utilisait des paraboles pour expliquer, car c'était ainsi qu'ils comprenaient les leçons à cette époque. 

Dans son allégorie du Fuseau de la Nécessité, Platon imagine un dialogue entre Socrate et Glaucon, attribuant au premier le discours du RE, à propos des révélations de l'Er arménien, personnage fictif, selon toute vraisemblance, bien que certains le prennent pour Zoroastre . vaut la peine d'être lu.

Kardec présente l'essentiel d'une allégorie de Platon, où un homme aurait eu une EMI et serait revenu en racontant « l'autre côté ». Elle est très figurative, et montre l'idée des Choix d'Épreuves avant de se réincarner.

Dans ces enseignements, lorsque Platon cite les Filles de la Nécessité, il parle de lois divines. Voyez ce qu'il dit :

Âmes passagères, vous allez commencer une nouvelle carrière et renaître (réincarner) dans la condition mortelle. Le génie ne vous sera pas signalé ; vous le choisirez vous-même. Vous choisirez celui que la chance appellera en premier, et ce choix sera irrévocable. La vertu n'appartient à personne : elle s'allie à ceux qui la dignifient et abandonne ceux qui la méprisent. Chacun est responsable du choix qu'il fait, Dieu est innocent.

Kardec, RE Septembre/1858

Puis il poursuit en décrivant comment la renaissance a lieu, ce qui est très similaire à ce qu'expliquent les Esprits à l'époque de Kardec.

Par conséquent, chacun est responsable de son choix ! Dieu est innocent dans son libre arbitre !

Dans OLE, ces questions sont traitées en profondeur, comme dans  Deuxième partie — Du monde spirite ou monde des esprits, Chapitre VI — De la vie spirite, choix des preuves, ainsi que les questions 337 et 975

Cet article RE est la semence de Kardec pour l'élaboration de l'Évangile selon le spiritisme (avril 1864). dans votre introduction expose la relation avec les idées du christianisme et peu après le morale de Socrate et de Platon.

Remarque : nous indiquons également ce grand vidéo sur la morale de Socrate et de Platon du canal Spiritisme pour tous




Qu'est-ce que la Revue Spirite et comment l'étudier ?

Au moment d'écrire cet article, nous entrons dans l'étude de la 10e édition de Revista Espírita — octobre 1858. Nous avons commencé cette étude hebdomadaire (Cliquez ici pour le connaître), le diffuser en direct, sachant, par intuition, que ce serait très important et utile, mais, en fait, nous ne savions pas à quoi nous attendre de cette étude. La vérité est que, si ce n'est pour avoir lu quelques citations d'extraits de cet ouvrage, nous ne savions même pas de quoi parlait le Spiritist Magazine.

Écoutez le balado :

Aujourd'hui donc, après neuf éditions de cette publication, parmi les 136 dont Kardec lui-même fut au premier plan, de janvier 1858 à avril 1869 (il mourut en mars, mais il avait déjà terminé cette dernière et importante édition, dont nous parlerons plus tard) — et on se demande toujours où il a trouvé le temps et la disposition pour cela, quelque chose de digne d'un missionnaire — nous avons déjà réussi à entrevoir un peu le génie de Rivail dans la suite logique du développement des thèmes que, maintenant, nous comprendre un peu, donner des bases et vers la croissance et le renforcement de la Doctrine Spirite - rappelons-nous que les ouvrages suivants ont été produits, en grande partie, précisément à partir de nombreux thèmes et études développés dans la Revue Spirite.

Il est important de dire, tout d'abord, que la Revista Espírita, comme son nom l'indique, était un périodique mensuel, où Allan Kardec présentait plusieurs thèmes, certains totalement doctrinaires, d'autres liés à des questions sociales, historiques et scientifiques et d'autres à laquelle nous avons réalisé une élaboration croissante et ininterrompue de recherches et de connaissances qui donnaient de plus en plus de fondement à la Doctrine Spirite.

Magazine spirite: Journal d'études psychologiques

Beaucoup ne le savent pas, mais voici le sous-titre complet de ce journal : journal d'étude psychologique. Et cela est important à souligner, car, aux yeux d'aujourd'hui, il ne semble pas que la psychologie ait grand-chose à voir avec une revue spirite, n'est-ce pas ? C'est là qu'intervient le précieux et important travail de Paulo Henrique de Figueiredo, l'un des chercheurs spirites les plus éminents de notre temps, qui a recherché, dans le passé, un savoir oublié, balayé sous le tapis : en bref, celui qui a été fermé dans le cadre du Spiritualisme Rationnel, dont nous avons déjà un peu parlé ici. Ce n’est qu’à travers l’étude de ces savoirs oubliés que nous pouvons, disons-nous, contextualiser une grande partie de ce qui est dit dans RE et, à cet égard, nous soulignons l’importance du travail Autonomie : l'histoire inédite du spiritisme, du même auteur.

Dans le contexte de Kardec, la psychologie n'avait pas la caractéristique thérapeutique matérialiste d'aujourd'hui : c'était une science morale, spiritualiste, inséré dans le contexte du spiritisme rationnel, et son objectif principal était d'enquêter et d'analyser la lois naturelles qui régissent la nature humaine, y compris expérimentalement.

Dans ce contexte, la psychologie comprenait l'être humain comme un être constitué d'un corps et d'une âme. L'âme, qui survivrait au corps, était la cause première du psychisme, qui n'était pas seulement un effet matériel de la chimie et des stimuli. Nous en traitons un peu dans les études basées sur l'article "La période psychologique", que vous pouvez lire ici.

La naissance du Journal et son objectif

Kardec a créé le Spiritist Magazine basé, en partie, sur les suggestions d'un Esprit qui communiquait par l'intermédiaire de Mme. Hermance Dufaux (c'est avec H, vraiment) qui, d'après Canuto de Abreu, ont coopéré à la transmission de précieuses directives pour cette revue :

Fin 1857, Kardec a l'idée de publier un journal spirite et veut connaître l'avis des guides spirituels. Hermance était le médium choisi et, à travers elle, un Esprit a donné au Maître du Lion de nombreuses et excellentes directions. L'orgue a été nommé "Revista Espírita" et a été lancé en janvier de l'année suivante.

L'un des plus grands intérêts de Kardec était de correspondre, de manière simple, avec les adeptes du spiritisme répandus à travers l'Europe. A travers le Magazine, publication de diffusion facile et d'intérêt général — Kardec y abordait même des faits quotidiens et d'un grand intérêt, impliquant les Esprits — la Doctrine a rapidement imprégné les masses, qui lisent avidement ses pages. Les lettres ne manquaient pas les abonnés, des milliers d'entre eux, dont beaucoup Kardec n'a même pas trouvé le temps de répondre.

Nous soulignons exprès le mot « abonnés » : Kardec, ou plutôt la Société Parisienne des Etudes Spirites, chargée d'un abonnement à cette revue, mais jamais pour l'enrichissement personnel, mais dans le but d'obtenir des ressources pour réduire les coûts des travaux, apporter un soutien social, etc. Nous citons à ce sujet dans l'article Propagation du spiritisme.

Nous parlions des objectifs du magazine. On sait très bien que Kardec a identifié, dès le départ, avec sa perspicacité de chercheur formé, depuis l'enfance, par la méthode d'investigation de la Nature, par Pestalozzi, que…

... L'opinion isolée d'un esprit n'est que cela - une opinion - donc, elle ne peut être prise, isolément, comme si elle était une source incontestable de vérité, puisque les esprits de toutes sortes peuvent communiquer, et les esprits trompeurs prennent même les noms de les saints et de Jésus, sans vergogne, surtout quand ils se rendent compte qu'on ne les interroge pas.

Par conséquent, Kardec a cherché un moyen de renforcer le principe fondamental et inexorable de la Doctrine, qui est celui de accord universel de l'enseignement des Esprits, qui doit, en outre, se conformer à la logique, à la raison, au bon sens et à la science déjà formée, tant de la part des hommes que de la part des Esprits, par la même méthode. Or, comme on le voit déjà, par le Spiritist Magazine, où il recevait les divers rapports des diverses parties du monde, par ses correspondants, le maître lyonnais obtint justement cela, en grande partie ! Nous en voyons un exemple dans lettre de M. Jobard, en juillet 1858, et dans le observations d'un correspondant en septembre 1858.

Les évocations de Kardec

Il y a aussi un aspect encore plus important présenté dans la Revue, qui montre bien un visage très peu connu du Spiritisme dans le mouvement spirite actuel : celui de la nature et de l'utilité de évocations des Esprits. Or, à l'heure où la célèbre phrase du cher Chico Xavier est devenue loi — « le téléphone ne sonne que de là à ici » — dont nous avons déjà analysé dans l'article «Spiritisme sans les Esprits» — ce qui fut notre étonnement (du moins pour ceux qui ne connaissaient pas cette réalité) lorsque nous avons constaté que Kardec utilisait les évocations aussi naturellement — mais avec le sérieux nécessaire — que celle que nous utilisons pour parler aux gens qui nous entourent.

Dans pratiquement toutes les éditions, Kardec présente des évocations d'Esprits, qu'il a réalisées afin d'obtenir de meilleures connaissances sur la morale comprise dans certains événements, ainsi que pour tenter de sonder certains faits scientifiques impliquant des phénomènes spirites, comme cela s'est produit dans "Une nouvelle découverte photographique", de juillet 1858.

C'est ainsi que, numéro après numéro, Kardec a présenté les évocations les plus diverses, certaines faites par lui-même et d'autres faites par ses correspondants. Les esprits des suicidés, des fous, des meurtriers, des rois, des roturiers, des gens de grande moralité et de bienveillance et des esprits inférieurs ont été évoqués. Beaucoup d'entre eux, soit dit en passant, étaient très peu de jours après leur mort, ce qui contredit ce qu'une grande partie du mouvement spirite actuel a dit.

Il est important de souligner, bien sûr, que les évocations n'étaient pas destinées à servir la curiosité ou le plaisir vide et inférieur de qui que ce soit : en plus des enseignements qui pouvaient être recueillis de chacun d'eux, pour les esprits supérieurs, c'était toujours un bonheur de nous aider et, pour les inférieurs ont souvent fourni de précieux moments de réflexion et de rééquilibrage.

Renforcement de la Doctrine et déconstruction des concepts faux ou incomplets

Le chemin vers l'Esprit

Pour donner un exemple pratique, dans ces déconstructions d'idées largement enracinées aujourd'hui, nous en avons, même si au début, l'une d'entre elles qui a commencé à retenir notre attention : la question de la forme pour l'Esprit errant (entre les incarnations). Il est d'usage, de nos jours, la conception de tout un monde fantastique et plein même d'automobiles dans le plan spirituel... Pourtant, Kardec, à partir d'une certaine édition, commence à sonde qu'est-ce que la forme pour les esprits, à travers des questions telles que "comment le verrions-nous si nous pouvions le voir avec nos yeux?" ou "voyez-vous d'autres esprits ? De quelle manière ?".

C'est ainsi qu'en juillet 1858, dans l'article «Tambour de Bérézina», Kardec pose les questions suivantes, après avoir mené une série d'enquêtes pour tenter de comprendre l'état moral et rationnel de cet Esprit, qui fut soldat dans sa dernière incarnation :

28. ─ Vois-tu d'autres esprits autour de toi ? ─ Oui, beaucoup.

29. ─ Comment sais-tu que ce sont des esprits? ─ Entre nous, nous nous voyons tels que nous sommes.

30. ─ Comment les vois-tu ? ─ Comme les esprits peuvent être vus, mais pas à travers les yeux.

31. ─ Et toi, sous quelle forme es-tu ici? ─ Sous ce que j'avais de mon vivant, c'est-à-dire comme tambour.

32. ─ Et vois-tu les autres esprits avec les formes qu'ils avaient dans la vie? ─ Non. Nous ne prenons pas d'apparence jusqu'à ce que nous soyons évoqués. A part ça, nous sommes sans forme.

La dernière réponse était assez intéressante, mais jusqu'à présent ce n'était que l'opinion d'un Esprit. Il convient de noter la méthodologie de Kardec, sondant les sujets d'intérêt, au lieu de poser des questions directes auxquelles on pourrait répondre de manière biaisée. Puis, en septembre de la même année, dans l'article «Conférences d'outre-tombe — Mme Schwabenhaus. Léthargie extatique“, Kardec pose les questions suivantes, obtenant les réponses suivantes. Veuillez noter:

29. ─ Sous quelle forme êtes-vous parmi nous? ─ Sous ma dernière forme féminine.

30. ─ Nous vois-tu aussi distinctement que si tu étais vivant? ─ Oui.

31. Depuis que vous êtes ici avec la forme que vous aviez sur Terre, est-ce à travers les yeux que vous nous voyez ? ─ Non, l'Esprit n'a pas d'yeux. Je ne me retrouve dans ma dernière forme qu'à satisfaire les lois qui régissent les esprits lorsqu'ils sont évoqués et contraints de reprendre ce que vous appelez périsprit.

Voyons donc : il y a déjà deux esprits, d'élévations différentes, qui disent la même chose : pour l'esprit affranchi de la matière, il n'y a pas de forme, comme celle que nous entendons. Ils assument le périsprit, s'occupant d'un loi naturelle, seulement quand ils ont besoin d'agir matériellement, quand, par exemple, ils s'approchent de nous pour communiquer (avec matériellement Je veux dire : ils ont besoin d'assumer le périsprit pour pouvoir se mettre en communication avec nous, ce qui, surtout, passe par ce « vêtement ». C'est donc de la matière, mais une matière très subtile, extraite du fluide cosmique universel.1]).

Est-ce à dire que les études de Kardec démentent André Luiz ? Eh bien, malgré le fait que la méthodologie de Kardec est assez logique, laissant peu de place à l'erreur, il serait peut-être hâtif de tirer des conclusions basées uniquement sur ces deux Esprits — on ne sait toujours pas s'il y a, plus loin, d'autres évocations qui soutiennent cette thèse — mais nous ne savons pas non plus, nous disons que Chico Xavier avait tort, puisqu'il était un outil des Esprits, ni qu'André Luiz a menti, mais plutôt qu'il a parlé selon ses conceptions et ses compréhensions. Qui sait, il pourrait s'agir d'une situation « d'incarnation » d'Esprits, dans une matière plus subtile ? Nous n'excluons pas non plus l'existence de véritables cités, formées par des Esprits encore très dépendants de la matière et de la forme — ce qui, en somme, n'est pas bon, mais nous comprenons que c'est une phase.

le suicide

Un autre sujet qui a été largement déconstruit de ses conceptions modernes est celui du suicide. Aujourd'hui, dans le milieu spirite, on affirme que le suicidaire est sur le « seuil » ou « la vallée des suicides » ; qu'il sera attaché au corps, le « sentant » rongé par les vers ; qu'il sera des années dans une perturbation extrême, étant impossible à communiquer ; et, aussi, que le suicidaire naîtra demain avec des défauts physiques afin de « racheter une dette karmique » (ce dernier passage provoque une aversion même à écrire).

Eh bien, jusqu'à présent, Kardec a déjà évoqué deux suicides : Le Suicidé de la Samaritaine, en juin 1858, et Suicider par amour — septembre 1858 — où un jeune homme se tue sur le pas de la porte de sa petite amie, au plus fort de son émotion, qui s'obstine à refuser de le reprendre après une grosse dispute.

Le premier est évoqué environ deux mois après l'épisode fatidique : « Je demande à Dieu Tout-Puissant de permettre à l'esprit de l'individu qui s'est suicidé le 7 avril 1858, dans les bains de la Samaritaine, de venir communiquer avec nous » — note la simplicité dans l'évocation. Cet Esprit dénotait de grandes souffrances morales, qui duraient depuis avant sa mort, qu'il recherchait par désespoir de ne pas savoir comment faire face aux déchirements et aux épreuves de la vie. São Luís termine la communication en disant seulement que le suicide interrompt brusquement la vie, ce qui peut causer une certaine difficulté momentanée à lâcher prise du corps.

La seconde est évoquée sept ou huit mois après le suicide. Cet esprit ne souffre plus tellement, parce qu'il a compris le manque d'utilité de ce qu'il a fait, et qu'il l'a fait par un acte irréfléchi animé par des passions (émotions) effrénées. Dans celui-ci, il n'y a qu'un « emprisonnement mental » au moment de l'acte, qui ne cessait de se répéter dans l'esprit de cet Esprit, puisqu'il y était lié par la repentance.

Dans aucun d'eux, il n'est fait mention de ce qui est devenu banal dans le milieu spirite, qui sont en fait des demi-vérités : il y a différentes possibilités, selon la mentalité de chacun, mais le spirite actuel tient à prendre les exception en règle générale. .

Moralité autonome

Paulo Henrique de Figueiredo a parlé et défendu l'essence du spiritisme en tant que morale autonome. Et beaucoup ont été critiqués par quelques-uns qui n'ont pas encore pu voir cela dans la Doctrine. Ici, il y a un autre concept actuel déconstruit par l'étude de Revista Espírita. Je n'approfondirai pas le sujet, car dans cet article J'ai déjà présenté le concept. Je tiens juste à préciser que, dans le Magazine lui-même, on voit ce concept très bien fondé, et pas seulement par Kardec, mais par les Spiritueux.

Dans la première édition de RE, en janvier 1858, nous avons l'article «une reconversion", qui présente la séquence suivante de questions et de réponses, adressée au père décédé d'un garçon, par ce même garçon, qui cherchait à croire au spiritisme :

15. — Serons-nous punis ou récompensés selon nos actions ? — Si vous faites le mal, vous souffrirez.

16. — Serai-je récompensé si je fais le bien ? — Il avancera sur son chemin.

17. — Suis-je sur la bonne voie ? « Faites le bien et vous le serez.

Notez la profondeur morale de ce simple dialogue. Il n'y a ni punition ni récompense, mais seulement nous-mêmes, devant notre propre conscience, selon nos choix.

Plus tard, en octobre 1858, dans l'article «Meurtre de cinq enfants par un autre enfant de douze ans - Problème moral», Kardec interroge São Luís sur la possibilité que cet Esprit, le meurtrier, revienne s'incarner sur Terre, et non sur une planète encore plus arriérée :

11. ─ Pourra-t-il donc trouver sur Terre le moyen d'expier sa faute, sans être contraint de retourner dans un monde inférieur?

─ Aux yeux de Dieu, le repentir est sacré, car c'est l'homme qui se juge, ce qui est rare sur votre planète.

Cher ami, voyez-vous la beauté de la Doctrine Spirite, vraiment consolante et autonome, se montrer dans son visage originel ? Pas de karma. Pas « d'action et de réaction ». Pas de "loi du retour". Étudions, étudions, car le mouvement spirite actuel, inondé de concepts étroits et contraire à la Doctrine des Esprits, est très éloigné de son essence et de sa réalité originelles !

Comment étudier la revue spirite

Très bien : nous avons déjà présenté l'importance inestimable de ce périodique de Kardec ; nous avons aussi présenté la profondeur qu'il a et l'enchaînement logique et rationnel de quelque chose qui forme le corps d'une Doctrine Scientifique très bien établie, qui est le Spiritisme. Reste à savoir : comment étudier ces 136 numéros de cette publication ?

Nous pensons qu'il existe deux voies principales, sur lesquelles, soit dit en passant, nous discutons et adaptons, en ce moment, afin d'arriver à la meilleure méthode. La première d'entre elles est celle qui respecte la forme chronologique, édition par édition ; le second est celui qui « franchit la ligne », dans le bon sens, chez Kardec, et avance par sujets, de façon plus ou moins chronologique. J'explique:

Dans la première modalité, ce que nous avons fait jusqu'à présent, nous prenons la révision, édition par édition, et nous nous consacrons à l'étudier individuellement, en premier lieu, afin d'extraire la meilleure compréhension de chaque problème et sujet, enrichissant l'étude. C'est qu'il y a là-dedans des sujets accessoires, qui ne présentent pas grand intérêt à porter à l'étude en groupe, comme c'est le cas des phénomènes présentés par Kardec, dans ce que nous appellerions aujourd'hui des « récits spirites ». Non pas qu'ils ne soient pas des articles utiles, car ils renforcent grandement la compréhension du fait des phénomènes spirites, surtout pour ceux qui ont encore des doutes à leur sujet.

D'autre part, d'autres sujets sont si importants et profonds qu'ils méritent une attention particulière, cherchant parfois des compléments non seulement chez Kardec, mais aussi dans des travaux complémentaires d'autres chercheurs, contemporains ou non de Kardec. Plusieurs fois, nous avons trouvé très utile d'aborder non seulement d'autres œuvres de Kardec qui, si nous devions nous baser sur la chronologie correcte, n'avaient même pas été publiées, mais aussi des œuvres comme celles d'Ernesto Bozzano et celles récentes de Paulo Henrique .

Une autre façon de mener à bien cette étude est, comme nous l'avons dit, de « distancer » Kardec et d'avancer sur les sujets dans toutes les années de la Revue et de l'ouvrage complet du Professeur. Mais cela dans le bon sens : Kardec, chronologiquement, ce qui est évident, mûrit sa propre compréhension de la Doctrine des Esprits, à travers des recherches incessantes. Ainsi, on peut voir, par exemple, Kardec parler de fluide vital, en 1858, mais, dans Une Genèse, écarter les fluides et s'en tenir à la thèse de Mesmer, le magnétisme animal et le principe vital. On peut donc faire abstraction de l'ordre chronologique pour étudier les sujets traités dans le Journal, en les complétant et en s'en souvenant au fur et à mesure que l'on avance dans les numéros, dans l'ordre.

Pour le moment, nous optons pour un terrain d'entente : nous écartons l'approfondissement dans les sujets accessoires, en nous concentrant sur les sujets principaux et, à partir d'eux, en approfondissant comme nous en voyons le besoin. Peut-être aborderons-nous plus d'une édition dans la même étude, quand nous verrons que les sujets de plus d'une d'entre elles sont construits et complétés séquentiellement. Nous ne pensons simplement pas qu'il soit utile d'aller trop loin, car comprendre la construction de la pensée de Kardec, sa méthode, les enseignements des Esprits entre les lignes, est quelque chose que nous considérons comme très utile et important.

La fin du Spiritist Magazine sous la tutelle de Kardec

Enfin, nous arrivons à la fin de l'article, citant la fin du Spiritist Magazine avec la mort d'Allan Kardec. "Mais, Paulo, Revista Espírita a continué à être publié pendant de nombreuses années après sa mort". Oui, ça a continué… Mais, malheureusement, ça a été subverti par les petits intérêts de l'argent et de la vanité. Sous Kardec, c'était une publication méthodique, bien formulée et surtout, impersonnel, centrée sur les intérêts du Spiritisme, c'est-à-dire de la Doctrine des Esprits, qui n'appartient à aucun incarné et ne procède des idées d'aucun d'eux, isolément.

Après la mort de Kardec, ceux qui ont repris et renversé la Société (pour plus de détails, lisez L'héritage d'Allan Kardec, de Simoni Privato) se mit à utiliser ce périodique pour publier les absurdités les plus complètes, parmi lesquelles, sous la direction de Pierre Leymarie, des articles faisant la promotion d'un faux médium, qui prétendait obtenir des photographies des Esprits. La promotion était littérale, car, dans la Revista Espírita, il était même donné l'indication et les montants facturés pour obtenir une prétendue photographie d'un parent décédé. L'affaire a donné lieu à un important procès contre Leymarie et ses associés, dans ce qui est devenu connu sous le nom de Le processus spirite et qui ternit absurdement la réputation de la Doctrine dans la société.

Mais cela ne s'est pas arrêté là. La Revue Spirite, après 1869, devint un lieu constant de publication d'articles absurdes, souvent contraires à la Doctrine jusqu'alors formée par l'indispensable méthodologie appliquée par Kardec. C'est pourquoi, avec les autres dommages causés à la Doctrine, cela, aujourd'hui, nous ne gardons le Journal que pour le temps où il était entre les mains consciencieuses d'Allan Kardec, et c'est pour tout ce qui précède, jusqu'à présent, que...

… Nous invitons chacun à constituer des groupes d'étude sur cette publication, en y ajoutant les recherches les plus actuelles, afin que l'apprentissage du Spiritisme, en tant que Doctrine Scientifique qu'il est, puisse, chaque jour davantage, sortir des cercles de savants spirites et se répandre ses influences sur la société, qui cherche désespérément des réponses une fois de plus.

Pour cela, nous vous recommandons de respecter les travaux recommandés pour l'étude, ainsi que d'accompagner les études du groupe Spiritisme pour tous, dans le Youtube.


1. Dit Paulo Henrique de Figueiredo, dans A Genesis (FEAL, 2018):

« Il y avait la théorie du fluide cosmique universel, initialement adoptée par Franz Anton Mesmer (dans la Science du magnétisme animal), selon laquelle l'Univers serait composé d'un seul élément générateur, occupant pleinement l'espace, divisé en d'innombrables phases de densité. , progressivement, de la matière tangible, liquide, gazeuse, de l'éther et d'autres conditions encore plus subtiles, imperceptibles aux sens. Dans cette autre théorie, les forces ne seraient pas des substances, mais des états de vibration à divers niveaux subtils du fluide universel. Par exemple, la lumière serait un état de vibration de l'éther. Par analogie, compte tenu de l'adoption dans cet ouvrage de la théorie de l'élément générateur unique comme explication universelle des phénomènes physiques, les fluides spirituels seraient parmi les états les plus subtils du fluide cosmique universel ». Nous recommandons le travail Mesmer : la science niée du magnétisme animal, du même auteur.